Arbitrage ETF sur Spirit 2

Bonjour,

Aujourd’hui lundi un de mes ETFs est en train de monter. Si je décide de vendre aujourd’hui pour arbitrer vers le fonds euro, quel date de valeur de vente sera prise en compte? La de vendredi, la d’aujourd’hui au moment de passage de l’ordre, la de clôture d’aujourd’hui?

Celle de vendredi est la que se trouve avant de valider et cela m’étonne beaucoup.

Est-ce que quelqu’un peut aider?

Merci.

En CTO c’est la même chose, vouloir prédire le marché est tout aussi improductif en moyenne. La bonne raison de changer une allocation, c’est si son profil change (horizon de placement, aversion au risque…)

Bonjour

Si vous réalisez l’arbitrage maintenant, le cours pris en compte pour la « vente » de l’ETF sera son cours de clôture de mardi ou mercredi (Avenir c’est J+1 mais il me semble que Spirit c’est J+2, à confirmer).

Votre question est assez « surprenante » : une AV, c’est pas un compte de trading où on essaye d’optimiser ses entrées et sorties comme on pourrait essayer de le faire (souvent sans grand succès) sur un CTO ou un PEA. Une AV, c’est fait pour faire du buy and hold sur des années, des décennies entières. Les variations au jour, à la semaine et même au mois n’ont alors strictement aucune importance. Ou bien, c’est que vous avez mis en actions de l’argent dont vous avez besoin à court terme, et dans cas cas c’est une bien mauvaise pratique.

Cordialement.

C’est votre choix et votre argent, donc c’est vous le maître à bord.

Mais j’insiste vraiment : c’est un non sens de vouloir faire du « market timing » en daily avec une AV.
Et pas seulement à cause du délai d’arbitrage.
La « magie » des fonds indiciels, c’est leur espérance haussière sur le long terme (cela tient, en plus de leurs faibles frais, à leur composition qui comprend forcément les « bonnes » actions, au biais mathématique qui veut que la hausse maxi d’un titre est infinie tandis que sa baisse maxi est bornée, au calcul de l’indice en pondération de la capitalisation boursière et au renouvellement de la composition de l’indice qui sort régulièrement les « mauvais » titres pour en remplacer par d’autres qui contiennent peut être un futur champion).
Investir en fonds indiciels, c’est gagnant sur la durée, en profitant des périodes de baisse pour faire du rebalancing vers le fonds indiciel et en le laissant monter littéralement « pour toujours ».

Je ne sais pas depuis combien de temps vous êtes investisseur, probablement pas depuis très longtemps vu la question posée au départ. Mais je peux vous garantir que les probabilités sont contre vous, faire du market timing (être bon deux fois à l’entrée et à la sortie), personne n’y arrive sur le long terme. Et ce fonds que vous vendez maintenant, il sera très probablement plus haut dans quelques mois. Quand allez vous re rentrer ? A la prochaine baisse ? Et si elle ne vient pas ? Ce que vous faites n’est pas optimal, tous ceux qui ont un peu de « bouteille » sur l’investissement passif vous le diront.

Pour finir, l’investissement long terme en indiciel, c’est 20% de technique, 80% d’émotion et d’estomac. Actuellement, c’est votre émotif qui parle dans le contexte boursier actuel, surement pas votre raison.

Bon chance quand même.

[quote=NW58301]

Raison de plus si vous avez vécu le bear market de 2000 ! Vous devriez avoir appris depuis cette époque très « formatrice » (je débutais à cette époque). C’était une occasion d’une vie (avec la période 2008/2009) d’accumuler au maximum des fonds indiciels « en soldes » à ce moment là. Tous les fonds indiciels que vous auriez accumulés à ce moment là (SP500, CAC40 etc …) ont été multipliés par quasiment 10 depuis (dividendes réinvestis bien entendu). Quelle est la logique de faire de l’arbitrage pour des variations de 8% à court terme sur des fonds indiciels ? Aucune ! En 2002/2003, vous avez revendu vos fonds après 8% de hausse ? Si oui, c’était une grosse erreur ! Un fonds indiciel, c’est fait pour capturer sur le long terme le rendement moyen des marchés (soit environ entre 8% à 12% en rendement composés sur le long terme), c’est l’anti thèse d’un swing trading à la semaine pour capturer le « bruit » du marché.

Je vous souhaite naturellement de réussir dans vos investissements. Mais si je prends la peine de vous répondre longuement, c’est que votre attitude illustre parfaitement ce que J. Bogle (le premier qui a mis à disposition les fonds indiciels pour les particuliers et grâce à qui nous pouvons aujourd’hui avoir des coûts réduits sur nos investissements) redoutait. Il était absolument contre le fait que les fonds indiciels soit disponibles sous forme d’ETF. Car il craignait que les particuliers, tentés par la facilités d’échanger les ETF en bourse, ne soient tentés de faire du trading avec les ETF indiciels, persuadés qu’ils puissent faire du market timing. Or, s’imaginer que l’on sait deviner les points hauts et les points bas, ça ne marche pas, personne n’y arrive !

J’arrête là, bonne continuation.

Il y a des ETFs pas accessibles dans un PEA mais qui sont disponibles dans une AV.

Avec la volatilité actuelle, laisser passer des variations de +/- 8% à cause d’un mauvais timing me semble du gâchis.

Je me fixe un objectif pour du long temps mais, si la moitié de mon objectif est attente dans un délai beaucoup plus court qu’attendu, je vends la moitié de ma position et je suis prêt à réinvestir sur le même ou sur un autre support.

Je pense que c’est assez rationnel. Ayant souffert de plein fouet la crise de 2000 je sais aussi de quoi je parle. Par contre, sur l’assurance vie j’ai seulement vendu des ETF avec Suravenir et pas encore avec Spirit.

En 2000, je n’avais pas accès à des ETF dans mon PEA et en plus les frais était payés par ligne. Un collègue et mou rêvaient d’acheter toutes les actions du CAC-40 mais cela coutait une fortune et il fallait trier. La claque que je m’ai pris pour avoir choisi Altran au lieu de Alten …

Je ne pense pas que vous devriez vous faire des soucis pour moi, mais j’apprécie vos conseils.

Merci à tous les deux.

Pour vous rassurer, j’ai mon DCA en place, mais cela ne m’empêche de renforcer quand les cours baissent et d’alléger quand ils montent. Cela revient à traiter d’optimiser le DCA en achetant plus quand le cours est plus bas et en achetant moins quand il est haut. Bien sur, cela implique qu’à différence de l’année 2000, je ne suis pas investi à 100% et suis satisfait avec un rendement moindre.

Je vous accorde que cela peut se faire automatiquement si le contrat prévoit des arbitrages automatiques entre fonds euros et vos ETF. Cela n’est pas le cas de Spirit 2.