CAMGESTION

Nous vous prions de trouver ci-joint le dernier Scénario Central de
CAMGESTION :

Le « Scénario central » de CAMGESTION est issu du comité qui se tient
une fois par mois et qui réunit l’ensemble des gérants de la société de
gestion.
L’objectif de ce comité est de déterminer sur les trois mois à venir des pr
Ă©visions
chiffrées sur les principaux indices ou variables de marché

Le « Scénario central » de CAMGESTION est issu du comité qui se tient
une fois par mois et qui réunit l’ensemble des gérants de la société de gestion.
L’objectif de ce comité est de déterminer sur les trois mois à venir des prévisions
chiffrées sur les principaux indices ou variables de marché.

Edito CAMGESTION du 14/10

Edito CAMGESTION

Le « Scénario central » de CAMGESTION est issu du comité qui se tient
une fois par mois et qui réunit l’ensemble des gérants de la société de gestion.
L’objectif de ce comité est de déterminer sur les trois mois à venir des prévisions
chiffrées sur les principaux indices ou variables de marché

2010 Voeu pieux?

2009 tire sa révérence sur une sortie de récession en fanfare tels qu’en témoignent les chiffres macro-économiques sur les deux rivages de l’Atlantique.

L’année passée aura d’abord étécaractérisée jusqu’au mois de mars, par l’expression de craintes majeures sur la pérennité d’un système financier devenu fou et capable d’aligner des prises de risques sans aucune retenue ni limite raisonnable.

Elle aura certainement connu la fin d’une ère d’hyperconsommation par le surendettement excessif des ménages notamment américains. Elle aura surtout, mis en exergue la puissance montante sur la planète économique de grands pays émergents et expliciter au monde, le rôle que ceux-ci aspiraient à y jouer et la place grandissante qu’ils souhaitaient prendre aux cotés des pays développés dans la gouvernance internationale.

En cela, l’année 2009 aura marqué également un véritable tournant dans l’histoire macro-économique: le partage du leadership économique, jusque làexclusivement américain, avec d’autres zones, d’autres pays, devenus riches grâce au commerce mondial et puissants grâce àleur réserves de change et au bras de levier qu’ils exercent sur le pays de l’Oncle Sam, par le contrôle de la dette américaine.

Enfin, 2009 aura étél’année du rebond des marchés financiers. Dès le mois de mars, l’anticipation d’une forte reprise technique a suscité un violent engouement chez les investisseurs et les a pousséàun retour vers les marchés d’actions et d’obligations privées. Alors que 2010 débute, nous pourrions émettre le voeu que cette reprise tant espérée perdure.

Sommes nous dans le voeu pieux?

Ce n’est pas jouer les Cassandre que d’analyser froidement, sans émotivité ou intérêt commercial particulier, les risques qui sont face à nous en ce début d’année. Tout d’abord, la reprise.

Elle est aujourd’hui certaine, mais fragile car le fruit des vigoureuses politiques de relance et de l’injection «énormissime»de liquidités par les banques centrales, àcommencer par la première d’entre elle: la Réserve Fédérale.

Le challenge de 2010 sera donc en premier lieu de transformer une reprise technique en une reprise durable.

Pour cela, favoriser un retour de la confiance par la stabilisation et la baisse du chômage qui frappe les grands pays et activer ainsi vigoureusement le moteur de la consommation des ménages.
Accélérer la croissance, c’est aussi favoriser la relance de l’investissement des entreprises qui s’inquiètent régulièrement de leurs débouchés dans un monde fortement perturbé par la volatilitédes changes et qui n’utilisent pas à ce jour, l’intégralité de leur capacité de production.
C’est aussi, et notamment pour les plus petites d’entre elles, leur donner la facultéde se procurer des financements auprès d’un système bancaire toujours tétanisé par le choc subi et les craintes d’un durcissement des réglementations sur sa solvabilité.

Transformer la reprise technique en reprise durable, c’est également réussir les politiques monétaires de sortie de crise pour les banques centrales.

Ne pas se tromper dans l’analyse du cycle, ne pas rater sa communication vers les marchés, maintenir la synchronisation mondiale des décisions de politique monétaire pour éviter les effets ravageurs de bascule sur les changes. Faire croître et embellir la reprise timide que nous connaissons c’est éviter de reproduire les erreurs du passénotamment en matière de surendettement.

la suite dans le pdf

Bonjour

La lettre de FĂ©vrier - CAMGESTION

Croissance des déficits & déficit de croissance

Scénario central
Horizon fin mai 2010

La lettre mars 2010

Scenario central CAMGESTION - Mars 2010

Lettre avril 2010

Crise grecque, effet DOMINO et nos gestions :

La décision du 27 avril de l’agence de notation Standard & Poor’s de dégrader le Portugal de A+ à A- et surtout de dégrader la Grèce dans la catégorie non investissement Grade - faisant passer la note de BBB+ à BB±, a douché des marchés financiers déjà fébriles. Cette même agence a récidivé le 28 avril en abaissant la notation de l’Espagne de AA+ à AA.

Les situations n’ont bien sûr rien de comparable entre la Grèce, le Portugal, L’Irlande et l’Espagne. Tous ces pays sont fortement endettés, mais seule la Grèce a sciemment dissimulé la terrible vérité de sa détresse budgétaire et va en payer le prix fort par une cure d’austérité sans précédent pour sa population. Le Portugal et l’Irlande ont déjà entrepris des mesures drastiques de rééquilibrage budgétaire, et l’Espagne dispose de capacités internes de financement de sa dette. Dans un contexte déjà fragile, les dettes des pays périphériques se sont écartées significativement contre la dette allemande et l’effet domino n’a fait que s’accélérer. La dégradation est encore plus marquée sur les parties courtes des courbes où l’écart entre le 2 ans portugais et allemand est passé en l’espace de quelques jours de 100 à plus de 300 points de base. Quant à l’écart de taux entre la Grèce et l’Allemagne sur le 2 ans, il s’est envolé de 200 bp à 1100 à ce jour.

Les tergiversations et autres cacophonies européennes sur le plan de sauvetage de la Grèce auront conduit à une remontée des rendements obligataires, et donc au renchérissement du coût de financement de la dette de certains pays de la zone comme la Grèce, le Portugal, l’Irlande et dans une moindre mesure de l’Italie et de l’Espagne. Dans le même temps, les rendements de l’Allemagne de la France n’ont fait que baisser.

Nous continuons de penser qu’un plan de sauvetage va être annoncé avec l’aide du FMI au sein de la zone. Un défaut de la Grèce ou sa sortie de la zone aurait des conséquences par trop dommageables pour le système financier Européen et la crédibilité politique et économique de la zone. Nous ne retenons donc pas l’hypothèse de la sortie de la Grèce de la zone Euroland.

L’ampleur de l’endettement est devenu un problème mondial. Dans ce contexte, il convient tout particulièrement de surveiller le cas la Grande Bretagne. Celle-ci sera face à des élections générales le 6 mai qui pourraient déboucher sur un parlement sans réelle majorité. Ce phénomène politique ajouté à un endettement considérable, pourrait à nouveau provoquer des remous importants sur les marchés, d’autant que dans un tel cas, des projections seraient instantanément faites sur le grand frère américain, même si ces deux pays conservent également la capacité de pratiquer des ajustements via leur devise nationale. Le risque existe et est bien pris en compte par les officiels britanniques comme en attestent les récentes déclarations du Ministre des Finances Alister Darling qui appelle à une proposition de plan rapide pour la Grèce pour éviter toute contagion.

Cependant le mal est fait, et l’annonce d’une solution pour la Grèce va laisser des traces et chaque pays a compris que l’endettement supplémentaire devient impossible et donc, que faute de croissance, il faudra choisir entre la peste de la réduction de la dépense publique ou le choléra de la remontée des impôts. En Europe, des plans d’austérité vont nécessairement germer dans une phase de faible croissance économique. On peut donc en déduire que la reprise sera certainement plus laborieuse et se fera à deux vitesses entre le nord et le sud.

En terme de gestion dans certains de nos portefeuilles obligataires et diversifiés, nous avions décidé de longue date d’alléger très sensiblement notre position sur les titres obligataires grecs. Le choc que nous subissons est donc le fait de la forte dévalorisation des titres restants dans l’attente du plan UE/FMI. Nous restons par ailleurs exposés sur les obligations souveraines des autres pays de la zone dont le Portugal, l’Espagne et L’Italie. Nous sommes confiants dans la capacité du Portugal à mettre en place le plan annoncé officiellement et conjointement par toutes les forces politiques du pays. Enfin, concernant l’Espagne, il est vrai que le pays est toujours frappé de récession, mais ce pays peut trouver en interne, à La différence de la Grèce et du Portugal, une capacité de financement susceptible de lui éviter une dérive dramatique comme celle connue sur d’autres pays.

Enfin, et dans un souci de transparence, dans l’hypothèse ou les nouvelles notations des pays concernés ne seraient plus conformes aux contraintes de nos portefeuilles, nous vendrons ces positions dans les meilleurs délais en nous assurant de le faire dans des conditions de liquidités les moins dégradées possibles.

Scenario central

Scenario central CAMGESTION

Lettre - Juin 2010

La lettre - juillet 2010

La lettre de septembre

Scénario central CAMGESTION

La lettre - octobre / novembre

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