Actions du gouvernement Trump

L’arrivée au pouvoir de Trump devrait avoir des conséquences économiques et géo-politiques significatives à travers le monde, c’est peu de le dire. Et donc, par ricochet, sur la physionomie des marchés financiers.

Evidemment, parler de l’action du gouvernement Trump c’est parler politique. Les avis sont très partagés sur cette élection. Est-ce une bonne nouvelle, un moindre mal ou une catastrophe, chacun a un avis là-dessus. L’avenir nous le dira.

Trump a été élu démocratiquement, ça défrise du monde mais c’est ainsi. Il faut maintenant être très attentif à ce qui va se dérouler aux Etats-Unis, qui est important pour beaucoup de citoyens, aux USA et aussi bien sûr en Europe et dans le monde entier.

Cette file pour poster des informations et des analyses en rapport avec la prise de fonction, les décisions et les actions du gouvernement Trump.

Il devrait être possible d’analyser et de discuter en bonne intelligence des changements qui peuvent et vont se produire peu à peu au niveau de la politique américaine et sur les marchés financiers.

Il devrait être possible de discuter posément sur le cours des événements, sans polémiques ridicules ni caricatures sur le personnage Trump. On se fiche de la personnalité de Trump, de sa coupe de cheveux et de ses petites phrases, ce qui compte ce sont les décisions et les actions.

Evidemment, chacun propose des analyses selon sa sensibilité propre. Même si on n’est pas d’accord avec une analyse, on tolère la vision différente.

On évitera de tomber dans le trop polémique, dans le commentaire de bas étage sur des considérations sociétales ou émotionnelles, pour se focaliser sur les faits et leurs répercussions politiques, économiques et géo-politiques. Pas de sociétal ici. Merci à tous.

moi ce qui me gène sur ce que j’ai lu et entendu ( mais sera ce ce qui sera fait? ) c’est sa position sur le réchauffement climatique .
il y a ,à mon avis , énormément à faire et à ce que nous gagnons tous collectivement sur la transition énergétique .

je ne comprends pas ( ou je comprends trop bien les profits à courte vue ) qu’on ne mette pas la paquet là dessus …il y aurait tant à gagner de voir un peu plus loin que les 4ans à venir

purée si des gars disent que le marché voit plutôt Juin alors on est sauvés … ( des gars ( sans doute d’autres ) avaient dit que le marché ne voyait pas le brexit non plus )

J’ écoutais des gars sur BFM hier qui disaient que le marché voyait plutôt Juin …

Oui, l’anticipation d’une remontée des taux dès le mois prochain se fait un peu plus pressante. Le consensus est au-dessus de 50% je crois.

On s’en fiche… en tant qu’agent économique. en tant qu’être humain, on ne peut pas rester de marbre face à tout ça.

La FED n’allait pas non plus augmenter les taux deux fois de suite ? Cet attentisme était largement anticipé. C’est la décision de mars qui est plus sujette à spéculation.

Le Président Donald Trump devrait favoriser le mécanisme de transmission des « esprits animaux » (l’enthousiasme naturel à prendre des décisions selon Keynes)

Richard Woolnough 24/01/2017

Le monde va bientôt se tourner vers la cérémonie d’investiture de Donald Trump. Pour au moins les quatre prochaines années, les marchés financiers mondiaux vont être rivés sur son mandat. C’est toujours le cas lorsqu’un nouveau président prend les rênes de l’économie la plus puissante au monde, mais pourquoi a-t-on l’impression que cela revêt un caractère encore plus important cette fois-ci ?

Premièrement, les blocages politiques sont terminés. Pour la première fois depuis 1928, les Républicains ont pris le pouvoir à la Maison Blanche, à la Chambre des Représentants et au Sénat. Par conséquent, la politique gouvernementale ne devrait plus être menée sur un mode graduel mais plutôt par le biais de décisions radicales.

Deuxièmement, le fait d’avoir un président dénué d’expérience politique va conduire à un nouveau type de leadership par rapport à ce qui a toujours dominé au sein du système institutionnel américain, rendant cette présidence bien plus imprévisible que les mandats passés.

Ces deux points sont régulièrement examinés et constituent des thèmes de choix pour les analystes politiques. Le concept que j’évoquerai ci-dessous a trait à une troisième conséquence issue des deux points déjà mentionnés.

La nature de ce nouveau leadership est assez étrange. Dans une démocratie, le leader est un représentant désigné par le corps électoral. Dans le même temps, le président désigné devrait utiliser les pouvoirs exécutifs qui lui ont été confiés pour gouverner. La combinaison d’un homme politique novice et du coup de balai donné par les électeurs américains signifient qu’ils ont élu un leader dans le but de diriger le pays, et qu’ils ont choisi un système politique qui favorisera ses orientations. Cela rend la période qui s’ouvre assez excitante.

Nous ne savons pas exactement quelle sera la politique que mènera l’administration de Donald Trump ; et même si nous la connaissions, nous ne pourrions pas précisément en mesurer les effets. Il semble cependant qu’un virage à droite en matière de politique économique et sociale soit un fait établi à court terme. Une chose est claire, le leadership est de retour.

Les sociétés et les marchés ont traversé une phase de dix ans de faible confiance dans le leadership économique et politique. Pourquoi les économistes n’ont-ils pas vu la récession arriver ? Pourquoi les gouvernements ont-ils laissé les bulles spéculatives se propager ? Où est la reprise économique pour les classes moyennes et défavorisées ? Le degré de scepticisme à l’égard du leadership économique des hommes politiques et des banquiers centraux n’a jamais été aussi fort. Les causes et les effets des décisions politiques (telles que l’assouplissement quantitatif) sont souvent perçus comme au mieux déroutants, et au pire inappropriés pour le monde réel. Le lien existant entre les décisions et leurs conséquences est devenu confus. Avec l’élection de Donald Trump, cette situation est amenée à changer.

Une fois en poste, Donald Trump poussera les marchés à se concentrer à nouveau sur la relation entre les décisions politiques et les réactions de marché. Nous disposons déjà de signes tangibles sur la façon dont son approche directe peut exercer une influence sur les résultats économiques, la corrélation entre sa progression dans les sondages et la baisse du peso mexicain constituant l’exemple le plus évident. Le style du nouveau président est à la fois concis et direct, et les orientations politiques seront donc fixées par un homme de peu de mots. Les relations de cause à effet entre l’administration et les marchés vont à nouveau apparaitre de façon limpide. Cela se matérialisera de plusieurs manières, qu’il s’agisse d’une décision économique majeure, ou de la mise en cause des pratiques d’une société donnée. A court et long terme, ces déclarations auront des effets directs sur les économies et les marchés. Nous découvrirons au fil du temps s’il s’agit de bonnes ou de mauvaises décisions, et qui en profitera ou sera pénalisé. Un changement essentiel au cours des prochains mois sera de rétablir la psychologie du leadership politique et économique sur les marchés.

On a beaucoup parlé « d’esprits animaux » au début de la crise financière. La notion d’ « esprits animaux » avait été évoquée pour expliquer la formation de la bulle du crédit, son éclatement ayant été suivi d’une reprise anémique. La confiance dans le gouvernement américain a désormais toutes les chances de revenir, pas nécessairement du fait de bonnes décisions, mais parce que les mesures politiques produiront des résultats identifiables. Le scepticisme vis-à-vis de la politique va disparaître, car le lien existant entre les décisions politiques d’une part, et les résultats économiques et de marchés d’autre part va de nouveau être au centre de toutes les attentions. C’est ce qui avait fait défaut après la crise financière.

La confiance est d’ailleurs déjà en train de se renforcer au sein de l’économie américaine. Le graphique ci-dessous montre l’envolée de la confiance des petites entreprises, secteur qui est une grande source d’investissement, d’emplois et de croissance aux Etats-Unis. Cette amélioration de la confiance est le changement le plus évident constaté jusqu’à présent. Par le passé, les regains de confiance des petites entreprises avaient sonné la fin des précédentes récessions, et avaient ouvert la voie à des périodes de croissance économique aux Etats-Unis.
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Ce n’est pas la première fois que les attentes en matière de leadership changent. Prenons l’exemple de Franklin Roosevelt. C’est à l’occasion de son discours d’investiture que ce dernier avait prononcé cette célèbre phrase : « la seule chose que nous ayons à craindre est… la peur elle-même ». L’administration Roosevelt s’engagea alors dans un programme explicite visant à mettre en évidence le lien entre les mesures prises par le gouvernement et les résultats économiques.

Contrairement à ces jours sombres, l’économie américaine est actuellement proche du plein emploi. La redécouverte de la foi dans le leadership se diffusera à l’ensemble de la nouvelle administration, mais aussi au comportement des dirigeants de sociétés du secteur privé. Cela devrait stimuler les « esprits animaux », la confiance des consommateurs et l’économie de façon plus générale. Sur les marchés financiers, cela conduira à une moindre exigence d’une politique monétaire accommodante, tandis que l’investissement des entreprises dans les activités existantes et par le biais de fusions-acquisitions devrait progresser. Le leadership est de retour et des décisions vont être prises. Espérons que ce soient les bonnes.

Obamacare, gaz de schiste, traités internationaux : les premières mesures de Trump

Les Echos Le 21/01 Ă  12:01

Donald Trump a prĂ©venu : « l’heure de l’action a sonnĂ© Â», martelait-il vendredi lors de son discours d’investiture de 45e prĂ©sident des Etats-Unis .
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Dès son entrĂ©e Ă  la Maison Blanche, le nouveau chef d’état amĂ©ricain a donc voulu prouver qu’il allait tenir parole . Devant les camĂ©ras, il a signĂ© un dĂ©cret symbolique, contre la loi sur l’assurance santĂ© « Obamacare Â». C’était l’une de ses grandes promesses de campagne.

Pour l’instant, ce dĂ©cret ne vise qu’à « minimiser le poids Â» financier de la loi avant son abrogation, a prĂ©cisĂ© le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la Maison Blanche.

Cette loi de 2010, honnie des conservateurs en raison de son coût et de sa lourdeur administrative, vise à aider tous les Américains à souscrire à une couverture maladie. Entrée en vigueur le 1er janvier 2014, elle a déjà fourni une couverture santé à 20 millions de personnes .

Euh désolé… et voila entier

Obamacare, gaz de schiste, traités internationaux : les premières mesures de Trump
Les Echos Le 21/01 Ă  12:01

« L’AmĂ©rique d’abord Â», a promis le 45e prĂ©sident des Etats-Unis lors de son investiture au Capitole. - Patrick Semansky/AP/SIPA
Dès son premier jour de mandat, le nouveau président des Etats-Unis a multiplié les annonces pour respecter ses promesses de campagne.

Donald Trump a prĂ©venu : « l’heure de l’action a sonnĂ© Â», martelait-il vendredi lors de son discours d’investiture de 45e prĂ©sident des Etats-Unis .

Dès son entrĂ©e Ă  la Maison Blanche, le nouveau chef d’état amĂ©ricain a donc voulu prouver qu’il allait tenir parole . Devant les camĂ©ras, il a signĂ© un dĂ©cret symbolique, contre la loi sur l’assurance santĂ© « Obamacare Â». C’était l’une de ses grandes promesses de campagne.

Pour l’instant, ce dĂ©cret ne vise qu’à « minimiser le poids Â» financier de la loi avant son abrogation, a prĂ©cisĂ© le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la Maison Blanche Reince Priebus.

Cette loi de 2010, honnie des conservateurs en raison de son coût et de sa lourdeur administrative, vise à aider tous les Américains à souscrire à une couverture maladie. Entrée en vigueur le 1er janvier 2014, elle a déjà fourni une couverture santé à 20 millions de personnes .
Aval nécessaire du Congrès pour l’abrogation

Mais la loi ne peut pas être effacée d’un coup de plume : le Congrès, à majorité républicaine, devra voter, selon un calendrier qui n’a pas encore été annoncé.
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Combien coûte l'investiture de Donald Trump et qui paye ?

Dans le détail, le président ordonne à son administration d’utiliser toutes les marges de manoeuvres possibles pour ne pas appliquer la loi actuelle, via des exemptions et des reports.

Un second texte, un mémorandum, a été signé par le nouveau secrétaire général de la Maison Blanche, Reince Priebus, ordonnant un gel général des réglementations fédérales jusqu’à ce qu’un nouveau ministre nommé par Donald Trump les approuve.

En fin de journée, le Sénat a aussi confirmé à de très larges majorités les deux premiers ministres du gouvernement Trump : les généraux à la retraite James Mattis (Défense) et John Kelly (Sécurité intérieure). Ils ont prêté serment dans la foulée à la Maison Blanche.
Reprise des forages de gaz de schiste

Autre annonce importante : les Etats-Unis vont abandonner leur politique de réduction des énergies polluantes. Et reprendre le forage du pétrole et gaz de schiste dans le but de créer des emplois et payer la rénovation des infrastructures publiques, a déclaré la Maison Blanche.

Sur le climat, le prĂ©sident Trump « s’engage Ă  Ă©liminer les politiques non nĂ©cessaires et nuisibles tel le plan d’action pour le climat et les eaux Â», mis en place par Barack Obama, indique un texte postĂ© sur le site de la Maison Blanche sitĂ´t le nouveau prĂ©sident rĂ©publicain investi.

« Lever toutes ces restrictions va aider Ă©normĂ©ment les travailleurs amĂ©ricains, augmenter les salaires de plus de 30 milliards de dollars sur les sept prochaines annĂ©es Â», argumente l’exĂ©cutif, qui ne dit en revanche rien sur l’Accord de Paris de lutte contre le rĂ©chauffement climatique ou sur le projet controversĂ© de pipeline gĂ©ant Keystone XL.

La Maison Blanche a également souligné que le forage des gaz et pétrole de schiste allait reprendre aux Etats-Unis dont les réserves sont estimées à 50.000 milliards de dollars en valeur.

« L’administration Trump va embrasser la rĂ©volution des pĂ©trole et gaz de schiste pour crĂ©er des emplois et apporter de la prospĂ©ritĂ© Ă  des millions d’AmĂ©ricains Â», affirme le texte.
Renégociation de l’Aléna

Enfin, toujours selon la Maison Blanche, les Etats-Unis quitteront l’accord nord-américain de libre-échange (Aléna) s’ils n’arrivent pas à le renégocier.

L’Aléna, entré en vigueur en janvier 1994, associe les Etats-Unis, le Canada et le Mexique dans une vaste zone de libre-échange. Il fait partie des cibles privilégiées de Donald Trump qui l’accuse d’avoir encouragé l’exode d’emplois manufacturiers américains vers le Mexique.

Selon les statuts de l’accord, l’une des parties peut notifier aux autres son intention de le quitter, ouvrant alors une période de 180 jours pour entamer de nouvelles négociations. Si aucun nouvel accord n’est conclu, l’ancien est alors dissous.

La Maison Blanche a également fait part de l’intention des Etats-Unis de se retirer du Traité de libre-échange transpacifique (TPP), tout juste négocié entre l’administration Obama avec 11 pays de la région Asie-Pacifique - sauf la Chine - et pas encore ratifié par le Congrès américain.

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Trump promet de supprimer 75% de la réglementation aux Etats-Unis

AFP le 23/01/2017 Ă  17:25

Le prĂ©sident Trump a reçu 12 chefs d’entreprise Ă  la Maison Blanche, promettant notamment des baisses « massives Â» d’impĂ´ts, le 23 janvier Ă  Washington ( AFP / NICHOLAS KAMM )
Le prĂ©sident des Etats-Unis Donald Trump a reçu lundi matin 12 chefs d’entreprise Ă  la Maison Blanche, leur promettant des baisses « massives Â» d’impĂ´ts et une rĂ©duction de 75% de la rĂ©glementation.

« Nous pensons que nous pouvons rĂ©duire la rĂ©glementation de 75%, peut-ĂŞtre plus Â», a-t-il affirmĂ© devant les journalistes en dĂ©but de rĂ©union, tout en assurant, sans autres prĂ©cisions, que la sĂ©curitĂ© des employĂ©s et la protection de l’environnement seraient garantis.

« Nous allons baisser les impĂ´ts de façon massive, Ă  la fois pour la classe moyenne et pour les entreprises Â», a-t-il ajoutĂ©, martelant sa volontĂ© de « faire revenir les emplois Â» aux Etats-Unis et de favoriser la production des produits sur le sol amĂ©ricain.

Parmi les dirigeants d’entreprises présents figuraient en particulier Mark Fields (Ford), Marillyn Hewson (Lockheed Martin), Alex Gorsky (Johnson&Johnson), Michael Dell (Dell), ou encore Elon Musk (SpaceX) et Kevin Plank (Under Armour).

« Le problème de de la rĂ©glementation que nous avons aujourd’hui est que vous ne pouvez rien faire (…) c’est devenu hors de contrĂ´le Â», a-t-il ajoutĂ©.

« Nous allons nous occuper de l’environnement et de la sĂ©curitĂ© et de toutes les autres choses dont nous devons nous occuper Â», a-t-il encore dit. « J’ai reçu beaucoup de rĂ©compenses pour l’environnement mais certains de ces trucs rendent impossible de construire quoi que ce soit, cela prend des annĂ©es et des annĂ©es Â».

« Nous aurons une rĂ©glementation qui sera tout aussi forte et tout aussi bonne et tout aussi protectrice des gens que celles que nous avons aujourd’hui Â», a-t-il encore dit, sans aucune autre prĂ©cisions.

Le nouveau prĂ©sident a une nouvelle fois lancĂ© un avertissement aux groupes amĂ©ricains qui seraient tentĂ©s de dĂ©localiser leur production: « Ils devront payer une taxe, une importante taxe Ă  la frontière Â», a-t-il mis en garde.

Après un premier week-end à la Maison Blanche marqué par des manifestations massives d’opposants, à Washington et ailleurs, le président républicain a prévu d’y signer lundi une série de décrets pour traduire dans les faits certains de ses engagements de campagne.

L’exécutif américain est jusqu’ici resté très évasif sur le contenu des décisions à venir, comme sur le calendrier.

C’est aussi ce qui me dérange le plus. La course aux profits certes, le réveil économique des us certes, mais ça servira à quoi sur une planète surpeuplée, surpolluante, et qui s’autodétruit à la vitesse V. Car si les USA se lâchent sur les aspects écologie, faut pas rêver, ailleurs ça va être 10 fois pire, Inde, Chine, Afrique, voire Russie… Il me semblait que la survie est une notion élémentaire, on dirait que non.

Et en effet il y a moyen aussi sur ces aspects de développer une économie. Bref, je trouve que ça craint.

Merci aux « mercis Â» … un jeu d’équilibre ; "La FED n’a pas dĂ©cidĂ© d’augmenter les taux, un jeu d’équilibre, et aussi de l’attentiste vis Ă  vis des dĂ©cisions du nouveau PrĂ©sident (l’équilibre, une relèvement trop fort des taux Ă©toufferait l’économie, ne pas les relever pourrait conduire Ă  une surchauffe de l’économie et une inflation mal maĂ®trisĂ©e…).

La Patronne de la FED semble dire qu’il ne faut pas trop tarder pour remonter les taux … boursier.com

Bonjour,
L’impact du PDT TRUMP ? , Il est encore trop tĂ´t pour le dire… sur le plan Ă©conomique si les States freinent les « Ă©changes Â», les autres pays le feront aussi. Les AmĂ©ricains ont cependant une chance car eux seuls leur pays, avec ces 360 millions d’habitants, est un vrai marchĂ© proche de l’autosuffisance ! Ce n’est pas le cas de l’Europe « ce machin Â» qui se livre, en interne, une concurrence parfois dĂ©loyale entre les 27 pays et qui reste totalement « ouverte Â». Il y a donc un pari qui divise sans doute les Ă©conomistes. Mais l’économie est par dĂ©finition une science qui n’est pas exacte. Le prudence est de rigueur. sur un portefeuille dĂ©fensif, LinxĂ©a conseille le Fonds « Fidelity Fund - AmĂ©rica Â». Pour le reste, je confirme instinctivement que le certificat 100% OR peut ĂŞtre un bon « matelas Â» disons un bon « refuge Â» (valeur refuge). On est au plus bas depuis 5 ans c’est donc pas trop cher…

Donald Trump empĂŞchera-t-il la reprise de la croissance des pays Ă©mergents ? Par Swiss Life AM
26/01/2017

Après une année 2015 difficile et un début 2016 mouvementé, les économies émergentes se sont nettement redressées au cours de l’année écoulée. Dans ces pays, la situation de fond s’est consolidée : le choc induit par la chute des prix des matières premières est en grande partie digéré. Les tensions politiques dans des pays comme le Brésil et la Russie commencent à s’atténuer et la situation en Chine s’est stabilisée. La question la plus importante après l’élection surprise de Donald Trump sera de savoir si sa présidence va annuler cette reprise.

** Un Trump « apprivoisé » n’empêche pas la reprise de la croissance**

De nombreuses incertitudes subsistent quant à la future politique de Donald Trump. Nous nous attendons néanmoins à des mesures moins extrêmes que celles annoncées durant la campagne. En effet, Trump a changé de rhétorique depuis son élection. De plus, le principe des checks and balances va « apprivoiser » le futur Président. Un Donald Trump ainsi « apprivoisé » ne devrait alors pas empêcher la reprise de la croissance commencée début 2016 dans les marchés émergents. Cette reprise est pour l’essentielle due à la fin de la récession au Brésil et en Russie. Ces deux grandes économies ont subi de violents chocs : l’effondrement des prix des matières premières ainsi que de graves tensions politiques. Ces chocs s’estompent à présent, laissant place à la croissance des marchés émergents. Pour la croissance de l’ensemble des pays émergents, un Trump « apprivoisé » sera un moindre choc par rapport à l’une des plus sévères récessions au Brésil et en Russie. C’est pourquoi nous estimons que Trump n’empêchera pas cette reprise. Cependant, nous avons toujours anticipé une reprise lente du fait de la persistance de divers problèmes comme la faiblesse des prix des matières premières ou encore plusieurs problèmes structurels et politiques. La présidence Trump entraînera des difficultés supplémentaires.

** En quoi la présidence de Trump affecte les pays émergents ?**

Dans l’ensemble, la victoire de Donald Trump est une mauvaise nouvelle pour les marchés émergents. Toutefois, l’impact varie fortement d’un pays à l’autre. Il y a quatre axes principaux : premièrement, la vulnérabilité externe est redevenue d’actualité. Comme en 2013, les taux d’intérêt américains sont en hausse et le dollar s’affermit, mettant sous pression les pays ayant un fort déficit de la balance courante et une dette extérieure élevée, comme la Turquie ou l’Afrique du Sud. Deuxièmement, des mesures protectionnistes pèseraient sur les pays ayant de forts liens commerciaux avec les Etats-Unis, comme le Mexique ou la Chine. Troisièmement, la sécurité en Europe de l’Est dépend du rôle des Etats-Unis à l’OTAN. Enfin, les prix des métaux repartent à la hausse, anticipant les projets d’infrastructure américains, ce qui atténue les effets négatifs puisque les exportateurs de cuivre et de minerai de fer en profitent.

** Le gouvernement chinois dompte le ralentissement**

Le gouvernement chinois a réussi à stabiliser la croissance. Cette stabilisation n’est toutefois pas durable car elle résulte du modèle traditionnel de création de dette, de dépenses d’infrastructures et d’une reprise de l’immobilier. Nous tablons sur un nouveau ralentissement de la croissance en 2017. Le gouvernement cherchera toutefois à dompter ce ralentissement en amont de l’important congrès en automne. L’affermissement du dollar après les élections américaines a fortement mis le yuan sous pression. La banque centrale essaie à nouveau de contrer une trop forte dépréciation. Enfin, nous ne pensons pas que Donald Trump emploiera des mesures drastiques contre la Chine, bien trop importante pour l’économie américaine et mondiale.

Les marchés émergents sont-ils toujours attrayants ?

2016 restera comme la première année après la grande récession où le différentiel de croissance entre pays émergents et pays développés a clairement augmenté en faveur des marchés émergents. Selon le FMI, la différence devrait se creuser continuellement au cours des prochaines années, ce qui rend les marchés émergents intéressants d’un point de vue fondamental. En outre, les pays émergents ont diminué leur vulnérabilité aux taux d’intérêt américains en hausse. De nombreux pays ont réduit leur déficit de la balance courante depuis 2013. Cela accroît leur attractivité, en particulier pour les marchés obligataires, puisque nous ne prévoyons pas de hausse rapide des taux d’intérêt américains. Étant donné que les écarts de crédit se sont nettement rétrécis en décembre 2016 dans certaines régions du monde émergent (par exemple en Asie), un nouveau resserrement reste limité sur ces marchés. En termes relatifs, d’autres régions, comme l’Amérique latine ou l’Europe de l’Est, restent plus attrayantes. Nous prévoyons une volatilité accrue à court terme dans toutes les régions. Comme exposé ci-dessus, les pays émergents connaissent une large dispersion. Une gestion active des investissements serait par conséquent d’autant plus importante, compte tenu de l’environnement actuel.