Afer : quel désastre!

Afer : quel désastre !!

Sur 26 fonds proposés seulement 5 de positifs en 2022.

Les supports immobiliers :

Afer immo : ces 3 dernières années : 0, 4 ; 1,7 ; 1,6 %
Afer immo 2 : ces trois dernières années : 3,2 ; 2,2 et 0, 9 % en 2020
Afer Pierre , cette année : 2, 3 %
Afer multifoncier : cette année : - 23 %

Tous les supports incontournables , en perte entre – 9 et – 25 %

Les supports généralistes , risque entre 3 et 4
Un seul positif cette année : + 0, 2 %
Tous les autres entre – 8 et – 16 %

Pour les supports généralistes : risque compris entre 5/6 :
Tous en perte entre - 7 et – 21 %

Enfin les deux supports Particuliers : en perte entre - 10 et – 12 %

C’est une vrai déroute pour AFER, après l’effondrement des UC fonds immobiliers , c’est maintenant au tour du fond garanti en euro de faire moins bien que la moyenne
2,22 % quelle claque ! tout comme pour les détenteurs d’un contrat chez eux (dont je fais partie )
Courage , fuyons !!

Je comprends cet argument en ce qui concerne la redistribution des réserves constituées et leur impact in fine sur le taux du fond en euro
Par ailleurs il y a également à mon sens une autre raison : le fond garanti de chez AFER est composée de nombreuses obligations souscrites quand les taux d’intérêt étaient bas et qui ne sont toujours pas pas arrivées à échéance à ce jour
Pouvoir renouveler son fond en souscrivant à de nouvelles obligations quand les taux sont plus élevés comme c’est le cas depuis plus d’une année, améliore le rendement et par conséquent le taux servi aux assurés
Pour ce qui est d’AFER je suis titulaire d’un contrat en AV ouvert depuis 19 ans, majoritairement investi dans le fond garanti en euro
Pendant de nombreuses années j’étais satisfait du rendement, plébiscité d’ailleurs, dans la presse spécialisée
Puis j’ai constaté l’érosion du rendement depuis des années, mais j’avoue cette fois avoir du mal, à accepter que ce fond qui autrefois était la référence, fasse moins bien que la concurrence. Après j’entends parfaitement votre argument qu’une performance se juge sur le long cours et non sur une année
Apparement le président d’AFER se veut optimiste sur l’avenir avec une nouvelle stratégie pour 2024/2025
Sans jeu de mots : AFER à suivre …

J’ai possédé pendant longtemps des parts d’AFER immo, j’en étais content car le rendement était au rendez vous 4 % environ
Afer immo etait alors plus performante qu’Afer immo 2
Puis cela a commencé à « pécloter »
Je me rappelle les propos d’un CGP il y deux ans environ qui me disait alors " Afer c’est un très vieux paquebot qui a besoin de se moderniser, ils sont pas au niveau pour les fonds immo …
J’ai retiré toutes mes billes de cette UC et je ne le regrette pas …

Le CGP m avait également indiqué qu ‘Afer c’était composée par beaucoup d épargnants âgés, des épargnants qui détenaient ce contrat depuis de nombreuses années
Le fond euro a longtemps été plébiscité comment en témoignent les récompenses et label obtenues dans les revues spécialisées
Sauf que pour les SCI ils n étaient plus compétitifs avec des rendements de 2 % ( il y a2|/3 ans))alors que le rendement moyen des SCPI dépassait les 4% en moyenne
Lorsque j ai de ouvert un Tof de 87 % ma décision était prise même si je considère qu un investissement immobilier s envisagé sur le long terme
J espère cependant que mes autres Sci ( Capimmo et cap santé) ne suivront pas la même tangente •••••

Quelles sont les causes ?

J’ai l’impression que c’est l’actualisation des valeurs de l’immobilier en direct, et peut-être en particulier des immeubles de bureaux parisiens.

Quelqu’un pour confirmer ?

Je me demande aussi si cela n’annonce pas une baisse du même ordre (5% ?) des SCPI ayant le même type d’investissements…

Je n’y vois pas très clair sur le sujet.

Je n’ai jamais eu de parts d’AFER Immo mais vos messages m’ont interpellé car c’est un contrat bien connu depuis longtemps.

Si j’ai bien compris, le produit est fermé à la souscription?
Je n’ai trouvé que peu de détails sur leur site. Je me base donc sur leur dernier reporting qui date du 31/12/2022.

Ils expliquent la mauvaise performance par une baisse des valorisations qui a touché l’ensemble des secteurs immobiliers en 2022, par la hausse des taux d’intérêt et par la dépréciation au cours de l’année de la poche financière investie en foncières cotées.

En effet, AFER Immo est une SCI et contrairement aux SCPI, comme nous en avons discuté sur un autre fil, est largement investi hors immobilier direct, ce qui augmente la volatilité en l’exposant aux marché. Je suppose que les obligations et les foncières cotées qu’ils ont en portefeuille ont bien souffert.
Concernant la baisse de la valorisation de l’immobilier, ce n’est pas en 2022 mais plutôt en 2023/24 qu’on devrait la ressentir. Ce sont les foncières cotées qui ont baissé en 2022 et pas l’immobilier direct, du moins pour l’instant. Un nombre non négligeable de SCPI ont d’ailleurs pu augmenter leur prix de part en 2022.

Ils disent que les loyers sont largement indexés sur l’inflation mais je me demande si cela a pu toujours être le cas car je suis étonné de voir le peu de diversification des immeubles ainsi que leur nombre bien maigre. Dans le résidentiel, la hausse des loyers a été bloquée et pour les baux commerciaux, tout le monde n’a pas pu augmenter le loyer. Pour cela, il fallait être en position de force et avoir des locataires solides. Avec un TOF faible, vous n’avez pas le luxe de perdre le locataire. Vous négociez d’autres conditions au lieu d’augmenter le loyer…

Ils précisent que la SCI a pour objectif de gestion la perception de revenus locatifs et la perspective de plus-value long-terme se basant sur un patrimoine immobilier diversifié situé en France et au sein des pays de l’Union Européenne et du Royaume-Uni.
Ils ne détiennent cependant que 14 immeubles en direct et 10 indirectement et 78 baux au total avec un TOF de 87,4% seulement.
82% des immeubles sont à Paris et IDF et 18% en régions de France. Et l’Europe et RU??
81% des immeubles sont des bureaux. La diversification?
Cela me parait un peu maigre pour un « paquebot ».

La valorisation totale atteint 1,6 milliards € en 11 ans d’existence mais la carte de diversification n’a été joué qu’à travers les obligations, OCPI, autres SCI j’ai l’impression.
Il n’y a aucune mention concernant le taux d’endettement non plus…

Les performances annuelles avec les coupons réinvestissont de
2,94% en 2017
4,09% en 2018
6,84% en 2019
2,16% en 2020
2,25% en 2021
1,02% en 2022
-3,61% en 2023*
Rient de très palpitant…

Je rejoins FL1bac7e03 et SF253d639d…
J’ai l’impression que le problème n’est pas que conjoncturel et ne date pas de 2022…

Assurance vie Afer : « On ne va pas faire du Madoff pour avoir le meilleur taux »
Par Gwenaël CADORET

Longtemps fer de lance de l’assurance vie, le fonds euros de l’Afer, principale association d’épargnants, semble marquer le pas. Avec un rendement à 2,01%, il s’éloigne des sommets, de quoi poser question à certains adhérents. S’il concède un « essoufflement », Gérard Bekerman, président de l’Afer, annonce un nouvel horizon : un grand remodelage du fonds euros, avec plus de privé… et plus de responsable !

Le fonds euros Afer livre pour 2022 un taux de 2,01%, en hausse de 31 points de base. Gérard Bekerman, en tant que président, comment jugez-vous votre performance ?
Gérard Bekerman : « Je pense que c’est un taux convenable. Une fois de plus, on se situe vraisemblablement dans le haut du marché, même si nous ne brillons pas en étant le meilleur. Les investissements réalisés les années passées ont apporté des rendements conformes à ce que nous attendions. Malgré tout, par rapport à l’inflation qui a redémarré, les taux ne permettent pas d’assurer un pouvoir d’achat suffisant de l’assurance vie. Nous ferons, je l’espère, encore mieux l’année prochaine. »

À cause de l’inflation, pour la première fois, les livrets règlementés dépassent les fonds euros. Cela change la donne pour les investisseurs ?
G.B. : « La comparaison n’est pas vraiment appropriée. Les deux produits d’épargne ne sont pas vraiment concurrents, mais complémentaires. Nous espérons bien que les titulaires d’un contrat d’assurance vie détiennent aussi des livrets ! Ce n’est pas l’un ou l’autre, mais l’un et l’autre, car ils n’ont pas la même vocation. L’assurance vie n’est pas plafonnée. Elle reste un outil patrimonial d’excellence, surtout pour les successions. Tandis qu’un livret est un produit de court terme. »

« On ne va pas faire du Madoff, de fausses promesses. Nous ne sommes pas dans la dynamique commerciale de tirer sur l’élastique pour avoir le meilleur taux »

Vous êtes la principale association d’épargnants, avec 753 137 adhérents. Comprenez-vous la déception de certains face aux taux annoncés ailleurs ?
G.B. : « Je peux les comprendre. D’un autre côté, est-ce qu’il fallait vraiment briller sur le taux ? À l’Afer, nous n’avons pas une conception annuelle, mais plutôt une vision dans la durée. Depuis 2007, la moyenne de rémunération de notre fonds garanti ressort à 3,43%. Un épargnant ne vient pas à l’Afer pour un aller-retour, ni pour un an. La durée moyenne de détention de nos contrats, c’est 19,6 années. Ce serait très intéressant de faire le calcul pour déterminer les contrats plus performants au cours des 20 dernières années. Je crois que nous serions bien placés ! »

Certains annoncent des taux qui doublent. Forcément, quand l’Afer gagne 30 points, cela semble peu…
G.B. : « On ne va pas faire du Madoff, de fausses promesses. Nous ne sommes pas dans la dynamique commerciale de tirer sur l’élastique pour avoir le meilleur taux. Le marché est un exemple qu’il faut battre, comme on l’a toujours battu depuis 1976. On aurait pu prendre davantage sur nos réserves, mais on s’est limités au statutaire en réintégrant ce qui avait été mis en provision il y a 6 ans. Je crois que c’est un phénomène de dimension. On n’est plus les premiers. Mais quand on l’a été, pendant des années, nous ne nous mesurions pas aux autres. On n’a jamais été dans un schéma de concurrence de marché. On n’est pas dans le marché, d’ailleurs. On est une association à but non lucratif. »

Certes, mais d’autres associations, comme Gaipare (2,20%) ou même l’Agipi (2,05%), font mieux que l’Afer. Les épargnants regardent forcément le rendement annuel.
G.B. : « Un proverbe chinois dit : “à quoi sert une boussole si on ne sait pas où aller”. L’Afer a une vision, une stratégie. Un plan. Je comprends la déception de certains, bien sûr. Mais il faut voir dans la durée. La qualité d’une association ne dépend pas que du taux. Nous avons un ADN, une philosophie propre en matière de démocratie financière. Je ne suis pas sûr que ce soit respecté ailleurs. Doper le taux des nouveaux arrivants, ce n’est pas notre manière de faire. Nous ne discriminons pas : jeune ou âgé, fortuné ou modeste, ancien ou nouveau, tout le monde a le même rendement. »

Votre marge est limitée : vous avez pioché cette année 94 millions d’euros dans votre réserve. Il vous reste donc 326 millions de provision pour participation aux bénéfices (PPB), soit 0,81% de rendements en stock…
G.B. : « On a longtemps eu une philosophie de redistribution à 100% des bénéfices. Avec la PPB, on l’a quelque peu entamée, mais notre stratégie ne sera jamais de provisionner massivement. Il faut tenir compte de la pyramide des âges. À l’Afer, même si l’âge moyen de nos épargnants est de 58 ans, il y a un grand nombre de personnes âgées qui ont adhéré à nos débuts, à la fin des années 70. On a 460 centenaires : on ne va pas dire à ces personnes d’attendre 6 ans pour leur donner leur PPB ! Difficile, au regard de cette situation, de trop utiliser ce levier. En cela, nous sommes différents. »

« L’Afer se bat souvent seule pour tout le monde »

Votre fonds a longtemps été au sommet. Depuis quelques années, ce n’est plus le cas. L’Afer rentre dans le rang ?
G.B. : « Je ne tirerais pas cette conclusion. L’Afer fera tout pour redevenir ce qu’elle a été dans le passé. On va juger l’Afer dans la durée, mais aussi pour notre qualité de service, le sentiment associatif fort. Et n’oublions pas le combat juridique. L’Afer se bat souvent seule pour tout le monde. Elle mène le combat politique, auprès de l’Assemblée et l’exécutif, pour préserver le statut juridique, fiscal et social de l’assurance vie. »

Et pour le combat du taux, l’Afer compte réagir ?
G.B. : « Certains adhérents se plaignent que l’on ne soit pas le meilleur. Il faut leur dire : patience ! On ne peut pas l’être tout le temps. C’est physiologique. Il y a un essoufflement dans le temps. Pour nous, cela ne doit pas être une fin, mais le début d’un renouveau. Une opportunité de rebondir. Nous allons tout faire pour revenir vers les meilleures performances nationales. »

« Il est temps que nous recomposions le fonds général dans un sens procurant davantage de rendements et de performance »

Comment faire pour retrouver les sommets ?
G.B. : « Il est temps que nous recomposions le fonds général dans un sens procurant davantage de rendements et de performance. Améliorons notre modèle, avec nos valeurs. Remodeler, cela voudra dire indubitablement limiter la poche des emprunts obligataires publics, qui représentent actuellement 37% du fonds. »

À quoi ressemblerait un fonds Afer remodelé, performant dans le marché actuel ?
G.B. : « Très bonne question ! Il faudra donc alléger la poche des emprunts publics au profit de supports qui rémunèrent mieux. Davantage de corporate [obligations d’entreprises, NDLR], de private equity [investissement dans une société non cotée en bourse, NDLR] qui a très bien performé au cours des 7 dernières années, d’immobilier. Il faut aller dans cette direction, sans excès pour les signatures dégradées, car notre fonds doit rester un fonds de sécurité. Mais, vous savez, je ne suis que le président de l’Afer, cela restera la responsabilité de notre gérant d’actifs. Nous fixons le cadre, nous contrôlons, surveillons, lui pilote. »

Vous demandez de la patience. Sous quel délai imaginez-vous une amélioration des performances ?
G.B. : « L’effet devrait commencer à se faire sentir dès l’annonce de taux en janvier 2024 portant sur le taux 2023. Il faut laisser le temps aux investissements obligataires de ces derniers mois, procurant des rendements de 3% ou 4%, d’apporter des coupons. Pour rappel, l’association n’est pas responsable de la gestion (1). Il appartient à notre nouveau gérant, OFI [qui remplace Aviva Investors France, NDLR], de prendre les orientations conformes à la volonté de l’association. Aller vers un fonds qui reste sécuritaire, garanti, mais qui permette de dégager davantage de performance. OFI en a la capacité. »

« L’épargne ne se résume pas à un taux »

Vous annoncez donc des jours meilleurs pour le taux Afer dès l’an prochain, et pour les années à venir…
G.B. : « En tant qu’économiste, je le pense, et en tant qu’adhérent, je l’espère ! Je souhaite dire à tous nos adhérents, anciens et nouveaux, qu’ils peuvent avoir confiance. On n’a pas été les meilleurs. C’est pour cela que notre vision évolue. Ne pas être une année le meilleur nous donne toutes les chances de tout faire pour le redevenir. C’est un challenge. L’épargne ne se résume pas à un taux. Vous avez de bons taux, parfois excessifs, qui peuvent conduire à la perte ou la ruine. Madoff en sait quelque chose… Et vous avez des taux équilibrés, qui sont le produit naturel des performances. Les taux Afer sont sincères et fidèles. On ne veut pas des taux artificiels, qui seraient les meilleurs une année, et qui deviendraient les pires une autre année. La gestion d’un fonds garanti, c’est un marathon. L’Afer ne veut pas faire un sprint pour être championne une année. Nous voulons de la régularité dans la durée. »

Les taux peuvent influer les choix des épargnants. Ne craignez-vous pas pour votre collecte ?
G.B. : « La collecte, c’est un concept très financier. Ce qui m’intéresse, c’est faire vivre l’association. Cela veut dire constater combien de jeunes ont souscrit notre offre 100 euros de versement sans frais, combien de PER ont été ouverts. On est dans une dynamique de population. Et la population a des attentes qui évoluent. »

« À l’Afer, on a la conviction qu’une bonne action peut aussi être une bonne affaire »

C’est-à-dire ?
G.B. : « Un élément important, c’est le sens que nous donnons à cette épargne. On est dans un monde nouveau, où le sens commence à primer pour les adhérents. Je ne suis pas sûr qu’ils préfèrent un investissement sans finalité qui rapporte un peu plus à un investissement responsable qui rapporterait un peu moins. L’idéal, c’est d’avoir les deux. À l’Afer, on a la conviction qu’une bonne action peut aussi être une bonne affaire. On a beaucoup mis l’accent là-dessus ces derniers temps. On a fléché la gestion d’actifs vers l’investissement durable, la transition écologique, le private equity, la French Tech. On préfère investir dans des valeurs, au vrai sens du terme. Cela a un coût, avant d’avoir un résultat. »

Pour doper la collecte, certains acteurs proposent des frais réduits ou nuls. L’Afer compte-t-elle en faire de même ?
G.B. : « Pour nous, ce sont des gadgets marketing. On est fidèles à nous-mêmes, sans être conservateur. On peut perdre en termes financiers ce qu’on gagne en valeurs sociétales. L’Afer c’est un grand paquebot. Le cap est fixé. On ne peut pas, au gré des turbulences, piloter à vue sans vision ni stratégie. »

Le taux Afer en retrait, Gaipare fermé à la commercialisation… Le modèle associatif a encore un sens ?
G.B. : « Il n’est pas grave de perdre un peu de terrain lorsque, à l’arrivée, on gagne la course. Le modèle Afer est éclaboussé, c’est incontestable. Mais en même temps, nous continuons d’être imités par de nombreux acteurs. Nous restons le partenaire privilégié des pouvoirs publics. Nous faisons entendre notre voix. Nous sillonnons la France, à la rencontre de nos adhérents. On a une véritable vie associative. Cela compte, également. Nous apportons une forte contribution au respect du statut juridique et fiscal de l’assurance vie. Nous faisons avancer les réflexions sur les règles de surveillance et de solvabilité. Nous favorisons un juste milieu dès qu’un grand enjeu voit le jour, comme dernièrement la transférabilité des contrats. Voilà notre engagement. Demain sera comme hier, en mieux. »

(1) L’assureur Abeille Vie, ex Aviva France, gère le fonds Afer et le contrat multisupports éponyme. En parallèle, « Ofi Invest Asset Management gère la majeure partie du fonds garanti en euros ainsi que la plupart des supports en unités de compte » et pilote une partie des gestions sous mandat du contrat multisupports Afer.

bjr Zizou,
pourquoi ne pas rester chez AFER et arbitrer vers des UC dans les contats existants. Entr’autres, ils ont un clone ETF monde et surtout des frais de gestion parmi les plus faibles du marché.

Parce que vous pensez que c’est mieux ailleurs ?
Les actions et obligations ont baissés quasiment partout dans le monde dans des proportions parfois très importantes. Donc je ne vois pas comment les fonds auraient pu faire mieux dans l’ensemble.

Je ne défends pas AFER (je n’ai pas de contrat chez, donc la qualité de leur contrat m’est égale) , c’est votre raisonnement que je critique.

Que leurs fonds immobiliers aient des performances médiocres, peut-être.

Mais pour le reste, dites-moi sur l’ensemble des OPCVM et ETF existants combien ont eu une performance positive en 2022. En pourcentage, je dirais … pas beaucoup. Et certains ont perdu beaucoup plus que 25%.

J’ai regardé par exemple la sélection de fonds star de Linxea Spirit 2 (22 fonds) : ils ont tous une performance négative, entre -1 et -35%. Est-ce que vous en concluez que ce contrat est un désastre ?

Sur mon contrat Spirica, seulement 37 fonds sur 535 (soit 7%) ont une performance positive. Les moins bons font -55%.
Je n’en conclus pas que mon contrat est un désastre. C’est juste conforme à la situation globale de 2022.

Avant de tirer des conclusions aussi hâtives, on compare avec les autres.

Avant de critiquer (je ne parle que du fonds euro, par des autres), il faut comprendre pourquoi le rendement du fonds euro est faible par rapport à ce que vous attendiez et par rapport aux autres. Le rendement doit être regarder sur les 5 voire les 10 dernières années.
Les dernières années, on critiquait les banques et assurances traditionnelles pour le rendement famélique de leur fonds euro. Cette année (et déjà un peu l’an dernier), leurs rendements ont fortement augmenté et sont parmi les meilleurs.

Pourquoi ?
Parce que les années précédentes, les banques et assureurs ont beaucoup augmenté leur réserve (et donc ont servi des rendements faibles). Et cette année ainsi que l’année dernière, ils ont à l’inverse beaucoup puisé dans leur réserve.
A priori, d’après ce que je comprends des articles ci-dessus, l’Afer a très peu réserve (et c’est pour ça que le rendement de leur fonds euro était au-dessus de la moyenne les années précédentes - corrigez-moi si je me trompe), et cette année, ils n’ont pas suffisamment de réserve pour augmenter le taux.

Mais sur 10 ans, qui a le meilleur rendement ? (je n’ai pas la réponse, mais quand je regarde des tableaux comparatifs, sur 2020,2021 et 2022, le fonds euro d’Afer avec un rendement supérieur à la moyenne).

Précision : je n’ai pas d’assurance-vie ni quoi que ce soit chez Afer et je ne travaille pas pour eux .

Il rame, Bekerman !!!

Même quand l’immobilier était au beau fixe, les fonds AFER étaient déjà en dessous… je crois juste qu’ils sont mauvais !

D’ailleurs, ces derniers temps, y’a pas un produit AFER (même le fond Euros) qui surperforme, c’est un peu la cata à tous les niveaux, c’est pas pour rien que Bekerman a dit qu’il fallait que ça change !

Merci pour cette démonstration chiffrée implacable !

Malheureusement, l’âge moyen des adhérents AFER est très élevé et j’ai peur pour eux qu’ils ne bougent pas, malgré les contreperformances qui s’enchaînent pour le contrat !

J’ai de nombreux contrats , dont Afer . J’estime que sur plusieurs années il fait aussi bien que les autres contrats que je possède ( Linxéa , mes placements liberté , asac fapès , macsf etc ) . Bien sur il n’a pas l’attrait de la nouveauté …

afer immo: - 15,7 depuis le début de l’année

Pour quelqu’un comme moi qui est passé des UC à presque 100 % de SCI depuis des années ( Viagénération , Silver Avenir , capimmo , et GF pierre) les performances de la pierre papier chez Afer laisse à désirer

Afer immo : ces 3 dernières années : 0, 4 ; 1,7 ; 1,6 %
Afer immo 2 : ces trois dernières années : 3,2 ; 2,2 et 0, 9 % en 2020
Afer Pierre , cette année : 2, 3 %

Il y a des années , je pouvais investir 100 % par exemple sur GF pierre ou capimmo .

A présent ce n’est plus possible , mais il y a une solution très simple :

Je verse 100 avec 40 % sur la SCI et 60 % sur le fond en euro .

Dans la foulée , je retire la totalité du fond en euro et je fais un autre versement ( 40/ 60 % ) dans un autre contrat

Mathématiquement après plusieurs opérations de ce type on arrive à ne plus avoir de fond en euro

Le Président d’ Afer avait déclaré dans la presse qu’il allait prendre les mesures qui s’imposent pour rectifier le tir .

On en voit déjà les conséquences :

AFER immo vient de perdre 3, 61 % en un mois