Au regard de la dette abyssale de la France, devons-nous nous inquiéter de nos placements, notre épargne, quels placements privilégier pour se protéger en cas de crise ?
Je suis assez d’accord avec votre point de vue Norayk ! Comme nous sommes au milieu de l’échiquier, j’espère que la bonne stratégie sera de parler
et commercer avec ceux qui détiennent les matières premières et les énergies, car sans énergie nous n’iront nulle part ! Il va falloir faire preuve de diplomatie. Le monde multipolaire se dessine sous nos yeux. Nul besoin d’être visionnaire, juste comprendre le monde de demain. Je suis toujours étonnée que personne ne s’en inquiète…
Bonjour,
Oui il faudrait un nouveau De Gaulle.
L’éclatement de l’europe serait une excellente nouvelle.
L’arrivée massive des pays pauvres ex-communistes nou tue à coup sûr.
Renault va faire fabriquer sa twingo électrique en Slovénie parce que là-bas les salaires sont bas. le dumping social et fiscal et la volonté d’accueillir toute la misère du monde ça nous achève de manière certaine.
bonjour
Dette publique des Etats membres de l’UE en pourcentage du PIB (2e trimestre 2023) :
Nation Dette en % du PIB
Belgique 106,0
Bulgarie 21,5
Tchéquie 44,3
Danemark 30,2
Allemagne 64,6
Estonie 18,5
Irlande 43,1
Grèce 166,5
Espagne 111,2
France 111,9
Croatie 66,5
Italie 142,4
Chypre 85,3
Lettonie 39,5
Lituanie 38,1
Luxembourg 28,2
Hongrie 75,2
Malte 50,7
Pays-Bas 46,9
Autriche 78,6
Pologne 48,4
Portugal 110,1
Roumanie 48,2
Slovénie 70,5
Slovaquie 59,6
Finlande 74,6
Suède 30,7
UE 83,1
Le problème de la France c’est sa culture de l’assistanat. Il faut des aides pour tout et même maintenant pour recoudre les vieux vêtements…
L’accueil de toute la misère du monde ça coute un bras (hébergement, avocats, frais de police, de justice, resto du coeur…).
L’éducation, la santé, le logement : tout va mal alors qu’on a une fiscalité record que nous tous essayons de contourner pour éviter ce racket.
Les élus locaux dépensent largement pour être réélus : nombreux aménagements, constructions de salles en tous genres avec pourtant une économie asphyxiée.
Fonctionnaires territoriaux et élus pléthoriques (mairies, départements, régions, inter com).
Regardez l’Europe de l’Est qui vit sur notre dos (dumping fiscal, social, aides UE), son endettement est faible.
bonjour,
Oui une débilité technocratique dont la France a le secret.
Le suivi de cette idiotie par des fonctionnaires doit couter cher pour un truc qui relève davantage d’un CCAS communal que des missions régaliennes de l’état.
On touche le fond.
Bonjour,
D’autres pays (USA notamment 33 000 milliards $ de dettes) ont une dette abyssale.
Personne ne remboursera jamais ces dettes, on fera fonctionner la planche à billet des banques centrales qui « rachèteront » de la dette.
Ce qui aura comme conséquence de faire rebondir très fortement l’inflation.
Ou encore on peut imaginer une crise majeure de l’Euro en puissance 10 de ce que nous avons connu avec la Grèce…
On peut imaginer aussi que l’Euro ne tienne pas le coup tout comme l’Union Européenne d’ailleurs.
Nous concentrons tout de même beaucoup d’handicaps: Croissance très molle même avant la crise, chômage, retard technologique, incapacité militaire, économique et politique sans les USA, dépendance énergétique et pour les matières premières, démographie vieillissante et besoin d’une immigration (subie) pour la main d’œuvre, proximité des zones de guerre et de tension, désindustrialisation, des ambitions supplémentaires d’élargissement (Ukraine, Géorgie, Moldavie), pic du populisme et des extrémismes, les populations qui se désintéressent de la vie politique car ne se reconnaissent pas dans la classe politique qui se voit plus grosse qu’elle ne l’est (cf Lafontaine : La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le Bœuf), l’ambiance presque insurrectionnelle par endroit, …
Si on cherche bien, on trouvera peut être quelques points positifs aussi.
Pour les USA c’est un peu plus différent puisque grâce au dollar, ce sont les autres qui financent leurs dettes…
En plus, ils sont en avance technologiquement, économiquement, militairement et sont autonomes en matières premières, l’énergie en tête. Ce qui n’est pas le cas de l’Europe. L’année prochaine, ils auront aussi l’embarras du choix entre Trump et Biden.
Il faut néanmoins se méfier aussi du changement des paradigmes et des équilibres globaux qui sont entrés dans un période de changement progressif mais profond. Nous verrons ce que ça va donner dans la décennie qui vient. L’occident se voit encore au centre du monde mais les autres ne le voient plus du tout de cet œil. Et cela devient un problème pour nous pendant que le reste du monde se débarrasse progressivement de son complexe d’infériorité.
La dette (financement) américaine est essentiellement détenue par les chinois et le Japon. Ils n’en veulent plus.
Les BRICS élargis, se détournent aussi du dollar. Un nouvel ordre mondial est en train de se mettre en place.
Jusqu’à maintenant nous innovions et nous vendions à ces pays les produits que nous leurs faisions fabriquer avec les matières premières, l’énergie et la main d’œuvre que nous n’avions pas. Aujourd’hui, ils détiennent à la fois les moyens de production et le marché. L’équation de dépendance entre ces pays et l’occident est en train de changer. Pas sûr que la planche à billet seule soit suffisante pour traiter tous nos maux.
Il nous faudrait un nouveau de Gaulle…
Ou plutôt un nouveau de Gaulle pour l’Europe.
Comme souvent, je suis bien optimiste ce soir…
A propos du bonus réparation des vêtements, si vous ne l’avez pas vu, je vous conseille vivement de regarder ce passage de 1mn34s sur TF1. Vous comprendrez tout…
Bonus réparation vêtements
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Sarkozy lorgnait un budget excédentaire
Le programme de stabilité 2009-2012 distinguait un scénario « haut » visant un excédent public de 1,3 % du PIB à la fin du quinquennat. Le scénario « bas » tablait sur un solde public à l’équilibre. La crise financière, puis économique, qui a touché la France comme le reste du monde, a finalement creusé le déficit public à 4,8 %
Hollande voulait se rapprocher de l’équilibre
Dans le programme de stabilité 2013-2017, l’administration Hollande s’engageait à rendre un solde public quasiment à l’équilibre à la fin de son mandat (- 0,7 % de PIB) alors qu’il s’établissait à 4,8 % en 2012. Le déficit a bien été réduit, à 2,6 % en 2017. Mais, l’objectif n’a pas été atte
Macron visait un excédent budgétaire
Le programme de stabilité 2018-2022 promettait de changer le déficit public (2,6 % en 2017) en excédent à la fin du quinquennat. L’objectif d’un solde public à + 0,3 % n’a jamais été atteint. En 2022, le déficit public avait plongé à 4,7 %, en raison du « quoi qu’il en coûte » pour répondre à la crise.
Programme de stabilité envoyé à Bruxelles pour 2027 :
Dette : 108, 3 du PIB
Déficit public : 2, 7 % du PIB
Taux de prélèvements obligatoires : 44, 4 %
Ma conclusion : rien à espérer avec en 2027 un montant des intérêts de la dette autour de 72 Milliards , qui sera le premier budget de l’état
Je pourrais continuer avec aujourd’hui :
Paris, plus mauvais élève qu’Athènes ou Lisbonne