Allocations Conseillées - Alerte Arbitrage - Septembre 2016

En Europe, l’onde de choc provoquée par le Brexit se dissipe peu à peu. Les indicateurs les plus récents au Royaume-Uni sont moins mauvais qu’attendus Néanmoins, les incertitudes à plus long terme persistent quant à la date de mise en vigueur du Brexit, si Brexit il y a, et à son impact sur l’économie. La rentrée risque d’être plus agitée. Les évolutions politiques resteront sur le devant de la scène avec notamment les élections présidentielles aux Etats-Unis et le référendum sur le système électoral en Italie qui pourraient tirer les marchés de leur calme estival.

Dans cet environnement complexe et volatil, nous continuons de nous concentrer sur l’évaluation des fondamentaux des marchés et d’évaluer les opportunités d’investissements sur le long terme, tout en gardant des portefeuilles très diversifiés :

  • Au sein des actions, nous préférons le marché européen et les pays émergents sur lesquels nous consolidons nos positions. En Europe, nous regardons tout particulièrement les actions aux Royaume-Uni, délaissées par les investisseurs mais dont certains secteurs d’activité semblent sous-évalués. Le secteur financier en Europe pourrait également présenter des opportunités au vue de valorisations attractives mais nous attendons des signes d’une croissance durable et plus dynamique pour s’orienter éventuellement vers des secteurs plus cycliques. Au sein des pays émergents, les valorisations semblent également très raisonnables, et les perspectives économiques sont stables notamment sur les pays asiatiques.

  • Les marchés actions américains restent indispensables dans un portefeuille diversifié. Néanmoins, les valorisations actuelles nous semblent très tendues et augmentent le risque de correction à la baisse. Nous restons exposés au marché action américain pour bénéficier de la diversification qu’il apporte mais réduisons la taille des positions.

  • **Au sein des classes d’actifs obligataires, nous réduisons d’avantage l’exposition aux obligations souveraines car les rendements attendus sont de plus en plus faibles : l’obligation 10 ans allemande offre un désormais un rendement nul voire négatif. **Nous lui préférons donc le fonds en euros, moins volatil. **Nous continuons de trouver de la valeur dans le crédit, surtout sur le haut rendement, bien que les primes soient un peu moins hautes qu’en début d’année. La dette émergente reste une des classes d’actifs obligataires les plus prometteuses, **présentant des rendements réels bien supérieurs à ceux des pays développés, notamment en Amérique Latine.