Gestion active vs gestion passive

Gestion active vs gestion passive : quelle performance des portefeuilles en 2021 ?
FABRICE GOMEZ Le 02/02 à 11:40
Gestion active vs gestion passive : performance portefeuilles 2021 ?
Selon une étude de BSD Investing, la gestion active et la gestion passive ont chacune des atouts à faire valoir.
Dans une étude récente, la société BSD Investing s’est intéressée au rendement délivré par les portefeuilles durant l’année 2021 en fonction du mode d’investissement choisi par l’investisseur, à savoir la gestion active ou la gestion passive (appelée encore ETF).

Dans l’ensemble, la gestion active et passive ont affiché, toutes les deux, de bonnes performances en 2021. Les performances de la gestion active ont continué de progresser depuis 2020. Ce mode de gestion bénéficie d’une certaine flexibilité afin de s’adapter au contexte post-crise sanitaire, oscillant entre phases de stress et espoir de reprise sur les marchés actions, et tension inflationniste et anticipation de changement de politique monétaire sur les marchés obligataires. De son côté, la gestion passive n’est pas en reste puisqu’elle a pu capter les phases de fortes reprises des marchés.

Des performances différentes selon les classes d’actifs
En fonctions des classes d’actifs, les performances entre la gestion active et passive diffèrent. Dans le détail, pour la classe actions, BSD Investing souligne que la gestion active a connu une année 2021 moins bonne que 2020, avec 43 % des gérants actifs qui surperforment la gestion passive, contre 51 % en 2020. Toutefois, 48 % du temps, plus de la moitié des gérants ont surperformé la gestion passive. Globalement, les gérants actifs ont donc continué à afficher des performances en hausse dans une année marquée par de fortes rotations sectorielles et thématiques.

Pour les supports obligataires, la gestion active ressort, là encore, grande gagnante. Elle réalise une très belle année, égale à celle de 2020, avec 66 % des gérants actifs qui surperforment la gestion passive, contre 65 % en 2020. Les données glissantes renforcent ces résultats : 84 % du temps, plus de 50 % des gérants ont surperformé la gestion passive, contre 66 % en 2020.

Mais la gestion passive arrive à tirer son épingle du jeu dans certains cas. En effet, sur le marché des obligations indexées sur l’inflation mondiale et l’euro, elle obtient les meilleurs résultats. À noter que sur le segment des obligations d’entreprises européennes en 2021, les ETF gagnent du terrain : en moyenne, les ETF surperforment 59 % des gérants actifs, contre 46 % sur 10 ans.

Pour les actions, la gestion ETF surperforme pour les grandes capitalisations, et notamment sur les valeurs de croissance aux États-Unis et en Europe. Ainsi, par exemple, pour ces dernières, en 2021, les ETF ont, en moyenne, fait mieux que 84 % des fonds en gestion active. Et en moyenne, les gérants actifs ont sous-performé de 2,3 % les ETF.

Ça m"étonnerait fort …

Faire des comparaisons sur 1 année isolée n’a strictement aucune valeur statistique.
La seule comparaison valable est sur le moyen/long terme (10 ans minimum) en mesurant la consistance de la performance active.

Dire que sur une année tel ou tel fonds actif a fait mieux que la gestion passive, ça ne sert à rien (sauf à tromper l’investisseur particulier).

Dire que sur 10 ans, tel fonds actif a fait mieux que la gestion passive, c’est déjà plus intéressant … sauf que:

  • il y en a très peu (par rapport à l’indice réel d’investissement, et pas celui mentionné dans le DICI).
  • il est impossible de savoir si c’est de la chance ou des compétences.
  • il n’y a aucun moyen de savoir A L’AVANCE que c’était sur ce fonds qu’il fallait miser (et c’est bien ça le problème).

Bref, on en restera au sage conseil de ce cher Warren Buffet : les particuliers doivent s’en tenir aux fonds indiciels, point.

Mais si certains veulent croire aux fables des sociétés de gestion, après tout c’est leur argent, libre à eux.
Il faut bien quelques « victimes » pour financer le train de vie de tous ces brillants gérants de fonds …

Ah mais je ne cherche à convaincre personne, ce n’est pas mon fric pour parler vulgairement.
Et comme dit le proverbe, on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif.

Mais de nos jours, les moyens de s’informer et de se former sont tellement nombreux (et de plus gratuits !) qu’une personne un minimum intéressée et sérieuse ne pourra in fine que se rendre à l’évidence. Les rapports de comparaison sur le long terme, les études académiques, les livres des plus grands auteurs sont tous formels sur le sujet.

Ceci étant dit, le discours et le narratif des gérants actifs, qui ont un véritable conflit d’intérêts dans leur profession, sont tellement bien rodés pour accuser la gestion passive de tous les maux que je peux comprendre qu’une âme influençable puisse être perdue face à une communication partiale.

Il faut bien comprendre que tout ce « débat » est un problème avant tout psychologique lié à notre nature humaine. Nous, humains, de part notre instinct de survie, nous sommes persuadés que nous avons un avantage concurrentiel sur nos congénères. Pour parler autrement, on se croit toujours meilleurs que les autres. Et c’est particulièrement vrai dans le domaine de l’investissement ou beaucoup s’imaginent qu’ils vont pouvoir faire mieux que la moyenne, soit en choisissant directement leurs actions, soit en choisissant les gestionnaires de fonds qu’ils pensent être les meilleurs. Et personne ne veut admettre qu’en faisant cela, on va au contraire faire moins bien que la moyenne en empilant les frais, en faisant du « performance chasing » donc en achetant haut et vendant bas tout en cumulant les erreurs de finance comportementale.

Malheureusement, l’évidence est là : du « behavior gap » (le fait que les investisseurs font moins bien que les fonds dans lesquels ils investissent car ils rentrent et sortent au mauvais moment) au « costs matter » (la gestion active ne peut pas sur le long terme sur-performer la marché du montant de ses frais), les investisseurs qui s’en tiennent aux fonds indiciels passifs font le marché moins des frais minimes, et pas les autres …

Sur ce, je vous laisse « débattre ».

Ce genre de prospective, ça me fait penser au célèbre pari à 1 million de dollars lancé par Warren Buffet aux meilleurs gestionnaires de fonds US : à la fin des années 2000, il avait parié 1M qu’aucun gérant ne ferait mieux sur 10 ans que le fonds indiciel SP500 de Vanguard. Certains ont accepté le pari … 10 après, en 2017, ils ont perdu.

Cela renvoi aussi au narratif bien connu qu’en période difficile pour les marchés (qu’ils soient volatile, affecté par des éléments conjoncturels ou des hausses de taux comme maintenant), les gérants seraient mieux armés pour « protéger » le capital par rapport aux fonds indiciels en faisant de la « tactical asset allocation » ou du « market timing ». Malheureusement pour eux, et 2020 l’a encore prouvé (j’avais posté les liens sur les articles de Larry Swedroe il y a plusieurs mois), cela est faux, toutes les études le montrent.

C’est juste une évidence mathématique: pour qu’un gérant actif battent son benchmark réel (c’est à dire celui qui correspond vraiment aux titres achetés et non pas l’indice figurant sur le dici, souvent judicieusement choisi afin de pourvoir dégager une commission de sur-performance) il faut que sur le long terme, tous les ans, il fasse mieux que le marché du montant de ses frais (frais de gestion + frais de commission de turnover des titres + fiscalité sur les ventes). C’est IMPOSSIBLE. Aucun n’y arrive sur la durée. Cela fait bien longtemps que Buffet lui même n’y arrive plus et les meilleurs, qui se comptent sur les doigts des 2 mains, comme Peter Lynch y sont arrivés une dizaine d’années avant de sagement prendre leur retraite.

« « Fini la gestion passive, il faut faire de la dentelle dorénavant » »
C’est exactement ce que disent ceux qui vivent de la gestion active à chaque fois qu’il y a un peu de stress sur les marchés.
Et année après année, le constat, implacable, reste le même.
C’est même fatiguant de le répéter.

Quant à qualifier Pierre Sabatier d’expert, voyons, un peu de sérieux.
Du même niveau qu’un Marc Fiorentino ou Marc Touati … sans commentaires.

Bonjour,

Passé à gestion en trackers à 100% hier.

J’ai largué le peu de COMGEST monde qu’il me restait vu les performances 2021 de ce fonds.
Sur 3 ans Comgest moins bon et sur 5 ans ça équivaut au tracker WLD.

Mon horizon est le long terme, donc pas sensible à la volatilité sauf pour racheter si je peux…

Ceci n’est pas un conseil mais un constat.

Disons que vu les frais supportés par les fonds gérés, on est en droit d’obtenir des RESULTATS meilleurs qu’avec des trackers…

Ça va relancer le débat…

Le fait de répondre à ma réponse n’est-elle pas la preuve que le débat est relancé?

J’ai un sentiment de déjà vu ce débat en 2022…

J’attends encore les réactions de JoseF451, de jrb2, de gilles35, de philippe91, de Philgood entre autres pour confirmer que le débat est bel et bien relancé, et celle de avvel pour qu’il vienne calmer les esprits!

D’après cet expert, la fin de la gestion passive est actée…
Publié le mercredi 2 novembre 2022

L’inflation, un sujet déjà obsolète ?

Selon Pierre Sabatier, pour comprendre le choc inflationniste que nous vivons, il faut revenir aux origines de ce dernier. Il s’est déroulé en deux parties. La première, même si elle peut paraître contre-intuitive, est liée aux progrès technologiques. En effet, dans “l’ancienne économie”, les entreprises constituaient des stocks importants, afin de satisfaire à n’importe quel moment les besoins des consommateurs. Dès lors, en cas de fermeture prolongée des économies, comme durant la crise Covid, ces mêmes entreprises n’auraient eu aucun mal à adresser la demande une fois la réouverture enclenchée.

Or, ces progrès technologiques ont permis aux entreprises de mieux gérer et donc de limiter considérablement leurs stocks. « C’est ce qui a d’ailleurs en partie permis aux entreprises d’éviter la faillite durant la crise », estime Pierre Sabatier. Mais une fois la fin des restrictions sanitaires actée, la consommation est logiquement repartie à la hausse, dopée par des politiques budgétaires très généreuses. Ces éléments ont donc créé un choc de demande, impossible à satisfaire pour des entreprises qui peinaient alors à reconstituer leurs stocks, en raison des nombreuses perturbations des chaînes d’approvisionnement.

La deuxième partie est quant à elle liée à la prime de risque géopolitique à la suite du conflit russo-ukrainien, qui a fait grimper en flèche le prix des matières premières, et en particulier les matières premières énergétiques.

Toutes les conditions pour un retour de l’inflation ont alors été réunies.

Toutefois, depuis quelques mois déjà, nous assistons à une certaine décrue des prix des matières premières, note l’expert. Ce dernier note également la fin des disruptions dans les chaînes d’approvisionnement. Pour Pierre Sabatier, « le péril inflationniste fait désormais place au péril récessionniste ». L’inflation est derrière nous, il faut plutôt se préparer à l’atterrissage de l’économie.

Le véritable débat, c’est la croissance

Selon l’expert, le véritable sujet est aujourd’hui la raréfaction structurelle de la croissance. Pour ce dernier, l’environnement économique à venir s’annonce comme l’antithèse de ces dix dernières années, avec des thématiques d’investissement plus difficiles à discerner qu’auparavant. Dès lors, il ne faudra donc pas envisager un secteur plus qu’un autre mais plutôt quelle valeur parmi tel ou tel secteur réussira à produire de la croissance. « Fini la gestion passive, il faut faire de la dentelle dorénavant » ajoute l’expert. De plus, la prime de risque géopolitique doit être réintégrée. L’affrontement entre les deux blocs devrait à nouveau rythmer les prochaines décennies.

Si le constat d’une raréfaction de la croissance est posé, que faire ? Selon Pierre Sabatier, un facteur sera déterminant : la démographie. Si la consommation des ménages est le principal moteur de la croissance, le profil démographique des pays va directement influencer ce potentiel de consommation et donc, in fine, la croissance. Ainsi, pour le stratégiste, la baisse du taux de fécondité (avec des projections faisant état d’une population divisée par deux d’ici à la fin du siècle) va entraîner une baisse structurelle de la croissance. Il faut donc identifier dès maintenant quels pays seront les mieux armés face à l’arrivée de ces nouveaux vents contraires. Si les États-Unis, le Royaume-Uni et la France occupent les premières places du podium, les investisseurs devront se méfier des mauvais élèves sur le plan démographique comme l’Allemagne, l’Espagne ou l’Italie.

Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.

Analyse de FondsVolatilité des marchés : les gérants actifs déçoiventL’année 2022 était l’occasion de briller. La plupart des gérants actifs en Europe ont fait moins bien que leurs concurrents passifs.
Morningstar a publié aujourd’hui son « Baromètre actif/passif européen » semestriel, qui mesure la performance des fonds actifs domiciliés en Europe par rapport à leurs homologues passifs dans leurs catégories Morningstar respectives.

Le rapport couvre près de 30 000 fonds actifs et passifs uniques domiciliés en Europe qui représentent environ 7 000 milliards d’euros d’actifs, soit environ les trois quarts du marché européen total des fonds.

Les principaux enseignementsd de cette étude sont les suivants :

Les marchés financiers au premier semestre 2022 ont été confrontés à une myriade de difficultés, notamment des tensions importantes sur les marchés de l’énergie à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine.

Cela a exacerbé les pressions inflationnistes croissantes qui avaient commencé à s’accumuler à la fin de 2021 alors que l’économie mondiale luttait contre l’incapacité des chaînes d’approvisionnement auparavant inactives à répondre à la forte augmentation de la demande des pays sortant du confinement.

Les principales banques centrales ont changé de politique et ont commencé à relever les taux d’intérêt. Tout cela a créé des conditions très difficiles pour les marchés d’actions et d’obligations, qui ont connu des baisses importantes au cours de la période.

35 %
C’était le type d’environnement dans lequel on aurait pu s’attendre à ce que les gérants actifs battent plus facilement leurs homologues passifs, car ceux-ci intègrent toute la baisse des valorisations du marché.

Cependant, le taux de réussite des gérants actifs dans les fonds agréés à la vente en Europe au cours de la période d’un an jusqu’à fin juin 2022 n’a pas impressionné.

Seuls 35 % des fonds actifs dans les 43 catégories d’actions que nous avons analysées ont survécu et surpassé leur homologue passif au cours de la période étudiée.

Seules sept catégories d’actions ont montré un taux de réussite des gérants actifs supérieur à 50 % en cette période.

Le taux de réussite moyen des gérants obligataires actifs dans les 23 catégories que nous avons analysées était légèrement supérieur à 40 % au cours de la même période.

Sept catégories obligataires ont affiché un taux de réussite sur un an supérieur à 50 %.

Taux de réussite faibles dans l’ensemble
Les taux de réussite à long terme des gérants actifs restent globalement faibles.

Le taux de réussite moyen des gérants actifs d’actions au cours de la dernière décennie était de 24 %, tandis que le taux de réussite moyen des gérants actifs de titres à revenu fixe était de 21 %.

Au cours des 10 années jusqu’en juin 2022, le taux de réussite des gérants actifs était inférieur à 25 % dans plus de la moitié des 72 catégories étudiées dans les grandes classes d’actifs.

De surcroît, seules trois catégories (actions mondiales à rendement, actions britanniques à rendement et immobilier suisse) ont enregistré un taux de réussite supérieur à 50 % pour les gérants actifs.

Baisse du taux de survie des fonds actifs
Les taux de survie sont positivement corrélés avec les chances de réussite.

Le principal facteur d’échec des fonds actifs est leur incapacité à survivre, qui est souvent le résultat d’une performance médiocre.

Cela peut s’expliquer par un mélange de mauvaises décisions de sélection de titres et les effets négatifs combinés de frais plus élevés par rapport à leurs concurrents passifs à faible coût.

La comparaison des taux de mortalité entre fonds actifs et passifs montre que ces derniers ont de meilleures chances de survie sur le long terme.

Notre analyse montre que le taux de survie sur 10 ans des fonds actifs dans le groupe agrégé des catégories d’actions a été en moyenne de 46 % de 2014 à aujourd’hui.

Sur la même période, le taux de survie moyen sur 10 ans des fonds passifs était de 60 %.

Dans le cas des fonds à revenu fixe, le taux de survie sur 10 ans des fonds actifs est en moyenne de 47 %, contre 62 % pour les fonds passifs.

Wall Street toujours dur à battre
Les taux de réussite sur 10 ans des fonds actifs dans les principales catégories d’actions multipays sont restés faibles à modérés pour toutes les expositions principales.

Le pourcentage de gérants actifs qui ont à la fois survécu et surperformé dans les principaux segments de marché, tels que les grandes capitalisations mondiales et les grandes capitalisations européennes mixtes, était de 5,3 % et 11,2 %, respectivement.

Les gérants actifs des catégories marchés émergents mondiaux et Europe hors Royaume-Uni s’en sortent mieux, avec des taux de réussite d’environ 25 %.

Les taux de réussite sur 10 ans des gérants actifs dans les catégories d’actions de base d’un seul pays étaient plus mitigés, même si, dans l’ensemble, ils favorisaient toujours les fonds passifs.

Les taux de réussite dans la catégorie des grandes capitalisations américaines mixtes sont restés particulièrement bas à 6,9 %.

Avantage aux spécialistes des valeurs moyennes
En revanche, près d’un tiers des gérants de grandes capitalisations britanniques ont battu leurs homologues passifs, et ce chiffre est passé à près de 50 % dans le cas des gérants actifs de moyennes capitalisations britanniques.

En règle générale, les taux de réussite des gérants actifs sont plus élevés dans les catégories d’actions axées sur les segments des capitalisations petites et moyennes par rapport aux grandes capitalisations.

Les fonds actifs ont également des chances de succès plus élevées dans les catégories d’actions, où le pair passif moyen est structurellement biaisé pour s’exposer à un secteur économique spécifique.

Environ la moitié des fonds actifs de revenu d’actions mondiales ou de revenu d’actions européennes surperforment leurs homologues passifs sur 10 ans.

Un moteur clé a été les paris réussis sur les secteurs de la santé et de la technologie, qui ont réalisé des performances impressionnantes au cours de la dernière décennie.

Faibles taux de réussite dans les obligations
Les taux de réussite sur 10 ans des gérants actifs dans l’univers des obligations restent également faibles à modérés dans l’ensemble des catégories que nous avons analysées.

Parmi les points positifs, le taux de réussite des fonds actifs dans les catégories des obligations d’entreprises en euros et des obligations à haut rendement en euros s’est établi à 43,3 % et 39,7 %, respectivement.

En revanche, le taux de réussite sur 10 ans des fonds actifs dans la catégorie obligations des marchés émergents mondiaux en monnaie locale était de 9,1 %, tandis que celui des obligations d’État en dollars US était de 7,9 %.

Dimitar Boyadzhiev, Senior Manager Research Analyst – Passive Strategies, observe que le « baromètre actif/passif est un instrument de mesure utile qui peut aider les investisseurs à calibrer les chances de réussite avec des fonds actifs dans différents domaines en fonction des tendances récentes et de l’historique à plus long terme. La comparaison des taux de mortalité des fonds entre actifs et passifs montre que ces derniers ont de meilleures chances de survie sur le long terme. Le contraste est le plus marqué sur des périodes plus longues. »

« Nous n’avons pas ajusté le taux de survie à long terme des fonds passifs pour la pratique de redomiciliation entreprise principalement par les fournisseurs de fonds indiciels côté français. Au cours de la période 2016-20, de nombreux ETF initialement domiciliés en France ont été ‘fermés’, pour ensuite être rouverts sous un nouveau domicile, typiquement luxembourgeois. En effet, ce sont les mêmes fonds. Toutefois, le changement légal d’ISIN déclenché par le changement de domicile compte comme une clôture. En effet, cela signifie que les taux réels de survie à 10 ans pour les fonds passifs sont légèrement plus élevés. »

© Morningstar, 2022 - L’information contenue dans ce document est à vocation pédagogique et fournie à titre d’information UNIQUEMENT. Il n’a pas vocation et ne devrait pas être considéré comme une invitation ou un encouragement à acheter ou vendre les titres cités. Tout commentaire relève de l’opinion de son auteur et ne devrait pas être considéré comme une recommandation personnalisée. L’information de ce document ne devrait pas être l’unique source conduisant à prendre une décision d’investissement. Veillez à contacter un conseiller financier ou un professionnel de la finance avant de prendre toute décision d’investissement.

En fait, on peut même le faire dans le désordre, EHO CALMEZ VOUS LES GARS ! :slight_smile:

Bon c’est un débat vieux comme mes robes, chaque année au moins on le relance, et on en a surtout parlé il y a quelques années au lancement des contrats Yomoni.

Bonjour,

Le souci aujourd’hui c’est que les valeurs de croissance pèsent lourd dans les indices, et leur valorisation est fonction de leur bénéfices futurs et des taux longs. La hausse des taux les impactera plus que les autres et les fonds indiciels, ETF ou autres, baisseront plus que des fonds équipondérés.

Bonjour ZW98790, je vous trouve assez méprisant quand vous écrivez :
« Quant à qualifier Pierre Sabatier d’expert, voyons, un peu de sérieux.
Du même niveau qu’un Marc Fiorentino ou Marc Touati … sans commentaires. »
Quelles sont vos qualifications pour les dénigrer ainsi ?

Bonjour ZW98790
je m’étais déjà étonné après quelques années des nombreux frais et prélèvements sur mes AV Zen et Avenir en Piloté.
Mais si on reste dans le cadre d’AV ZEN et Avenir avec seulement des ETF (classiques, indiciel) en non piloté, je ne pourrai éviter de payer des frais de gestion, n’est ce pas?