Les plus grands retournements de veste sur Bitcoin
Depuis sa création en 2009, Bitcoin a suscité des réactions allant de l’enthousiasme à la méfiance la plus profonde. Certaines personnalités ou institutions se sont d’ailleurs montrées particulièrement véhémentes à son égard… surtout au début! Ah, la peur… Sentiment puissant s’il en est ! Tellement puissant que face à quelque
Depuis sa création en 2009, Bitcoin a suscité des réactions allant de l’enthousiasme à la méfiance la plus profonde. Certaines personnalités ou institutions se sont d’ailleurs montrées particulièrement véhémentes à son égard… surtout au début!
Ah, la peur… Sentiment puissant s’il en est ! Tellement puissant que face à quelque chose qu’il ne comprend pas, l’Homme se réfugie en général en adoptant deux attitudes assez classiques : l’agressivité et/ou la critique.
L’agressivité peut alors se traduire par :
- Des attaques verbales, visant Ă repousser la source de la peur.
- La critique, qui de son côté consiste à dénigrer ou à minimiser l’objet de la peur, afin de réduire son importance perçue.
Très exactement ce qui est arrivé à Bitcoin à ses débuts, et qui continue d’avoir lieu aujourd’hui parmi les plus sceptiques. Mais pourquoi?
Une absence de contrôle jugée insupportable ?
Actif décentralisé, fruit d’une technologie nouvelle (la blockchain), infalsifiable, incontrôlable, souverain… Trop, beaucoup trop à supporter pour les représentants de la finance traditionnelle ! Cette finance qui, au contraire, aime bien avoir le contrôle sur les masses et leur argent et faire sienne le proverbe québécois : « Quand on contrôle l’argent, on contrôle les hommes »
Pourtant, au fil du temps, alors que Bitcoin continuait d’exister et même de prospérer malgré les prédictions de son échec imminent, certaines de ces voix critiques ont commencé à changer d’avis. Opportunisme ? Réel changement d’avis ? Quoi qu’il en soit, voici une petite liste des citations d’anciens « haters » qui ont totalement (ou partiellement) retourné leur veste :
Peter Schiff - économiste et entrepreneur américain, président de Euro Pacific Capital Inc.
Avant : « Je me suis posé la question de savoir si j’allais pas y mettre 10 000 ou 50 000 dollars et puis je me suis dit, non, tout ça est ridicule et je suis passé à autre chose. »
Maintenant : « Est-ce que j’aurais aimé prendre la décision d’y investir 10 000 $, 50 000 $, 100 000 $ ? Bien sûr, ça vaudrait des centaines de millions maintenant ! »
Donald Trump - ancien président et candidat à la prochaine élection américaine
Avant : « Je ne l’aime pas parce que c’est une monnaie qui vient concurrencer le dollar. Je ne permettrai pas aux pays de s’affranchir du dollar. »
Maintenant : « Je vois des gens qui veulent payer en bitcoins, et c’est quelque chose d’intéressant. Je peux donc m’en accommoder d’une manière ou d’une autre.»
Jim Cramer - expert financier et animateur de Mad Money sur CNBC
Avant : « Bitcoin est sur le point de s’effondrer. »
Maintenant : « Bitcoin est une merveille technologique et ne peut pas être tué.
Mark T. Williams - professeur de finance à l’Université de Boston
Avant : « Supposer que la monnaie peut être générée par ordinateur, gérée de manière décentralisée et en dehors du système et des contrôles de la banque centrale est ridicule. »
Maintenant : « La probabilité de succès est faible, mais si cela réussit, la récompense sera très importante. »
Joe Weisenthal - ancien rédacteur en chef de Business Insider
Avant : « Bitcoin est une blague et n’a pas de valeur intrinsèque. »
Maintenant : « Il est faux de dire que Bitcoin n’a aucune valeur. Il existe des preuves que cela est faux. »
Mis Ă jour le 10 mai 2024
Alexandre Panizzo