Taux de rendement 2020 pour Suravenir!

Bonjour à tous,

Voici les taux nets pour l’année 2020 pour les contrats Suravenir :

2% pour Suravenir Opportunités
1,30% pour Suravenir Rendement en gestion libre / 1,60% en gestion pilotée
1,70% pour le fonds euro du PER
1,60% pour le PERP

LINXIE

Cela démontre une fois de plus que l’assureur fait sa cuisine interne pour décrèter et non calculer un tau de rendement, celui-ci n’a plus rien à voir avec le rendement réel du placement!!!
Comment expliquer un traitement différencié des assurés pour un même placement, autrement que par le souhait de l’assureur d’orienter les assurés vers des placements ou options du contrat plus rémunérateurs pour lui.

Est-ce légal???
certainement que oui puisqu’ils appliquent cette différentiation entre assurés?

Bonjour,

Je suis très mécontent que Suravenir ait différencié les taux de suravenir rendement.
Un client en gestion libre avec 60 % d’UC sera moins bien traité qu’un client avec une gestion pilotée défensive (30 % d’UC).
Pourriez-vous Linxie demander à Suravenir de mettre en place un bonus de rendement sur le fonds euros en fonction du pourcentage d’UC ?
Faites remonter mon mécontentement !

Bonne journée

50% ? vous voyez ça où?
Là je vois pas l’info sur la page linkée

Et les gestions dont on peut avoir une idée plus précise (ING, Bforbank…) ne montent pas à un tel taux de fonds € loin de là en profil équilibré.

la phrase que vous indiquez entre «  » n’existe pas sur la page (si on parle bien de ça) https://www.linxea.com/assurance-vie/gestion-pilotee-linxea-avenir/

Enfin pour aller au plus simple, Linxie peut-elle confirmer les % de fonds € de chaque profil?
Même si bizarrement, l’info n’a pas l’air d’être si publique que ça… ce qui ne tends pas à favoriser l’hypothèse de 50% fonds € en gestion équi

Bonjour,

Suravenir sert 2 rendements différents sur l’actif général « Rendement » :

  • 1,30% en gestion libre
  • 1,60% en gestion pilotée

Est-ce vraiment légal, car aucune communication sur cette différence n’a jamais été annoncée, ni par l’assureur, ni par Linxea en tant que courtier ?
Sur quelle article des CG cette différence de traitement s’appuie–telle ?

Merci de votre réponse.

C’est pour moi totalement illégal.
Comme je l’ai l’année passée pour Netissima, la subrogation du taux de rendement servi au taux d’UC souscrites est illégal dès lors qu’un avenant n’a pas été accepté et signé par le titulaire du contrat. La rémunération du fonds est calculée, normalement, de manière globale, à partir de la performance globale du fonds. Une répartition ultérieure différenciée ne peut être que contractuelle signifiée dans les CG.

Scandaleux de mieux rémunérer le même fond euro suivant qu’il soit en gestion pilotée ou libre .
Autant je peux comprendre le petit bonus indiqué à l’avance par les assureurs et qui varie en fonction du pourcentage d’ UC détenues, autant le fait d’être en gestion pilotée ou libre n’a rien à voir.
Ce type d’assureur devrait être banni des courtiers comme Linxea et au minimum ne pas être mis en avant.

J’aimerai aussi que soit publié les rendements des fonds pour ceux qui ont un contrat avant/après 2017, puisque les frais de gestion n’étaient pas les mêmes. Il me semble que l’année dernière certains assureurs avaient pallié à la différence de frais de gestion exceptionnellement , ce qui donnait le même taux pour tout le monde. Qu’en ai t-il cette année ? pouvez vous publier les taux des contrats suivant l’ancienneté ?

LINXIE, je n’ai pas vu de réponse au message que j’ai posté

« J’aimerai aussi que soit publié les rendements des fonds pour ceux qui ont un contrat avant/après 2017, puisque les frais de gestion n’étaient pas les mêmes. Il me semble que l’année dernière certains assureurs avaient pallié à la différence de frais de gestion exceptionnellement , ce qui donnait le même taux pour tout le monde. Qu’en ai t-il cette année ? pouvez vous publier les taux des contrats suivant l’ancienneté ? »

La volonté d’orienter les clients vers la gestion pilotée transparait dans le communiqué de presse de Suravenir joint: il est clair que l’intérêt de l’assureur est de dégager plus de marge, par les frais supplémentaires associés, et par la latitude liée aux choix des UCs (les volumes plus importants associés aux UC’s sélectionnées permettant certainement de négocier les retro-commissions avec les sociétés de gestion).

A noter également que Suravenir a choisi également de : "doter de manière significative la provision pour participation aux bénéfices’ (sans doute pas étranger au fait que cette provision, quoique devant en principe être restituée aux clients dans un délai de 8 ans, peut depuis fin 2019 être comptabilisée dans les fonds propres)

L’assureur fait ce qu’il veut en terme de taux: il ne faut pas penser que celui découle d’un calcul à partir du rendement réel des actifs contenus dans le fond, à moins qu’il ne s’agisse d’un fond aux actifs « cantonnés » (ce qui n’est pas le cas ici), et encore.
Il peut parfaitement choisir de verser moins sur un contrat au profit d’un autre par exemple.

Une petite compensation pour les 0,8% de frais de gestion sur les UCs (vs 0,6% en gestion libre ), et le fait que seul le fond € rendement soit accessible en gestion pilotée ?

Bah non ! … vous trouverez cette option chez Générali si vous appréciez !

Bonjour,

La ligne 3 « Frais » concerne les frais de gestion (0.6%) prélevés par l’assureur sur votre contrat.
La ligne 1 « PRELEV » concerne les prélèvements sociaux (17,2%) sur le montant de la revalorisation versé en ligne 2.
En résumé la ligne 2 est le montant net de frais de gestion, mais brut de prélèvements sociaux.

En gestion équilibrée le fonds euro représente près de 50% du contrat, donc en défensif j’imagine que cela monte à 70-75%

Le 1.6% de Rendement en gestion pilotée est une surprise, bonne ou mauvaise cela dépend du point de vue mais il est dommage de ne pas en avoir été averti au préalable

Bonjour,
Parce que Suravenir veut privilégier la gestion pilotée comme beaucoup d’assureurs

Encore une fois, si on s’excite comme vous dites, ce n’est pas en raison du taux plus faible. De toute façon, le fonds euros aujourd’hui doit être considéré comme une poche de liquidités pour rebalancer son allocation en actions, pas plus. Ce qui est choquant, c’est la pratique qui consiste à ne pas annoncer AVANT l’exercice en cours qu’il y aura cette différence.

Personnellement, que le fonds rendement fasse 1.3, 1.6 ou 1.9, je m’en fiche.
Mon rendement vient de mes 80% du portefeuille en actions.
C’est le procédé de ne pas afficher les règles à l’avance qui est détestable.

Qu’il y ait un rendement différent entre les gestions n’est pas vraiment un problème, le problème c’est surtout de ne pas le savoir en n - 1.
Mais bon, plus rien ne m’étonne de la part des assureurs …

Depuis le PFU, les AV ont perdu beaucoup d’avantages par rapports aux simples CTOs.
On cumule frais de gestion annuelle, non propriété des titres, pratiques douteuses (comme celle en question) et fiscalité plus vraiment avantageuse, l’abattement n’étant pas indexé sur l’inflation il se réduit chaque année qui passe.
Sachant que des gestionnaires comme Ishares proposent maintenant des gammes d’ETF sectoriels qui battent quasiment tous les fonds actifs disponibles en AVs.

Bref, à part l’enveloppe non fiscalisée lors des arbitrages et l’avantage successoral, il faut vraiment faire ses calculs en ce qui concerne la performance totale du produit d’épargne.

Les trackers ne sont pas aimés de tous les « professionnels » de la gestion de finance au sens très large.
Et pour cause : le rendement d’une épargne, c’est le rendement du marché moins les frais prélevés (qu’ils soient de gestion ou de rétro-commission).
Investisseurs et gestionnaires ont un intérêt diamétralement opposé : l’un veut des frais au plus bas (quand il a enfin compris que même des petits pourcentages composés sur le long terme font des sommes énormes au final) et l’autre au plus haut.
Il n’y a rien d’autre à comprendre.
Cette « industrie » est pourrie par le conflit d’intérêts, on en a encore la démonstration ici avec cette entourloupe sur la rémunération du fonds euros.

Bogle a fait entrer le loup dans la bergerie il y a presque 50 ans maintenant aux US avec le premier fonds indiciel (aujourd’hui accessible en ETF).
En Europe, les particuliers découvrent enfin peu à peu ce véhicule d’investissement qui est surtout utilisé par les institutionnels.
Lire « Common Sense on Mutual Funds, updated Edition » devrait être obligatoire pour tous ceux qui investissent.
Cela ouvrirait les yeux à beaucoup !