Amérique latine

Transmis par DAC

06.05.09 BNP AM

L’économie mexicaine étant déjà particulièrement affectée par la crise internationale présente de nouveaux risques dus à l’apparition de la grippe A. Malgré la hausse des dernières données du PMI, l’impact de l’épidémie compromet toute amélioration de l’activité au cours du second trimestre, motivant le gouvernement à réviser à la baisse ses anticipations pour la croissance 2009 à -4,9 % et à annoncer un nouveau plan de relance. En conséquence, le marché attend une poursuite de l’assouplissement monétaire en dépit d’un taux d’inflation supérieur à sa cible.

Nous restons très prudents sur le marché mexicain en raison de sa très forte exposition à la consommation domestique, qui subit toujours les conséquences du ralentissement américain et de l’impact de la grippe A. La défiance concernant l’épidémie devrait lourdement impacter le secteur du tourisme, qui représente la troisième source de revenu du pays. Aussi, les estimations de croissance des bénéfices ont fortement chuté.

impressionnant le Mexique depuis septembre 2010

Bien vu JP !!!
Je vais regarder ce qu’on a comme fond Mexique, mais à priori, ça ne me dit rien du tout.

D’après vous, quel est le meilleur fond Amérique Latine

  • BGF LATIN AMERICAN FUND A2 (LU0171289498)
  • SSgA Emerging Latin America Alpha Equity Fund (FR0000027112)

SSgA semble mieux performé ces derniers temps (mais pas forcément historiquement), et il a moins de frais.

Qu’en pensez-vous ? Y aurait-il d’autres support d’investissement ?

[quote=« xlr8r »]

D’après vous, quel est le meilleur fond Amérique Latine

  • BGF LATIN AMERICAN FUND A2 (LU0171289498)
  • SSgA Emerging Latin America Alpha Equity Fund (FR0000027112)

SSgA semble mieux performé ces derniers temps (mais pas forcément historiquement), et il a moins de frais.

Qu’en pensez-vous ? Y aurait-il d’autres support d’investissement ? [/quote]

Bonjour xlr8r et à tous,
je lorgne pour le moment sur FF latin america (LU0050427557) et SSgA Emerging Latin America Alpha Equity Fund (FR0000027112).

FF a été plus performant l’année dernière…

Bonjour, Cimazur,

[quote=« Cimazur »]

Une analyse de Blackrock sur le Brésil[/quote]

Merci pour ce document. A prendre avec des pincettes quand même en sachant que c’est le gérant d’un fonds Amérique Latine qui donne son avis…
@+

Bel article, un peu long. Mais le titre résume bien. Je crois que la politique et encore moins le populisme qui dénigre l’argent n’offrent aucune réponse aux épargnants qui sont avant tout des salariés et je dirai même des petits salariés qui économisent 100 euros par 100 euros chaque mois. En imposant l’épargne on impose deux fois puisque le salarié a déjà payé ses impôts sur le revenu…Le populisme a ceci de dangereux, c’est celui d’appauvrir encore plus les petits épargnants. Mais il a ceci de démagogique, c’est celui de faire croire aux « démunis » et aux « précaires » que de cette façon en taxant tout ce qui bouge, on va rendre tout le monde plus heureux. C’est le contraire qu’il se passe, le déclin économique (cf l’Amérique Latine). L’économie c’est comme la vie, c’est un équilibre souvent difficile à trouver.

Le Venezuela … un exemple !!!

http://www.atlantico.fr/decryptage/merci-qui-comment-venezuela-passe-15-ans-statut-pays-plus-riche-amerique-sud-celui-ayant-plus-difficultes-christian-saint-3008718.html/page/0/1

Sa richesse était toute relative.

Je n’y suis jamais allé, mais des amis m’ont raconté que des hordes de gamins pickpockets harcelaient et dépouillaient les touristes attablés aux terrasses des cafés. Et c’était il y a bien plus que 15 ans. Ça a dû faire de beaux ados et de splendides trentenaires…

Les matières premières sont une malédiction pour la plupart des pays qui en possèdent.

Le Brésil n’est pas mal non plus, dans le genre

**Un petit bilan 2009 qui " arrache sa mère " … vite fait ? Bon , d’accord … **

Le gagnant ? Il est disponible pour tous les petits LinXea’s , euh … qui aiment la SAMBA . Cherchons voir …

L’Amérique Latine en 2011

Brésil: retournement de tendance ?

Brésil: Indice de la production manufacturière

Résumé de la conclusion (en anglais dans le texte): Selon l’Indice de la Production Manufacturière (PMI, prononcer Pis Aime Aïe! aucune allusion à des déboires amoureux, NdC), l’activité économique au Brésil a renforcé son élan pour le 3ème mois d’affilée en février. L’indice principal a grimpé de 53,1 en janvier à 54,6 en février, et atteint ainsi son plus haut depuis le 1er trimestre de l’année dernière. Si on considère que la plupart des économistes voyaient l’économie ralentir en début d’année, le fait que le PMI retrouve les niveaux de début 2010, lorsque l’économie brésilienne avançait au pas de charge, constitue une surprise. L’augmentation relevée tant dans la production que les nouvelles commandes suggère une large expansion de l’activité économique. Cependant les nouvelles sur le front de l’inflation sont cause d’inquiétude, car à la fois les prix d’achat et les prix de vente grimpent significativement.

Une analyse de Blackrock sur le Brésil

Bonjour pj101,

[quote=« pj101 »]

sachant que c’est le gérant d’un fonds Amérique Latine qui donne son avis…[/quote]

Bien sûr la couleur (ROUGE) est annoncée. Je dis toujours que ce qui importe ce sont les chiffres économiques ou financiers (flux de capitaux, par ex.), pas les « sentiments » de Pierre ou Paul, même sincères (et pour les gérants il n’est pas sûr qu’on puisse leur faire ce crédit-là).

Bien à toi,

Cimazur

Amérique latine – Grandeur et décadence des régimes économiques populistes
17 février, 2017

Dans la dernière édition de Global Macro Shifts, l’équipe Templeton Global Macro analyse l’échec des gouvernements populistes en Amérique latine et les enseignements importants que peuvent en tirer les pays développés. Michael Hasenstab propose ici un résumé de l’analyse complète de son équipe.

Michael Hasenstab, Ph.D.
Vice-président exécutif, gérant de portefeuille
Directeur des investissements
Templeton Global Macro

Depuis quelques années, les idées populistes ont le vent en poupe dans de nombreux pays du monde. Si les définitions du populisme varient en fonction des personnes, pour notre part ce terme désigne les politiques promettant des solutions rapides aux problèmes, souvent de nature économique, mais sans les contraintes douloureuses qui accompagnent généralement les traitements plus classiques. Ces derniers consistent globalement à réduire les déséquilibres macroéconomiques au moyen d’outils qui sont notamment des politiques budgétaires et monétaires prudentes, la libéralisation du commerce, la déréglementation et l’ouverture vers l’intégration économique mondiale.

Au lendemain des nombreuses crises qui ont jalonné ces dix dernières années, ces remèdes traditionnels sont de plus en plus considérés comme passés de mode, et tout particulièrement dans certains pays développés. C’est dans cet état d’esprit que la majorité des électeurs britanniques se sont prononcés en faveur du Brexit, c’est-à-dire la sortie de l’Union européenne (UE) en vue de limiter l’immigration et de restaurer la souveraineté nationale en ce qui concerne le contrôle des politiques et des réglementations. Dans plusieurs autres pays d’Europe, les partis populistes et nationalistes trouvent de plus en plus d’échos favorables, ce qui crée des incertitudes quant à l’issue des élections prévues en 2017.

La campagne des présidentielles américaines a fait entendre des idées populistes particulièrement vivaces à la fois dans le camp républicain et démocrate, appelant au repli sur soi et à l’interventionnisme économique ainsi qu’à une approche isolationniste avec des propositions comme la fixation de droits de douane élevés, l’annulation ou la renégociation des traités commerciaux et des initiatives pour réduire l’immigration. En critiquant vivement l’ALÉNA et les flux migratoires en provenance du Mexique, les États-Unis ont exprimé la volonté de réduire leur ouverture vis-à-vis de l’Amérique latine. Pourtant, des mesures en ce sens seraient très dommageables à l’économie américaine en plus d’être assez paradoxales, puisqu’elles surviendraient au moment où les pays latino-américains empruntent précisément le chemin inverse et reviennent sur leurs politiques populistes pour privilégier le libre-échange et des réformes favorables aux entreprises.

Nous avons analysé l’expérience qu’ont vécue les pays d’Amérique latine depuis quelques années, en retenant trois États qui avaient choisi d’adopter une politique économique populiste : l’Argentine, le Brésil et le Venezuela. Le Brésil et le Venezuela sont en train de faire marche arrière, ce qui n’est pas le cas de l’Argentine. Il nous semble que pour tout élu tenté de succomber au chant des sirènes populistes, la comparaison de ces expériences est riche d’enseignements.

Bien sûr, les fondamentaux et les institutions des économies développées sont bien plus solides que ceux des pays sur lesquels porte notre analyse, mais nous pensons que les conséquences de politiques malavisées seraient assez identiques. Notre analyse peut donc apporter un éclairage précieux, en particulier dans les périodes comme aujourd’hui, où la tentation est grande, pour certains, de céder à l’appel du protectionnisme. De plus, nous mettons en avant des opportunités d’investissement attrayantes en Argentine et au Brésil, et plus généralement dans les pays dotés de régimes économiques solides et orthodoxes.

Les sirènes du populisme

L’illustration 1 représente les expériences de quatre pays d’Amérique latine, dont trois sont tombés dans le piège du populisme (l’Argentine, le Brésil et le Venezuela) mais pas le quatrième (la Colombie). Tous ces pays ont été affectés dans des proportions variables par la fin du supercycle des matières premières, qui a mis à l’épreuve la viabilité de leurs cadres politiques, et ceux qui avaient choisi la voie du populisme ont été pris en défaut. Le genre de mesures prises par les gouvernements les plus interventionnistes est donné à titre d’exemple dans l’illustration 1.Slide1

Les dégâts

Dans les trois pays ayant adopté des mesures populistes, celles-ci ont eu des conséquences très défavorables : l’inflation s’est envolée, le système économique a connu d’importantes distorsions, la croissance de la productivité a baissé, la manipulation des devises dans un environnement d’inflation élevée a entraîné une forte hausse du taux de change réel (ce qui a pesé sur la compétitivité), et dans certains cas, la dette publique s’est rapidement accrue.

En Argentine et au Brésil, ces dégâts commencent à être réparés ; mais l’expérience du Venezuela, qui persiste sur la voie du protectionnisme, parle d’elle-même. L’illustration 2 présente un aperçu des répercussions négatives du populisme dans ces pays, et l’on voit bien que la Colombie sort du lot grâce au maintien de politiques prudentes.Slide2

Marche arrière

En Argentine, la dégradation prolongée des conditions économiques a fini par chasser Cristina Kirchner du pouvoir au profit de Mauricio Macri en novembre 2015. Le nouveau Président argentin a été élu sur la promesse d’une grande libéralisation du système économique. Rapidement, le nouveau gouvernement a lancé toute une série de réformes, allant du renforcement du rôle des institutions au durcissement de la politique monétaire en passant par la consolidation budgétaire, la normalisation de la politique de change et la régularisation des relations internationales. Ces initiatives vastes et profondes marquent un net changement de cap et adressent un signal fort aux investisseurs internationaux : celui d’un gouvernement très impliqué dans la restauration de la trajectoire économique. À nos yeux, cette volonté de relever immédiatement les défis les plus durs a été le pilier central de la crédibilité de la nouvelle équipe au pouvoir.

Au Brésil, le virage politique a été amorcé sous l’ancienne Présidente, Dilma Rousseff, forcée par l’effondrement de sa cote de popularité et les difficultés du pays pour accéder aux financements extérieurs. Le nouveau gouvernement brésilien, sous la direction de Michel Temer, a lancé les premières étapes de la consolidation budgétaire avec l’abaissement du plafond des dépenses publiques et la préparation d’une réforme de la sécurité sociale. Les autorités ont aussi commencé à réduire l’interventionnisme afin d’atténuer les distorsions économiques, en commençant par déréglementer les prix administrés en 2015. Cette même année, l’inflation en hausse et la récession économique ont compliqué la tâche de la banque centrale ; après avoir maintenu un taux d’intérêt réel stable jusqu’à mi-2015, elle l’a laissé grimper (tout en commençant à réduire les taux nominaux) pour parvenir à baisser l’inflation en 2016. Autre aspect de cette nouvelle politique monétaire prudente : l’expansion du crédit lancée sous le gouvernement précédent a été interrompue.

En Colombie, bien que les politiques ne se soient pas réellement dégradées, le gouvernement a quand même pris des mesures pour réduire l’inflation liée à la dépréciation du peso. La politique monétaire a été durcie, des mesures ont été prises pour consolider les comptes publics et pouvoir parer les effets potentiels de la baisse des recettes liées à la chute des cours pétroliers, et enfin, des négociations ont été menées avec les Forces armées révolutionnaires – Armée du Peuple (FARC-AP) pour mettre un terme au conflit de longue date avec ce groupe de guérilla, ce qui a contribué à renforcer et sécuriser les institutions démocratiques du pays.

À l’heure où nous écrivons, les politiques populistes battent toujours leur plein au Venezuela. La population vit aujourd’hui dans des conditions très difficiles, avec un taux de chômage élevé et un accès restreint aux produits alimentaires et à d’autres ressources essentielles. Cette situation a suscité des mouvements de protestation et accru le risque d’instabilité sociale, mais n’a pas encore entraîné de changement du régime politique, ni même un ajustement. L’illustration 3 présente un résumé des ajustements mis en place (ou non) par chaque pays couvert par notre étude.Slide3

Perspectives des dix prochaines années

Le régime politique de la Colombie semble être l’exact inverse de celui du Venezuela et se caractérise par un rejet ferme du populisme. Il faut souligner que grâce au maintien de politiques macroéconomiques prudentes, la Colombie n’a souffert que de la hausse de l’inflation liée à la dépréciation de sa devise, offrant un contraste saisissant avec l’économie vénézuélienne.

En Argentine et au Brésil, même si l’ajustement des politiques vient tout juste de commencer, les espoirs sont permis. Il faudra bien sûr maintenir la dynamique pendant les prochaines années, mais dans ces deux pays, l’élément le plus important (l’engagement des élus) est bel et bien en place. Par conséquent, les bénéfices devraient être substantiels à condition que les nouvelles politiques soient maintenues.

À l’inverse, difficile d’être optimiste en ce qui concerne les perspectives du Venezuela. D’un côté, le pays a plus de réserves de pétrole que l’Arabie saoudite, et de l’autre, son économie est celle qui se contracte le plus vite au monde ; l’inflation se rapproche des 1 000 %[1] et les pénuries de produits alimentaires et de médicaments sont en train de précipiter une crise humanitaire. La situation peut encore difficilement s’aggraver.

Selon nous, ces exemples pris en Amérique latine sont riches en enseignements pour les pays développés. Nous ne sommes pas en train de dire que les États-Unis ou les pays d’Europe qui flirtent avec le populisme vont subir les sorts extrêmes décrits dans notre analyse complète ; néanmoins, ces exemples sont autant d’avertissements à une époque où le rejet des régimes économiques orthodoxes est de plus en plus palpable.

Crise en Argentine : quels impacts sur les fonds Franklin Templeton, IVO, Edmond de Rothschild AM et Carmignac investis ?

Publié le 4 Septembre 2019

A la mi-août ont eu lieu les primaires argentines, qui ont habituellement peu d’impact sur les marchés. Cette année, ces primaires ont créé un choc sur la Bourse de Buenos Aires et le Peso argentin. Nous vous expliquons pourquoi.

Que sont les primaires argentines et en quoi étaient-elles différentes en 2019 ?

Les primaires en Argentine sont obligatoires et simultanées pour tous les partis. Cette année elles ont eu lieu le 11 août. Habituellement, les primaires argentines ont pour but de sélectionner les candidats qui représenteront les différentes coalitions lors des élections. Cependant, cette année, chaque coalition n’avait présenté qu’un seul ticket (un duo composé d’un candidat au poste de président et d’un candidat au poste de vice-président). Ces primaires étaient donc un sondage grandeur nature et sont un bon indicateur avant les élections du 27 octobre prochain.

Deux grandes forces s’affrontaient lors de ces primaires : Mauricio Macri (coalition de centre droit) contre Alberto Fernández (coalition de centre gauche) avec Cristina Kirchner comme vice-présidente.

Les derniers sondages avant ces primaires annonçaient bien une victoire des kirchneristes mais avec une avance de « seulement » 3 à 7%. L’avance était finalement beaucoup plus importante puisque les kirchneristes ont une avance de 15% avec 47% des suffrages.

Quelles conséquences ces primaires ont eu sur les marchés ?

Les marchés sont favorables à une réélection de Macri qui avait entamé des réformes libérales (comme le système de change flottant qui a permis à l’Argentine d’inverser sa balance commerciale). De plus, sa réélection serait gage de continuité.

Aux vues de ces résultats, le lendemain des primaires, la Bourse de la troisième économie d’Amérique latine s’effondrait de près de -38% (-37,93%).
Dans le même temps, le cours du peso s’est effondré de -19% par rapport au dollar.
Et la banque centrale a dû augmenter ses taux d’intérêt à 74% pour contenir cette baisse.

Quel impact sur les fonds investis en Argentine ?

Malgré l’impact non négligeable de la crise argentine sur les marchés, Franklin Templeton rassure sur leur fonds Templeton Global Total Return (exposé à l’Argentine à hauteur de 6,36%). La Valeur Liquidative du fonds a tout de même perdu -2,5% la journée suivant les primaires.

Selon le gérant, la situation économique en Argentine s’est améliorée, la balance commerciale est désormais excédentaire et les réformes entreprises ces dernières années devraient être poursuivies par tout nouveau gouvernement.
Toujours selon eux, les marchés auraient déjà intégré les scenarios les plus alarmistes.
Les portefeuilles restent défensifs tout en prenant certains paris ayant un fort potentiel.

De même, pour IVO Capital Partners, il faut rester confiant concernant leur fonds IVO Fixed Income (13,2% d’exposition du fonds à l’Argentine) malgré une perte de -3,2% de la Valeur Liquidative du fonds due à l’Argentine.

L’exposition du fonds à l’Argentine avait été légèrement réduite en début de mois.
La plupart des entreprises du fonds génèrent leurs revenus en dollars et ne sont donc pas impactés par la forte chute du peso argentin.
Le gérant continue de manager la poche argentine de façon active en renforçant certaines positions et en faisant des arbitrages sur d’autres.

La société de gestion Edmond de Rothschild Asset Management s’attendait à une forte volatilité mais pas de cette ampleur. L’impact estimé de la crise argentine sur le fonds EdR Emerging Bonds est de -5,5% et pour le fonds EdR Emerging Sovereign de -2,7%. Certains signaux peuvent tout de même rassurer concernant ces deux fonds.

D’après la société de gestion, la politique (notamment économique) d’Alberto Fernández n’aura rien à voir avec celle de Cristina Kirchner. Il y a de fortes chances que celui-ci maintienne une certaine forme de continuité et veuille rester dans le cadre d’un programme de renégociation avec le FMI.
Le marché valorise à 70% la probabilité de défaut dans les deux prochaines années, ceci pourrait même constituer une opportunité d’achat.

Contrairement aux trois sociétés de gestion précédentes, les fonds Carmignac (notamment Carmignac Portfolio Emerging Patrimoine) n’ont quasiment pas été touchés par cette « crise » argentine.

La maison de gestion avait constaté une différence entre les sondages qui donnaient Fernández gagnant d’une courte tête et les marchés qui donnaient Macri gagnant.
En amont du vote des primaires, Carmignac a donc décidé de vendre toutes les positions de dettes souveraines argentines du fonds Carmignac Portfolio Emerging Patrimoine.
Le fonds n’est donc exposé à l’Argentine qu’à hauteur de 1,9%, d’où le très faible impact de cette crise sur le portefeuille.
Carmignac ne prévoit pas de changer le positionnement de ses fonds vis-à-vis de l’Argentine au vu d’un manque de visibilité du programme économique et politique de Fernández.