ETF ou FCP?

Quels sont les avantages /désavantages des trackers/ETF par rapport aux fonds classiques? je constate que les performances de trackers qui suivent les indices sont souvent aussi bons ou meilleurs que les fonds apparentés avec des frais moindres. Le tracker aurait-il comme désavantage une volatilité plus élevée?

Bonjour à tous,
Merci pour ces réponses. Toutefois je note que certains trackers font mieux que les fonds apparentés y compris dans les périodes de tourmentes même si un tracker reste, par définition, aveugle dans la tempête puisque personne n’est à la barre, pour filer la métaphore.
Sur LINXEA Evolution, je ne vois de disponibles que les trackers LYXOR ( Europe, Chine, Usa) et rien chez Amundi. Aurais-je mal regardé ?

Bonjour Woz, lbp et tous,

Pour compléter la réponse de lbp, les trackers sont cotés en continu (si le sous-jacent l’est aussi), alors que les OPCVM sont coté une fois par jour ou moins. Cette subtilité n’a pas d’intérêt en avie toutefois.

On parle de gestion passive dans le cas des trackers (répliquent passivement un sous-jacent), et de gestion active pour les OPCVM (un gestionnaire de fonds fait un travail de sélection parmi un certain univers d’investissement). Enfin, on s’aperçoit parfois qu’il peut y avoir tromperie sur la marchandise, et qu’une OPCVM peut en fait avoir une gestion très passive (très peu de rotation du portefeuille, composition très proche d’un indice), ce qui n’est pas cool, puisque les frais sont plus importants pour les OPCVM que pour les trackers… Donc il faut déjà que les gérants fassent leur boulot de gérant. A part quelques flemmards, globalement c’est le cas.

Dans une optique buy and hold, conservation long-terme, on conseille la gestion active, car le gérant sera normalement à même de négocier les virages, réviser l’allocation, afin de préserver les gains en évitant les brebis galeuses de l’indice. L’indice étant bête et méchant, on n’a vraiment aucune garanti de récupérer ses billes après 10 ans de conservation d’un tracker… M’enfin avec les OPCVM on n’est garanti de rien non plus.

Les OPCVM sont souvent gérés dans une optique de conservation de 3 à 5 ans. Le gérant est sensé faire un travail d’investisseur, qui s’apprécie dans la durée. Il peut avoir une approche value (achat de valeurs décotées), qui seront reconnues à leur juste valeur demain. De manière schématique, un OPCVM sous-performe l’indice en période de bulle des marchés, mais surperforme l’indice en période de baisse. Les trackers sont donc plus nerveux, plus volatils que les OPCVM. Ils montent plus hauts, ils descendent plus bas. Les trackers peuvent être préférés aux OPCVM pour le court terme, pour un créneau bien spécifique. Par exemple, jouer le rebond du secteur bancaire. Les trackers permettent d’accéder à une vaste palette d’indices géographiques, sectoriels…

Un autre avantage des trackers est que la composition de l’indice sous-jacent est connu et stable dans la durée (pas de rotation de valeurs, pratiquement), ce qui permet une meilleurs analyse, graphique notamment (analyse technique).

OPCVM et trackers sont parfois équivalents, parfois complémentaires. Il faut comparer le comportement d’une OPCVM par rapport à son indice de référence pour comprendre quelle est la plus-value apportée par le gérant, et dans quelles conditions de marché, et si le surcoût en frais est justifié ou pas. Tout ça au regard de la position que l’on veut prendre.

Bonjour Woz, bonjour à tous,

Les ETF (sans effet de levier) cherchent à répliquer la plus part du temps un indice (parfois une stratégie). La volatilité des ETF est donc proche des indices qu’ils cherchent à répliquer. C’est cette même « replication » qui traduit des frais de gestion faibles et bien plus faibles qu’une gestion active dans un fonds.

Reste la grande question : un gérant est il, à long terme, capable de battre un indice ou un tracker sur long période. Pour certains oui pour d’autres non.