VOTRE AVIS SUR MON PORTEFEUILLE SVP

Bonjour à tous,

Voici les fonds que j’ai choisi (en + des 2 fonds euros eurossima et netissima). Je les ai selectionnés car ils me paraissent peu volatiles et donc peu risqués avec une performance supérieure au fonds euros. Cependant, je n’y connais rien en obligations. Quelles sont leurs perspectives ?
Et que pensez-vous de ces fonds obligataires ?
Merci d’avance pour vos conseils.

AXA Euro 7-10 (C)
AMUNDI MULTIMANAGERS OBLIG PC
CPR Croissance Prudente
M&G Optimal Income Fund A
PICTET GL EM DEBT HPC
Templeton Gb Total Ret A Eur

Bonjour Françoise,

Le fonds Templeton est volatile à cause du change €/$. Mais sur du long terme il performe bien et est donc intéressant à conserver et à renforcer si la hausse de l’€/$ continue.

Si tu veux réellement le vendre, les fonds « Petercam L bon High Yeld » et « PH sélection convertible » sont intéressants, mais un poil risqués (prévoir un stop loss relatif de 3 à 5%). Ils devront performer pendant au moins les 6 prochains mois.

Bonjour Françoise,

Moi aussi je suis du genre prudent, je n’ai que 12% en fond action. Mais j’ai choisi le fonds PH Convertible car il est plutôt lisible, et les trous d’air peuvent être évitées par une analyse technique rapide et de niveau débutant: si la MACD passe au dessus de la ligne de zéro, on achète car on est en tendance haussière, et quand c’est l’inverse on vent (tendance baissière).

Sur les 10 dernières années, cette méthode permet de capter la performance de ce fonds et d’en sortir en début de chute (je n’ai vu que 2 pertes raisonnables de 1.5% en 2007 et 2008). Par exemple on serait entré en juillet 2010 et sorti en mai 2011, avec une perf de 8% environ et on aurait évité la baisse de fin 2011.

Bonjour Françoise,

Le fonds M&G est mon préféré: performant et régulier.

Le fonds Templeton Global Total Ret N a un risque de change €/$, d’ailleurs c’est pour ça qu’il baisse un peu actuellement: l’€/$ est passé de 1.27$ (le 12/11) à 1.31$ pour 1€. Et il est un poil plus risqué que M&G avec une performance équivalente (hormis le taux de change). Sinon ça reste un bon fonds.

Le fonds Pictet Global Emerging dept est couvert en euro (Hedged), tu n’as pas de risque €/$. Le seule risque est une baisse des taux directeurs dans les pays émergents. Mais c’est un fonds prometteur, et Loupi a confiance.

Pour AXA Euro 7-10 et AMUNDI MULTIMANAGERS OBLIG PC , ce sont des obligations européennes, donc OK mais attention aux risques de défaut (Grèce, …).

CPR Croissance Prudente est un bon fonds, le moins performant mais le plus sûr.

Tu peux tous les conserver, avec une mise en garde pour Templeton: son intérêt principal est de jouer sur le cours €/$. Si tu n’es pas intéressé par ça, ne le prends pas.

Bonjour Plumet,

Pour aller dans ton sens, si la conjoncture se dégrade et que le fonds Templeton baisse, le dollar considéré comme une valeur refuge monte par rapport à l’euro. Et au final la baisse du fonds est compensée plus ou moins par la hausse du dollar C’est ce qui s’est passé au 2ème semestre 2011.

Mais le risque est que les investisseurs ne considèrent plus le dollar comme valeur refuge.

Pour finir je suis d’accord avec toi: mieux vaut avoir les 3.

Bonjour Françoise,

Les obligations investment grade sont les mieux notées par les agences de notation (de AAA à BBB-), les plus sures et rapportent moins. Les obligations à haut rendement sont les autres (moins bien notées, risque de faillite plus important et rendement plus élevé)

Les obligations d’Etat ou d’entreprise peuvent être qualifiées d’investment grade ou haut rendement, cela dépend de leur notation.

Bonjour Marco et tous,

J’ai juste une remarque à faire : ton fonds Templeton Global est en version A et N. Je te conseille de ne garder que le A, qui est moins chargé en frais (0.7% / an de moins).

Bon week-end

Toujours écouter les conseils de Papa Loupi (çà balance, pas vrai ;-))
N.

[quote=« marco84110 »]

bonjour à vous tous
je suis à la recherche d’une bonne âme qui voudrait bien me donner son analyse,et conseils concernant ma ventilation,sachant que je fais un peu du sur-place (voir je recule) !!!
merci d’avance

Allocation d’Actifs
Portefeuille
% of actifs
Actions 35,21
Obligations 29,77
Liquidités 6,34
Autres 6,05
Non classifié 22,64
Répartition
Actif Actions Obligations Liquidités Autres Non classifié Poids
(%)

Salut Marco,

je trouve ton portefeuille bien équilibré bien qu’une simplification du nombre de lignes soit effectivement à discuter.

Sur le détail, regarde si certains fonds ne vont pas être fermés en fonction des modifs d’UC à venir ]

Bonjour à tous,

Je cherche à savoir ce que contiennent ces fonds en matière d’obligations. Est-ce des obligations d’entreprises ou des obligations d’Etats ? S’il y a les deux, quelle est la proportion ? Est-ce des obligations à CT, MT ou LT ?
Merci pour votre aide !

Merci Joel,
Quelle est la différence entre une obligation investment grade et une obligation à haut rendement ?

Merci Gnutar, mais dans les 2 cas, ce sont des obligations d’Etats et d’entreprises ?

Bonjour Nicolas,

Merci pour ta réponse concernant M&G Optimal Income. Que penses-tu des autres fonds ? Y a t-il certaines redondances, certains sont-ils trop risqués actuellement ou bien je peux tous les conserver ?

Un grand Merci à vous tous pour vos précieux conseils.

Je vais donc conserver tous ces fonds avec une répartition identique pour chacun. Ce qui me permet de limiter le risque du fonds Templeton (grace aux autres fonds qui sont à priori moins risqués). Cela dit le fonds M&G reste malgré tout mon préféré à cause de son rapport performance / volatilité !

Au fait, croyez-vous que ces fonds soient surestimées et qu’il existe un risque de krach obligataire dans les mois qui viennent ? Existe t-il l’équivalent du PER (ratio cours / benefices) sur les actions, pour les obligations ?

Bonsoir à tous,

Peut être que quelqu’un d’autre connait ces fonds obligataires et peut me parler de leurs perspectives car l’analyse des performances passées à l’aide des courbes est interessante certes, mais le contenu d’un fonds (zone géographique, type d’emprunts…) ainsi que la conjoncture du moment l’est tout aussi.

Merci !

La bourse est un casino… si on ne triche pas !
Par gibello le jeudi, mars 8 2012, 12:31 - Divers… - Lien permanent
Les économistes aiment bien l’information « pure et parfaite » et les agents « raisonnables » : dans un monde économique parfait, chacun recueille au même instant l’ensemble des informations pertinentes, et prend une décision adéquate (ou du moins raisonnable et proportionnée).

Appliquons ce modèle à la bourse :

Dans un tel monde, toute information concernant un titre serait immédiatement répercutée sur son cours à juste proportion : si elle justifiait que ce cours augmente d’1 EUR, la courbe formerait une sorte d’escalier vertical de hauteur 1.

Avant que l’information ne soit disponible, la décision d’acheter ou vendre l’action ne serait motivée par rien (en tout cas, pas par l’anticipation de cette information, que rien ne permettrait d’imaginer : à défaut, cette anticipation serait elle-même une information, et serait déjà dans les cours).

Ensuite, cette information n’aurait plus d’impact sur le cours, qui aurait déjà évolué pour l’intégrer.

Quant à l’instant exact où l’information tombe… il est peu ou prou d’épaisseur nulle !

Autrement dit, la bourse dans un monde d’agents raisonnables parfaitement informés s’apparente à un jeu de casino dans le noir : un agent qui joue au hasard y a les même chances que n’importe quel autre (si on joue avant l’information, c’est de la chance; et si on joue après, c’est trop tard !)

Il n’est donc économiquement raisonnable d’agir en bourse que dans un monde où l’information est « asymétrique » (différente selon les acteurs, et retardée pour certains) : le cas le plus favorable étant celui où l’on peut tricher (par exemple, en exploitant une information de première main avant qu’elle ne soit publiée - le « délit d’initié », ou en publiant soi-même des informations - réelles ou fantaisistes - dont on a déjà anticipé les effets sur le cours).

Evidemment, il existe quelques « martingales » n’allant pas jusqu’à la tricherie; quelques exemples :

  • Il est possible de jouer sur la « diversité des points de vue », largement alimentée par l’inexpérience de nombreux boursicoteurs (voire l’incompétence de certains professionnels), et la lenteur des canaux d’information classiques (malheur à vous si vous suivez le fil de presse : ce qu’on peut y lire est déjà dans les cours depuis un moment).

  • On peut aussi jouer contre les autres, en spéculant sur leurs réactions plutôt que sur le titre lui-même : cette méthode est au coeur de nombreuses approches statistiques, prenant pour base la forme de la courbe, les volumes, les franchissements de moyennes mobiles, de supports et de résistances, etc… (regarder la courbe et son comportement nominal pour interpoler son évolution n’est rien d’autre que prédire la réaction moyenne des « autres »).

Mais ces méthodes se heurtent de plus en plus à la pluralité des acteurs et à l’accroissement de la concurrence : plus vos concurrents sont nombreux, plus il est probable que certains prennent la bonne décision tout de suite (même par hasard !). Donc, soit vous décidez encore plus vite… soit vous avez perdu. Et comme le temps pour décider est court, vous vous trompez ! Autrement dit, ce qui est vrai au niveau des grands nombres (la bonne décision est prise immédiatement) s’inverse au niveau individuel (vous avez toutes les chances de vous planter).

A ce jeu, seuls les ordinateurs peuvent encore décider assez vite, à condition de disposer d’algorithmes adéquats. Et ces algorithmes sont élaborés partout par les mêmes ingénieurs, formés aux mêmes méthodes statistiques !

Autrement dit, plus les ordinateurs prennent la main (comme dans le « trading à haute fréquence »), plus la diversité des points de vue diminue : on se retrouve avec des agents raisonnables (les ordinateurs) disposant d’informations pures et parfaites (les cours, volumes, historiques, etc…) pour décider en fonction d’une logique similaire.

Autrement dit, on en revient au jeu de casino dans le noir : jouer au hasard vaut n’importe quelle autre méthode.

Sauf si on triche : dans un monde où le trading automatisé domine, délit d’initié et diffusion de rumeurs pourraient bien s’avérer les seuls moyens fiables de gagner en bourse…

La bourse est un casino… si on ne triche pas !
Par gibello le jeudi, mars 8 2012, 12:31 - Divers… - Lien permanent
Les économistes aiment bien l’information « pure et parfaite » et les agents « raisonnables » : dans un monde économique parfait, chacun recueille au même instant l’ensemble des informations pertinentes, et prend une décision adéquate (ou du moins raisonnable et proportionnée).

Appliquons ce modèle à la bourse :

Dans un tel monde, toute information concernant un titre serait immédiatement répercutée sur son cours à juste proportion : si elle justifiait que ce cours augmente d’1 EUR, la courbe formerait une sorte d’escalier vertical de hauteur 1.

Avant que l’information ne soit disponible, la décision d’acheter ou vendre l’action ne serait motivée par rien (en tout cas, pas par l’anticipation de cette information, que rien ne permettrait d’imaginer : à défaut, cette anticipation serait elle-même une information, et serait déjà dans les cours).

Ensuite, cette information n’aurait plus d’impact sur le cours, qui aurait déjà évolué pour l’intégrer.

Quant à l’instant exact où l’information tombe… il est peu ou prou d’épaisseur nulle !

Autrement dit, la bourse dans un monde d’agents raisonnables parfaitement informés s’apparente à un jeu de casino dans le noir : un agent qui joue au hasard y a les même chances que n’importe quel autre (si on joue avant l’information, c’est de la chance; et si on joue après, c’est trop tard !)

Il n’est donc économiquement raisonnable d’agir en bourse que dans un monde où l’information est « asymétrique » (différente selon les acteurs, et retardée pour certains) : le cas le plus favorable étant celui où l’on peut tricher (par exemple, en exploitant une information de première main avant qu’elle ne soit publiée - le « délit d’initié », ou en publiant soi-même des informations - réelles ou fantaisistes - dont on a déjà anticipé les effets sur le cours).

Evidemment, il existe quelques « martingales » n’allant pas jusqu’à la tricherie; quelques exemples :

  • Il est possible de jouer sur la « diversité des points de vue », largement alimentée par l’inexpérience de nombreux boursicoteurs (voire l’incompétence de certains professionnels), et la lenteur des canaux d’information classiques (malheur à vous si vous suivez le fil de presse : ce qu’on peut y lire est déjà dans les cours depuis un moment).

  • On peut aussi jouer contre les autres, en spéculant sur leurs réactions plutôt que sur le titre lui-même : cette méthode est au coeur de nombreuses approches statistiques, prenant pour base la forme de la courbe, les volumes, les franchissements de moyennes mobiles, de supports et de résistances, etc… (regarder la courbe et son comportement nominal pour interpoler son évolution n’est rien d’autre que prédire la réaction moyenne des « autres »).

Mais ces méthodes se heurtent de plus en plus à la pluralité des acteurs et à l’accroissement de la concurrence : plus vos concurrents sont nombreux, plus il est probable que certains prennent la bonne décision tout de suite (même par hasard !). Donc, soit vous décidez encore plus vite… soit vous avez perdu. Et comme le temps pour décider est court, vous vous trompez ! Autrement dit, ce qui est vrai au niveau des grands nombres (la bonne décision est prise immédiatement) s’inverse au niveau individuel (vous avez toutes les chances de vous planter).

A ce jeu, seuls les ordinateurs peuvent encore décider assez vite, à condition de disposer d’algorithmes adéquats. Et ces algorithmes sont élaborés partout par les mêmes ingénieurs, formés aux mêmes méthodes statistiques !

Autrement dit, plus les ordinateurs prennent la main (comme dans le « trading à haute fréquence »), plus la diversité des points de vue diminue : on se retrouve avec des agents raisonnables (les ordinateurs) disposant d’informations pures et parfaites (les cours, volumes, historiques, etc…) pour décider en fonction d’une logique similaire.

Autrement dit, on en revient au jeu de casino dans le noir : jouer au hasard vaut n’importe quelle autre méthode.

Sauf si on triche : dans un monde où le trading automatisé domine, délit d’initié et diffusion de rumeurs pourraient bien s’avérer les seuls moyens fiables de gagner en bourse…

Bonjour,

C’est toi qui vois mais à ta place, je commencerai par limiter le nombre de fonds avec aucune ligne à moins de 5% du total du portefeuille. Ensuite Il y a pas mal de fonds redondants dans ton portefeuille. Un peu de ménage s’impose il me semble ! Tu peux regrouper tes fonds de même catégorie morningstar et faire un choix en sélectionnant celui qui a le meilleur ratio de sharpe par exemple. Aprés avoir fait cet exercice, tu peux décider de la répartition que tu veux allouer à chaque catégorie.

Bonjour,

Merci à vous trois pour ces conseils en fonds actions ou convertible, c’était bien tenté !! :slight_smile: Désolée mais leurs performances négatives certaines années font que je vais les éviter !

Je préfère possèder des fonds moins performants mais sans trous d’air. Ce type de fonds comme M&G Optimal Income ne m’ennuie pas moi car les sommes investies sont plutot élevées !!

A l’époque, j’étais fan de Carmignac en particulier CARMIGNAC INVESTISSEMENT mais je ne me suis probablement pas positionnée au bon moment (idem pour mes autres fonds actions : Magellan et axa or et mat 1ères)… Bref, aujourd’hui je me retrouve avec une moins value de 12 000 euros que je vais mettre +sieurs années à compenser ! Alors croyez-moi les performances des sicav actions font rever certes, mais le réveil est trés dur !!
Un conseil regardez toujours la performance de vos fonds chéris sur au moins 5 ans et imaginez-vous que vous vous êtes positionnez au mauvais moment, combien d’années vous faudra-il attendre pour arriver à 0 ? Souvenez-vous du CAC40 à 7000 points, certains attendent encore et ils risquent d’attendre encore longtemps !!..