L’aide pour l’installation d’une pompe à chaleur géothermique en remplacement d’une chaudière thermique sera portée dès mars à 5.000 euros quel que soit le niveau de revenu (contre 4.000 euros jusqu’ici pour les ménages les plus modestes et 2.500 euros pour les autres).
Mais une pompe à chaleur géothermique coûte entre 15 et 20.000 euros. Ce «coup de pouce» pourra donc être cumulé avec d’autres dispositifs de soutien.
Jusqu’à 90% du coût total de l’installation pourra ainsi être pris en charge par l’Etat pour les ménages les plus modestes .
Le but, c’est de permettre aux Français de s’équiper avec des solutions durables qui leur garantissent un coût de l’énergie qui est sans augmentation tout au long de l’utilisation de leur équipement.
Il n’est pas nécessaire de forer à de telles profondeurs !
Pour ma part, en maison individuelle, deux puits de 5/6 mètres de profondeur et distants de 30 mètres suffisent. L’eau est puisée sur le premier puit vers la pompe à chaleur installée dans mon garage puis rejetée vers l’autre puit. La température de l’eau du puit de 13 à 14 degrés est bien constante tout au long de l’année quelque soit la température extérieure (-15 à + 40 à Toulouse). Avant l’installation ,il faut s’assurer auparavant du débit correct et constant du puit et de la nappe phréatique et ceci tout au long de l’année surtout en période de sécheresse.
En complément de l’article de Sun sur la géothermie où on se rejoint sur ce type d’investissement afin de palier aux problèmes énergétiques
La géothermie ne représente que 5% de la chaleur renouvelable en France et seulement 1% de la chaleur consommée. Son potentiel est pourtant considérable puisque sa production pourrait être multipliée par 20 à moyen terme.
Rappelons qu’il existe trois grands types de géothermie, différenciables selon la profondeur, la température ou encore l’utilisation de la ressource de chaleur. La géothermie de surface qui s’appuie sur des forages de profondeur inférieure à 200 mètres et l’installation de sondes et d’échangeurs thermiques. Elle repose sur l’utilisation d’une pompe à chaleur qui valorise les calories prélevées dans le sol pour chauffer ou pour climatiser. A cette profondeur, la température est d’environ 13 à 14 degrés toute l’année à peu près partout en France. La géothermie de surface peut être déployée facilement sur des surfaces au sol limitées pour des maisons individuelles, des bâtiments tertiaires, des logements collectifs ou des petits réseaux de chaleur, à l’échelle d’un quartier par exemple. En 2020, sa production s’élevait à 4,7 TWh… et représentait à peine 3% de la chaleur renouvelable en France.
Pour illustrer le potentiel inexploité de la géothermie qui devrait séduire, par exemple, les collectivités locales touchées maintenant de plein fouet par la flambée des prix du gaz et de l’électricité, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) estime que la géothermie pourrait produire 100 Térawattsheure (TWh) d’électricité dans les quinze à vingt prochaines années. Et tout cela en émettant entre 10 et 30 grammes de CO2 par kilowattheure (bien moins que le photovoltaïque par exemple) sans utiliser le moindre matériau critique. Enfin, les pompes à chaleur couplées à des sondes géothermiques consomment 30% d’électricité de moins que les pompes à chaleur classiques.