Allocation maintenue malgré les marchés

Nous maintenons notre allocation de portefeuille dans un environnement de marché plus chahuté.

Les investisseurs de marché se sont montrés plus nerveux cette semaine. Ceci s’explique par le degré poussif de la reprise économique que nous connaissons actuellement en zone Euro et aux craintes de ralentissement au sein des pays émergents (le FMI a revu son estimation de croissance mondiale pour 2014 à la baisse de 3,4% à 3,3%, ainsi que celle de 2015 de 4% à 3,8%), par les craintes de déflation en zone Euro (l’inflation de septembre atteint un plus bas depuis novembre 2009, à 0,03%) et les tensions géopolitiques actuelles en Ukraine, à Hong Kong et au Moyen Orient – tout cela alors que le programme d’assouplissement monétaire de la Réserve Fédérale Américaine touche à sa fin.

En Europe, les efforts fournis par la BCE pour assouplir à nouveau sa politique monétaire ainsi que les perspectives de mesures complémentaires de soutien communiquées par Mario Draghi ont eu un effet très positif en contribuant à faire baisser la monnaie unique face au dollar.

A moyen terme cela permettra aux entreprises d’améliorer leur rentabilité et leur degré de compétitivité à l’export, même si nous devrons attendre les publications du quatrième trimestre avant que cela ne commence à se refléter dans leurs résultats. Après une série de révisions baissières, le consensus des analystes attend désormais un taux de croissance des bénéfices par actions des entreprises européennes de l’ordre de 5% sur 2014 ce qui nous semble réaliste.

Malgré tout, les niveaux de valorisation actuels et les performances déjà engrangées par les marchés depuis 2013 font buter les indices.

A ce stade et à moins d’un choc exogène, il n’y a pas selon nous d’inquiétude spécifique à avoir. Nous attendons une amélioration de la croissance mondiale sur les prochains mois grâce au soutien des Etats-Unis et du Royaume Uni qui font figure de locomotives mais dans la période intermédiaire nous estimons que le marché pourrait exhiber davantage de volatilité.

En conclusion, nous restons confiants sur les allocations actuelles.