Comment bien débuter en Bourse?

Comment bien débuter en Bourse ?

Romain Thomas Le Figaro / Le Particulier

Dans une étude remise à jour chaque année, Credit Suisse le répète inlassablement : les actions sont les actifs les plus performants sur le long terme. Elles ont grimpé de 5 % par an, en moyenne, depuis 1900 (+ 6,7 % par an depuis 1950), déduction faite de l’inflation. Rien que sur les cinq dernières années, marquées par la crise sanitaire, les troubles géopolitiques et le retour de l’inflation, le CAC 40 (dividendes réinvestis), constitué des principales multinationales tricolores cotées à Paris, a progressé de 80 %. Sur la même période, le livret A, en réinvestissant les intérêts générés chaque année, a atteint, lui, un rendement global inférieur à 10 %.

1 Faut-il préférer les fonds aux actions ?

Sur les cinq dernières années, vous auriez gagné 3 à 4 fois plus que la progression du CAC 40 si vous aviez uniquement investi dans des titres comme Hermès ou ST Microelectronics. Mais tenter d’identifier les titres les plus prometteurs n’est pas simple. Il faut avoir du temps à consacrer pour suivre régulièrement l’actualité des entreprises et disposer d’un minimum de compétences en analyse financière. Pour éviter cet écueil, certains épargnants préfèrent déléguer la gestion de leur portefeuille à des professionnels, en se positionnant sur le marché des actions au travers d’un organisme de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM). Ces fonds d’investissement permettent de détenir une partie d’un portefeuille boursier diversifié, commun à plusieurs épargnants, dont l’administration est confiée à une société de gestion. Certains OPCVM sont gérés de façon active, c’est-à-dire que leur gérant va décider du choix des titres en portefeuille. Mais d’autres OPCVM, à l’image des ETF (Exchange Traded Funds), se contentent de répliquer la composition d’un indice boursier, comme le CAC 40 par exemple. C’est le support idéal pour tous ceux qui pensent qu’il n’est pas possible de battre durablement les indices boursiers ou qui ne s’estiment pas capables d’identifier les meilleurs gérants.

2 Est-ce le bon moment pour investir ?

Face à la forte volatilité des marchés financiers, répondre à cette question est compliqué, y compris pour un investisseur averti. La solution à privilégier est d’investir de manière régulière plutôt qu’en une seule fois, en plaçant, chaque mois, par exemple, la même somme d’argent. Dans la mesure où vous allez acheter à des cours différents, les achats réalisés à des prix élevés seront compensés par ceux effectués à moindres coûts. Résultat, vous optimisez votre prix global de revien
Pour minimiser la prise de risque, il est également conseillé de diversifier ses investissements. Il s’agit en pratique d’acheter des actions d’entreprises présentes dans différents secteurs d’activité. Pour cela, mieux vaut opter pour des actions considérées comme des valeurs de fonds de portefeuille par les professionnels, au regard de leur résilience et de leur capacité à générer des profits dans le temps. Parmi les sociétés françaises préférées des investisseurs, on trouve, par exemple, Air liquide, TotalEnergies ou encore L’Oréal, d’après une récente étude de la Fédération des investisseurs individuels et des clubs d’investissement (F2iC). Leaders de leur secteur, ces entreprises ont aussi l’avantage de distribuer des revenus réguliers à leurs actionnaires à travers le versement de dividendes. Mais il est aussi recommandé de diversifier son portefeuille, en investissant dans diverses zones géographiques (Europe, États-Unis, Asie, pays émergents…). Pour cela, les épargnants peuvent se constituer une allocation mélangeant des OPCVM investis à l’international sur différents marchés boursiers et qui, en général, ne montent ou ne baissent ni au même moment, ni avec la même intensité.

3 Quel intermédiaire privilégier ?

Au cours des deux dernières décennies, l’apparition de courtiers en ligne, souvent affiliés à des groupes bancaires classiques, à l’image de BforBank (Crédit agricole), BoursoBank (Société générale), EasyBourse (La Banque postale) ou encore Fortuneo (Crédit mutuel Arkéa), a démocratisé l’investissement en actions. Ils ont notamment permis aux épargnants de diviser par deux, voire davantage, le montant des frais liés à la gestion d’un portefeuille en direct, d’après l’Observatoire de l’épargne de l’Autorité des marchés financiers (AMF). À titre d’illustration, pour un ordre de 5 000 euros passé chez un courtier en ligne, sur une valeur cotée à la Bourse de Paris, le montant moyen des frais est de 10,20 euros, soit 0,20 % du montant de l’ordre, en moyenne

Il faut également être très rigoureux sur le pilotage du portefeuille.

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures, vous connaissez l’adage… J’ai noté que vous étiez un trader, ce n’est pas mon cas. La bourse a toujours été le meilleur placement à long terme. La nouvelle donne : Bitcoin va absorber une très grande partie de la richesse mondiale, LVMH, Safran et d’autres valeurs du CAC 40 se protègent déjà en convertissant leurs euros en Bitcoin. Dans les périodes de guerre les valeurs les plus performantes sont les actions, l’or et désormais Bitcoin.

oui vous avez raison sur le principe. La question est d’en définir les règles.

si vous avez un compte-titre ou un pea, et si la plateforme de votre courtier le permet (exemple SAXO) comparez les évolutions de performance de votre portefeuille et celle du CAC.

Vous serez certainement surpris.

En conséquence, pour aprécier la pertinence de votre gestion je vous conseille le test suivant:
[b]comparez les performances de votre PEA avec celle du CAC sur moyenne période

comparez la performance de votre Assurance vie à celle de l’ETF monde[/b]

je suis sûr que vous aurez là matière à réfléchir…

performance comparée PEA et CAC40
3 ans

24/10/b2zd.png - Visionneuse Zupimages
1an

En 2023, j’ai fait une gestion plus dynamique avec quelques aller-retours bénéficiaires. Auparavant, ma gestion était plus passive.

ma conclusion : en gestion active on peut faire mieux que l’indice. en gestion passive (buy and hold) on aurait surement intérêt à privilégier l’ETF CAC

Ce n’est que mon constat propre

Les conseils du Revenu pour prospérer en Bourse


Investir en Bourse peut s’avérer très rémunérateur à condition de bien sélectionner vos valeurs. Le PEA permet d’acheter des actions tout en bénéficiant d’une exonération d’impôt.

Par Le Revenu

Ouvrez un plan d’épargne en actions (PEA)

Le PEA est l’enveloppe la mieux adaptée pour investir en Bourse. Sur ce compte titres, un particulier peut acquérir des actions françaises ou européennes. Atout de taille: le PEA permet de gérer son portefeuille en franchise d’impôt. Autrement dit, seuls les prélèvements sociaux s’appliquent, au taux de 17,2% aujourd’hui. Les plus-values de cessions réalisées à l’intérieur du plan, comme les dividendes, ne sont pas taxées. Pour en profiter, il faut conserver le plan au moins cinq ans.
Le saviez-vous? En cumulant PEA et PEA PME, un couple peut investir 450.000 euros en Bourse sans acquitter un centime d’impôts sur les dividendes et les plus-values (seuls les prélèvements sociaux sont dus).

Investissez dans dix à vingt lignes équipondérées

En dessous, la concentration est trop forte et la prise de risque trop élevée. Au-dessus, le suivi s’avère difficile et la performance est trop diluée. Investissez dans des actifs décorrélés, soit dans des titres ou des fonds qui ne réalisent pas leurs bonnes ou mauvaises performances dans les mêmes périodes.

Versez chaque mois la même

En versant chaque mois un montant identique dans le cadre d’un plan d’épargne, vous pouvez faire fructifier un capital sans craindre d’investir à contre-tendance.
Limitez la rotation de votre portefeuille

Le Revenu conseille des valeurs de «bon père de famille» dans une approche patrimoniale et non spéculative de la gestion boursière. Les titres dans lesquelles nous investissons, souvent de belles valeurs de croissance, ont vocation à demeurer en portefeuille plusieurs mois, voire plusieurs années. La faible rotation d’un portefeuille contribue à la maîtrise des frais de courtage et à l’optimisation des gains dans la durée.
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Optimisez votre ¬portefeuille avec des ETF

Investir dans un ETF (Exchange Traded Fund), c’est acheter en un clic de souris des dizaines, voire des centaines de valeurs cotées en Bourse. Simples à utiliser, les ETF sont également dix fois moins chargés en frais que les Sicav en actions.

Pour lisser la performance, tablez sur les dividendes

Selon Allianz GI, sur quarante-cinq ans, de 1978 à 2022, les coupons ont représenté 35% de la performance des actions. En France, depuis la création de l’indice parisien en 1987, ses cours ont été multipliés par sept en trente-sept ans. Mais ceux de son frère jumeau, l’indice CAC 40 dividendes réinvestis, ont été multipliés par vingt-deux sur la même période.

Etc …