Brésil

Transmis par DAC

06.05.09 BNP AM

Les données récemment publiées concernant l’activité brésilienne montrent que le ralentissement pourrait être moins pronnoncé qu’attendu pour l’année 2009. Les chiffres de la production industrielle, en augmentation pour le troisième mois consécutif (+0,7 % m/m en mars) semblent confirmer cette perspective. En effet, ces bons résultats peuvent être attribués aux activités bénéficiant de réductions temporaires de taxes (+7 % pour le secteur automobile) mais, étant donné que les stocks se stabilisent, nous attendons une croissance graduelle de la production. L’excédent commercial du Brésil a augmenté grâce à la croissance des exportations de 4,3 % en avril. Le 30 avril dernier, le COPOM a abaissé de 100 pb son taux directeur pour le porter à 10,25 % en soulignant toutefois l’amélioration de l’activité domestique et la diminution de l’aversion au risque au niveau global.

Nous restons positif sur le Brésil.

En effet, le renouement avec la croissance devrait être mené par l’économie domestique qui bénéficie de taux d’intérêt bas et de stimulus fiscaux. Aussi, le secteur des matières premières, représentant plus de 57 % de l’indice MSCI Brésil, est soutenu par la diminution de l’aversion au risque au niveau global et par la stabilisation de certains PMI. La bourse brésilienne a déjà rebondi de plus de 65 % depuis son plus bas à la fin du mois d’octobre. Les dernières données concernant les flux de capitaux montrent que le récent rally de l’indice Bovespa a été méné par les investisseurs étrangers. En effet, au mois d’avril ils ont acheté pour 1,7 milliards de dollar d’actions brésiliennes ce qui représente trois fois le niveau du mois de mars et le plus haut depuis un an. Par ailleurs, les multiples de valorisation sont devenus moins attractifs du fait de la forte progression des bourses et de la relative stabilité des révisions sur la croissance bénéficiaire.

Depuis hier (20 Oct) Taxe de 2 % sur les investissements étrangers …

http://www.cnbc.com/id/33401552/site/14081545?__source=yahoo|headline|quote|text|&par=yahoo

Bonjour à tous, et merci pour vos contributions toujours aussi intéressantes.
HSBC GIF Brazil a connu un trou d’air aujourd’hui avec -4,41% mais les marchés se sont repris et sans doute remontée du fonds dès demain. J’avoue que je ne m’attendais pas à une telle performance au cours des derniers mois!

L’impact est absorbé aprés une chute du Bovespa hier de ~ -4,6 % puis remontée à ~ -2,8% (clôture). Il remonte de 2,26% aujourd’hui. C’est apparemment déjà trop tard pour se positionner…

too late ! J’ai arbitré à l’achat le 19 !
Bonne soirée…


Le Brésil taxe certains investissements étrangers
[ 21/10/09 ]

Le ministre des Finances brésilien, Guido Mantega, a annoncé hier l’entrée en vigueur d’une nouvelle taxe de 2 % sur les investissements d’origine étrangère sur les marchés boursiers et en bons du Trésor. Il a aussitôt souligné qu’elle ne toucherait pas les investissements étrangers (IDE) et les autres entrées de capitaux améliorant la productivité des entreprises locales. Le but de cette taxe est de « prévenir les spéculations excessives et la hausse du real »,a expliqué le ministre. Une hausse qui pénalise les exportations brésiliennes et risquerait à terme de casser la reprise.

La devise brésilienne a gagné 31,4 % face au dollar cette année. Avec 1 dollar à 1,74 real, elle flirte désormais avec ses niveaux d’août 2008. D’autre part, la Bourse de São Paulo, qui avait brutalement dévissé à l’automne 2008, a rebondi tout aussi brutalement, avec une hausse de quelque 68 % depuis mars dernier. La surchauffe n’est pas loin et la banque centrale du pays a déjà averti du risque de formation de bulles de prix des actifs.

Mesures de relance
Les raisons du phénomène sont simples. Si la première économie latino-américaine a sombré dans la récession début 2009, la reprise est déjà là et la plupart des experts prédisent pour 2010 une croissance de 4 % à 6 %, dopée par les nombreuses mesures de relance engagées depuis la fin 2008 par le président Lula. Dans le contexte actuel de surabondance de liquidités mondiales, les capitaux affluent donc de nouveau dans des proportions impressionnantes au Brésil, d’autant plus qu’il est ouvert aux investissements étrangers et très prometteur en termes de matières premières. Des flux qui poussent ainsi le real, déjà élevé, vers des sommets.

L’instauration de cette taxe vise donc à enrayer ce cycle haussier. « Cette mesure permettra peut-être à court terme de décourager les flux les plus spéculatifs. Mais elle ne réussira sans doute pas à peser réellement sur l’évolution du real »,estime Valérie Perracino, économiste chez BNP Paribas. En mars 2008, le Brésil avait déjà, pour enrayer l’appréciation de sa monnaie, instauré une taxe de 1,5 % sur les mêmes investissements, assortie d’achats de dollars par la banque centrale, avant de la supprimer en octobre au plus fort de la crise. « Cette taxe n’avait guère eu d’effet et celle qui vient d’être instaurée n’en aura sans doute pas beaucoup plus car les fondamentaux ne vont pas dans ce sens », poursuit Valérie Perracino. Est-elle pour autant inutile ? « Non, répond-elle, car elle permet d’envoyer un message à l’extérieur, en signifiant que le Brésil souhaite décourager ce type d’entrée de capitaux. » Elle ne cherche en revanche en aucune façon à pénaliser les IDE, comme l’a rappelé hier le chef du gouvernement, Dilma Rousseff.

Mais il s’agit aussi et surtout pour le gouvernement d’envoyer un message à destination des chefs d’entreprise brésiliens, dont un real trop fort risque de briser la confiance renaissante en mettant à mal leur compétitivité à l’international.

Glissade des devises émergentes sur des rumeurs d’intervention
[ 23/10/09 ]

Les devises à haut rendement ont été chahutées, alors que l’appétit pour le risque vacillait. Après le geste du Brésil, les rumeurs d’intervention des pays émergents vont bon train. Le yuan chinois, lui, va au contraire être bientôt moins contraint.
Le reflux de l’appétit pour le risque, symbolisé par la baisse des marchés boursiers, a hier redonné un peu d’air au billet vert et pénalisé les devises à haut rendement. Les monnaies des pays exportateurs de matières premières et les devises émergentes ont fléchi de manière significative : dans l’après-midi, le rand sud-africain menait la baisse, avec un recul de 1,8 % contre le dollar, suivi de la roupie indonésienne (- 1,6 %), du dollar canadien (- 1,2 %), du peso colombien (- 1,2 %) et du won coréen (- 1,1 %). Les devises à haut rendement sont celles qui ont pleinement profité cette année de la résurgence des espoirs de reprise économique. Les dollars des antipodes se sont ainsi envolés de plus de 30 % contre le billet vert depuis janvier, portés par le rebond des cours des matières premières et la perspective de hausse des taux précoces - qui s’est d’ailleurs matérialisée par un premier tour de vis monétaire en Australie. Parmi les monnaies émergentes, le real brésilien s’est adjugé 33 %, le rand 24 %, la roupie indonésienne 18 %, le peso colombien 17 %. Ce classement est toutefois faussé par les interventions de plusieurs pays sur le marché des changes. Plusieurs banques centrales asiatiques se sont livrés à cet exercice, comme la Corée, qui a, semble-t-il, acheté des dollars au début du mois.

Le Brésil sévit
Les inquiétudes des pays émergents sur le niveau des taux de change restent fortes, puisque la hausse de leurs monnaies fragilise leur compétitivité. Même le Brésil, dont l’économie affiche une solide résistance, a décidé de sévir : le géant émergent a annoncé en début de semaine qu’il appliquerait une taxe sur les achats de titres réalisés par des investisseurs étrangers, afin de freiner la flambée du real. Celui-ci a chuté de 2,6 % à la suite de cette annonce. « Des rumeurs démenties par le ministère des Finances ont aussi circulé au sujet de la Corée ; il s’agissait de limiter les prêts en devises étrangères octroyées par des banques non coréennes à leurs filiales dans le pays », rapporte Sébastien Barbe, chez Calyon. « La reprise de ces flux est l’une des explications de la hausse du won. » Le stratège estime d’ailleurs que les autorités vont certainement continuer de freiner la progression de la monnaie. Enfin, le gouvernement sud-africain a nié envisager l’adoption d’un taux de change plus ou moins fixe, comme l’évoquait un média local. La Chine, qui a mis fin à l’appréciation du yuan contre le dollar en juillet 2008, pourrait au contraire bientôt revenir à une certaine flexibilité de sa devise et la laisser reprendre un peu de hauteur. Le message du Conseil de l’Etat chinois, qui souligne la nécessité de maîtriser l’inflation, va dans ce sens. Selon Calyon, le changement pourrait intervenir dès le début de 2010.

Il n’y a aucune raison d’investir plus en France qu’au Brésil", selon Marc Girault (HMG) : (Newsmanagers.com) - 16/10

Aujourd’hui, il y a des pays qui présentent toutes les caractéristiques de pays en voie de développement ou du tiers monde, et qui sont en réalité des pays dits développés, a démontré Marc Girault, l’un des fondateurs de la société de gestion HMG Finance, au cours d’une présentation. Et c’est le cas de… la France, qui affiche notamment une dette collective accumulée de plus d’un an de PNB. A contrario, un pays comme le Brésil, au vu de son taux de chômage, de sa croissance, de sa balance commerciale, etc., apparaît comme un pays développé bien géré.

Ainsi, pour Marc Girault, « il n’y a aucune raison de continuer à investir plus en France qu’au Brésil, si ce n’est à cause du fameux biais de proximité psychologique qui fait apparaitre l’investissement le plus proche géographiquement comme le moins risqué ».

Quel que soit le scénario économique envisageable, les pays émergents s’en sortent mieux que les pays occidentaux. « En effet, les Etats sont moins endettés, leurs consommateurs sont moins endettés que ceux des pays occidentaux et ils jouissent d’une bonne démographie qui tire la croissance », a expliqué le gérant de HMG. De plus, leur population se trouve dans la situation de la population européenne de l’après-guerre : elle découvre l’accès à la consommation et à l’investissement personnels, et ses besoins à satisfaire restent énormes.

Pour Marc Girault, le risque pays n’est donc plus là où on le croit. Pour autant, investir dans des marchés émergents dont on ne connaît pas la langue peut s’avérer compliqué. Parallèlement, l’Europe conserve de véritables numéros un mondiaux. Pour réconcilier tout cela, Marc Girault investit, au travers de son fonds HMG Globetrotter, dans les filiales cotées à l’étranger des grands groupes français ou européens ou dans les sociétés françaises ou européennes dont l’activité s’exerce essentiellement à l’étranger. « Ces sociétés sont bien placées pour capter la croissance de ces marchés », estime le gérant. Elles valent en général le même prix en ratio que leurs maisons mères, avec des rentabilités largement supérieures.

Ce fonds (HSBC Brazil) a une volatilité impressionnante: au 28/10/08 au moment où mon AV Linxea se situait au 3ème sous sol, j’étais à -56% avec une VL de 10,44.
Aujourd’hui la VL est à 23,92 soit depuis +130%. Heureusement que je n’ai pas vendu au plus bas. Reste à savoir quand il faudra engranger les pépites! C’est une question que beaucoup doivent se poser. Je crois qu’il y a encore un peu de marge. J’ai constaté que les fins d’année étaient plutôt propices à la hausse.

Bonsoir et merci pour tes conseils, Lupi.
mon PRU est de 18,35 et HSBC Brazil pèse environ 12%. je pense attendre encore un peu avant d’alléger. Je pense que le Brésil a des atouts importants et que l’année 2010 devrait être bonne. Mais avec ce type de fonds il faut s’attendre a des secousses.Le parcours 2009 est lui impressionnant!
sur Bourso Vie j’ai initié une ligne CAAM Latin America qui fait la part belle au brésil mais qui est par nature diversifié sur l’Amérique latine.

Vendu fin septembre pour se protéger, l’idée d’en prendre un peu à nouveau me trotte (allez, 2%)… Juste pour voir son comportement.

Mais n’était il pas entendu en septembre que Inde Brésil et autres devaient faire preuve de méfiance, car sur valorisation??? Qu’une baisse normale des cours aurait lieu…

On continuerait donc à acheter en novembre du déjà suracheté en septembre !?

Je ne suis pas chien, mais mon nez me dit d’écouter les vieux conseils oubliés de la rentrée !

En outre les formes des graphiques me font plus penser à un sismographe en plein seisme, qu’à des courbes boursières. Attention à la 2nd secousse (la pire).

bonjour LOUPI
ayant zappe l’amerique latine et plus particulierement copacabana, si je veux jouer en linxea evolution quel fond me conseillerait tu ? ou alors faut il attendre debut 2010 ? ou alors je retourne chez miss russie ?

Bonjour Loupi.Pardonne au néophyte que je suis ,mais qu’appelles-tu "P R U " ? Et le tableau cvi-dessus représente t il les Sicav les plus performantes et par ordre décroissant? Merci pour ta réponse et bonne journée .Que veux dire Alain ,opar exemple ,quand il dit que son PRU est de 18,35? Merci encore.

bonjour LOUPI et dehirsh
le probleme LOUPI c’est en fait que je voudrais diversifier geographiquement, et l’amerique latine j’ai jamais ete bien que je suive sa progression hallucinante depuis mars, mais que je mefie beaucoup des" stars" et je me demande encore jusqu’ou ca peut monter comme ca ?
Ca sent le pschitttttttttt a retardement ?

[quote=« dehirsch »]

Bonjour Loupi.Pardonne au néophyte que je suis ,mais qu’appelles-tu "P R U " ? Et le tableau cvi-dessus représente t il les Sicav les plus performantes et par ordre décroissant? Merci pour ta réponse et bonne journée .Que veux dire Alain ,opar exemple ,quand il dit que son PRU est de 18,35? Merci encore. [/quote]

Dans l’accès e-cie vie du contrat Linxea Vie apparait dans le tableau des UC une colonne, prix de revient.
Cela doit correspondre à la colonne prix moyen d’achat dans l’accès VIP.

Bonjour Loupi

Vous dites avoir relevé des fonds manquants : ce n’est pas normal
les avez vous notés ?
Bien à vous

bonsoir tlm
je confirme il n’y a pas de fidelity korea dans evolution, pour les autres je ne sais pas ,g pas regarde.

Merci Loupi pour ces infos

Ca ne fait pas de doute que Dilma sera élue le weekend prochain.
Lula restera dans son ombre (ce que rassure les classes aisées) pour réapparaitre aux prochaines élections (2014, il me semble).

Faudrait juste pas qu’elle oublie que sans lui, elle n’est pas grand chose…

source : Stratégie Marchés émergents de JP ASSET MANAGEMENT d’OCTOBRE 2010…

bonsoir jp24 et LOUPI
pour moi il n 'y a jamais eu la question de savoir quand j’allais partir…du bresil !!!

lolo

salut à tous,

TEMPLETON LATIN AMERICA FUND A : fond investi à 62% sur le Brésil.

Et si l’on en croit ce graphique, l’indice Brésilien est proche d’un support, c’est intéressant

Par contre, le fond Templeton Latin America n’a fait que monter ces dernières semaines… et sa courbe n’a rien à avoir avec l’indice…

http://weinstein-forcastinvest.net/wp-content/uploads/2009/10/normal_1150520022_30.jpg