Frais d’entrée, de gestion ou d’arbitrage : quels frais pénalisent le plus la performance de votre a

Pour quelqu’un qui vise le très long terme, placer les ETF dans un PEA me semble tout à fait correcte.

Pour quelqu’un qui doit agir en « père de famille » par contre il faut considérer d’autres possibilités:

  • Avant de fermer les assurances vie, il faut penser que l’immobilier pour diversifier et dans l’assurance vie pour les tranches d’imposition à 30% ou plus me semble approprié.
  • Un PER avec une prise de risque minimale (donc avec beaucoup de fonds euros) me semble aussi correcte à moins de 7 ans de la retraite et changement de tranche une fois à la retraite.

Tout à fait d’accord. L’aspect abattement pour les successions dans le cas de l’assurance vie n’est pas à négliger…

<img src=« https://i.goopics.net/800/dpgvwx.png » alt=«  »>CUTPOINT[/img]

Infographie réalisée rapidement justifiant son esthétisme approximatif.
L’ensemble des points évoqués ici sur ce fil ont été repris pour la simulation à savoir :

  • frais de gestion 0,5% /an
  • versement unique
  • buy and hold avec des supports capitalisants uniquement
  • AV <150 000 mature fiscalement avec respect de l’abattement annuel

On en retire quelques « évidences » :

=> à très long terme >22 ans le CTO gagne toujours

=> à faible performance annualisée <4% brut / an le CTO gagne toujours

=> sur une AV immature ou > 150 000 le CTO gagne toujours

=> pour des rendement de type actions >= 7% brut annualisés ==> l’AV gagne pendant au moins 17 ans (jusque 22 ans à 12% brut /an)

C’est un modèle « versement unique » il s’applique donc à chaque versement / achat => de fait sur une stratégie Buy & hold à terme défini l’enveloppe choisie sera amené à évoluer… Exemple retraite à 62 ans on comprend que le CTO est à privilégier pour des versemements à 20 ans, 30 ans, 40 ans mais que à partir de 45 ans l’AV est un véhicule plus intéressant pour les nouveaux versements. Et si en se rapprochant des 60 ans des supports + défensifs équilibrés sont recherchés alors le CTO sera à nouveau l’option la + intéressante pour ces nouveaux versements.

Chaque courbe représente un rendement annualisé brut (légende en haut) de 1 à 12 %
Sur une durée de 1 à 40 ans (légende horizontale)

la barre rouge horizontale sépare la zone CTO gagnant au dessus de la barre // du AV gagnante en dessous de la barre // égalité entre CTO et AV lorsque la courbe croise la barre rouge)

On voit ainsi que la courbe 1% ne franchit jamais la ligne rouge => le CTO gagne toujours
La courbe 12 % franchit la ligne rouge vers 22 ans => l’AV gagne de 1 à 21ans puis équilibre à 22 ans puis le CTO gagne de 23 à 40 ans

Non pas du tout, ouvrir une assurance vie ne veut pas dire investir uniquement sur une assurance vie et cela ne répond pas uniquement à un seul objectif … il y a des avantages propres à l’envellope et une multitude de profils investisseurs et projets à l’échelle d’une vie.

Comme cela a été justement dit plus haut il suffit de prendre ce que l’on a besoin où l’on a besoin.
Et n’oublions pas que nous raisonnons sur 1 cas de figure simple purement théorique qui n’est nullement représentatif de la vie.

oui et non …

il n’y a pas de montant minimum ou maximum pour la gratuité
MAIS tous les ordres d’achats doivent être de minimum 100€ chez boursorama depuis décembre 2021 donc si vous aviez l’habitude d’achetez une sélection d’ETF tous les mois c’est devenu très compliqué puisque vous devez changer votre fréquence d’achat tous les 2/3/4 mois pour respecter le minimum de 100€ par ordre.

Par contre pour la vente aucun soucis la gratuité est là également et sans minimum de vente
ce qui est assez dommage puisque par exemple l’etf SUSW qui est un ishares world ISR capitalisant à 9- 10 € était donc très facile à acheter au quotidien peu importe la répartition ou votre capacité d’épargne maintenant il faut toujours en acheter 11 ou 12 minimum …

Les frais d’arbitrage

En assurance vie, l’arbitrage est une opération qui consiste à réorienter tout ou une partie du capital constitué sur un ou plusieurs supports vers un ou plusieurs autres supports disponibles dans le contrat. À chaque opération, l’assureur peut facturer des frais d’arbitrage.

Pourquoi on paye ?

Il s’agit d’une opération que va réaliser l’assureur sur votre contrat. Les frais d’arbitrage rémunèrent donc le passage des actes, c’est-à-dire la saisie de données chez l’assureur. Mais ils peuvent également être rétrocédés au distributeur au titre de son conseil. Tout dépend des conditions convenues entre l’assureur et le distributeur. Il est donc parfois possible de négocier avec son conseiller une réduction de ces frais.

À combien s’élèvent-ils ?

Naturellement, vous payez des frais d’arbitrage uniquement si vous faites des arbitrages…
Les frais dépendent donc du nombre d’arbitrages réalisés et généralement du montant. En effet, ils sont souvent exprimés en pourcentage (généralement entre 0,25 et 1% du montant) même si sur certains contrats il s’agit d’un forfait fixe (en général pas plus d’une trentaine d’euros par arbitrage). À l’instar des frais d’entrée, les frais d’arbitrage peuvent varier fortement d’un contrat à l’autre. On trouve également des contrats sans frais d’arbitrage, notamment chez les courtiers en ligne.

Pourquoi ils pénalisent la performance ?

Tout dépend de votre niveau d’activité. Pour un investisseur qui passe un ou deux arbitrages par an, pour une petite partie de son épargne, les frais d’arbitrage seront minimes. Mais pour les investisseurs très actifs, qui bougent une bonne partie de leur capital sur une année, payer des frais d’arbitrage revient finalement à payer des frais de gestion en plus. Plus vous êtes actifs, plus vous devez privilégier les contrats sans frais d’arbitrage.

Exemple concret

Monsieur Pigment verse 10 000 € dans un contrat d’assurance-vie. Il choisit une répartition de fonds plutôt prudente (50% fonds euros et 50% unités de compte), et réalise un arbitrage à chaque fin d’année sur 25% de son allocation. Il obtient au bout de 20 ans une performance de 3,5%* (nets de frais de gestion) mais hors frais d’arbitrage. Les frais d’arbitrage se fixent à 1%.
Madame Tubot verse également 10 000 € dans un contrat d’assurance-vie et choisit la même répartition qui lui apporte également une performance de 3,5%* (nets frais de gestion) au bout de 20 ans. Elle réalise les mêmes arbitrages mais son contrat ne prend pas de frais d’arbitrage

Au bout de 20 ans, Monsieur Pigment détient un capital de 18 926 € alors que Madame Tubot a quant à elle 19 897 €, soit 971 € de plus. Monsieur Pigment a donc payé 9,71% de frais en plus sur 20 ans, soit 0,48% par an, pour un contrat avec des frais d’arbitrage.
Pourquoi 0,48% et non 0,25% (1%*25%) par an ? Encore une fois, les 0,25% économisés chaque année vont produire des intérêts (3,5% avant les frais), ce qui augmente la performance du contrat et donc l’économie de frais.

Économie réalisée sur un contrat avec des frais d’arbitrage à 0% au lieu de 1% (dans le cas d’un rendement de 3,5% annuel avec arbitrage de 25% de l’allocation par an)
0,25% économisés la première année;
1,47% économisés sur 5 ans;
3,48% économisés sur 10 ans;
9,71% économisés sur 20 ans.

Les frais de gestion

Les frais de gestion sont calculés au jour le jour et prélevés chaque mois (voire chaque trimestre ou une fois par an) et également au moment des rachats, sur l’encours de votre contrat.

Pourquoi on paye ?

Les frais de gestion correspondent à la rémunération de l’assureur. Ce dernier met à votre disposition une enveloppe financière complète sur laquelle vous pouvez allouer votre capital sur différents supports (pour les contrats multisupports) qu’ils sélectionnent, consulter en ligne votre contrat, faire des versements et des rachats, utiliser différentes options de gestion, etc. Les frais de gestion servent à rémunérer tous ces services.

A combien s’élèvent-ils ?

Les frais annuels de gestion sont généralement compris entre 0,5% et 1% de l’encours. Ces frais sont indiqués dans les conditions générales du contrat et ne sont pas négociables.

Pourquoi ils pénalisent la performance

L’assurance vie est un produit de long terme. Payer 0,8% au lieu de 0,6%, cela n’a que très peu d’impact sur un an. L’assuré a tendance à négliger ce point lorsqu’il choisit son contrat. Mais sur 20 ans, l’impact devient significatif. Pour ceux qui ont des contrats de plusieurs dizaines de milliers d’euros, l’écart de frais atteint les quelques milliers d’euros. Il faut donc bien surveiller ces frais d’autant que les meilleurs contrats (ceux qui offrent le plus de supports par exemple) ne sont pas forcément les plus chers en termes de frais de gestion.

Exemple concret

Monsieur Pigment verse 10 000 € dans un contrat d’assurance-vie. Il choisit une répartition de fonds plutôt prudente (50% fonds euros et 50% unités de compte) qui lui apporte au bout de 20 ans une performance annuelle de 4,3%* (avant frais de gestion). Les frais de gestion de son contrat s’élèvent à 0,8%.
Madame Tubot verse également 10 000 € dans un contrat d’assurance-vie et choisit la même répartition qui lui apporte également une performance annuelle de 4,3%* (avant frais de gestion) au bout de 20 ans. Mais les frais de gestion de son contrat s’élèvent à 0,6%.

Au bout de 20 ans, Monsieur Pigment détient un capital de 19 897 € alors que Madame Tubot a quant à elle 20 681 €, soit 783 € de plus. Monsieur Pigment a donc payé 7,83% de frais en plus sur 20 ans, soit 0,39% par an, pour un contrat avec des frais de gestion de 0,8% au lieu de 0,6%.
Pourquoi 0,39% et non 0,2% (0,8%-0,6%) par an ? Car les 0,2% économisés chaque année vont produire des intérêts (4,3% avant les frais), ce qui augmente la performance du contrat et donc l’économie de frais.

Économie réalisée sur un contrat avec des frais de gestion à 0,6% au lieu de 0,8% (dans le cas d’un rendement de 4,3%* par an avant frais de gestion) :
0,2% économisés la première année;
1,15% économisés sur 5 ans;
2,75% économisés sur 10 ans;
7,83% économisés sur 20 ans.
L’impact des frais de gestion est progressif. Il devient très significatif sur le long terme. Il faut donc bien tenir compte de ses frais au moment de la souscription du contrat. Avec des frais de gestion de 0,5% sur les unités de compte, mais aussi 0% de frais d’entrée et d’arbitrage en ligne, le contrat meilleurtaux Liberté vie est l’un des contrats les moins chers du marché.

Dernier rapport Crédit Suisse Global Investissement return Yearbook a analysé les actifs de 35 pays sur 122 ans .

Les actions internationales ont en moyenne délivré un gain de 5, 3 % chaque année .

Les actions française ont fait moins bien avec 3, 5 % mais ont rémunéré plus que les obligations ( 0,3 % ) ou les billets de trésorerie ( - 2, 1 % )

Par contre les actions américaine ont affiché 6, 7 % .

Le problème c’est que dans les 20 prochaines années , les auteurs anticipent une hausse des actions internationales de 3, 5 %.
Cette estimation n’a pas été prise en compte dans les différentes analyses qui mettent en valeur l’avantage du cto.

Je voudras souligner deux situations qui dénotent la limite des cto

Pendant de nombreuses années j’ai pu profiter de l’absence de frais en AV alors que plusieurs fois par mois j’arbitrais à partir des indicateurs techniques (Bollinger ,MACD RSI ).

Aujourd’hui , je suis très fortement investi en SCI que je ne peux me procurer , avec des frais d’entrée dérisoires ou même inexistants , uniquement à partir de contrats AV internet