J’ai une question sur Linxea PERP et ne trouve pas de section dédiée, ne serait-ce pas l’occasion de la créer ?
Je me demandais si le taux de rente était connu à la souscription du contrat.
En effet, il semble qu’en article 83 ce soit le cas mais pas forcement en PERP.
Qu’en est-il sur le contrat Linxea PERP ?
Merci !
Bonjour
Quelqu’un a t’il une idée de l’évolution des versements en 2018 suite à la stratégie mise en place par le gouvernement pour contrer les effets de l’année blanche. Quelle a été votre stratégie ?
Pour moi pas de versement en 2018 et 2019
Le vrai souci du PERP à long terme est son niveau de frais très élevé.
En moyenne, 1% par année contre 0,6% pour plein d’AV.
Pour un produit tunnel bloquée jusqu’à la retraite (soit un horizon de 5 à 40 ans !), c’est contre productif…
De bonnes UC et des frais très réduits accompagnés d’une gestion pilotée seraient la recette parfaite du PERP performant, même si la fiscalité à la sortie est mauvaise.
Madame de Montchanin, dans sa trentaine glorieuse, a décidé un procédé anti-optimitisation, sans se préoccuper des personnes qui n’ont plus tellement le temps de faire des versements pour leur vieux jours…
N.
Mes 2 centimes:
En ce qui concerne les versements sur PERP (et autres dispositifs retraite type « article 83 ») en 2017, il est fortement recommandé d’attendre la fin de l’année pour y effectuer des versements, les dispositions fiscales liées au prélévement à la source étant susceptibles d’évoluer après les élections
… donc comme disait l’homme au cigare: « Wait & See ».
oui c’est l’évidence …perso j’ai prévu de ne pas alimenter ma Madelin en 2017 au moins jusqu’à l’élection présidentielle …il parait qu’il y a des candidats qui prévoient de revenir sur le prélèvement à la source ce qui changerait à nouveau nos stratégies fiscales …
d’une part pour l’instant rien n’est encore fait et donc ce ne sont que des supputations .
et d’autre part dans ces conditions le PERP deviendrait une sorte d’AV bis avec juste un avantage fiscal à l’entrée mais quid de la fiscalité à la sortie . celle ci peut etre dissuasive s’il s’agit de garder le PFU .
je n’ai pas de PERP mais une madelin ( meme principe grosso modo ). la différence est que sur une madelin on est** obligé** de cotiser annuellement dans une fourchette de 1à 10
bien entendu pour 2018 et 2019 , en raison de l’année blanche fiscale 2018 , j’ai cotisé au MINIMUM sur cette madelin .
A propos de PERP, et plus précisement du PERP LINXEA AVENIR:
La sortie d’un PERP se fait en principe soit sous forme de rente, soir à 20% en capital et 80¨% en rente, soit à 100% en capital en cas d’acquisition d’une première résidence principale (à condition de ne pas avoir été propriétaire de sa RP pendant les 2 années précédent le dénouement).
Toutefois, si le montant de la rente résultant est inférieur à un certain montant annuel (actuellement 480€), le dénouement pourrait se faire par une sortie totale en capital (sans autre conditions)… ceci étant vaguement mentioné dans la notice du contrat (mais j’ai lu ailleurs que c’était au bon vouloir de l’assureur).
Je fais appel à vos expériences (pour les ceusses qui auraient déjà dénoué leur PERP) … comment celà s’est-il passé, et en particulier pour ceux qui étaient dans le cas de figure d’une rente annuelle inférieure à 480€ ?
Bonjour, j’avais également lu ce type de commentaires à propos de l’incertitude concernant la possibilité de sortie en capital pour les petits PERP (rente annuelle < 480€), associée à une incertitude fiscale également d’ailleurs (intégration dans le revenu ou prelevement libératoire à 7,5% … règle du jeu qui peut toujours changer par ailleurs, diificile de faire de prévisions sur le sujet !)
En ce qui concerne le TMI, s’il est le même en période d’activité et de perception de la rente, je ne vois clairement pas d’intérêt: la rente subissant en outre les prélevement sociaux (CSG 8,3% à partir de 2018 + CRDS 0,5% + CSA 0,3% + AM 1% … au total 10,10%), et donc le gain fiscal initial fera plus que disparaitre.
Même en changeant de TMI (de 41% à 30% par exemple), il ne restera pas grand chose de ce « gain » fiscal qui se réduit en fait à un différé d’impôt (on peut nuancer en intégrant que l’impôt ainsi différé est genérateur d’'intêrêts dans l’intervalle, mais bon…).
L’intérêt fiscal du PERP n’étant donc pas évident , il me semble préférable de préferer l’AV au PERP (du moins dans les conditions actuelles et même projetées), d’une part pour la possibilité de récupérer son capital, et d’autre part les retraits partiels sont moins taxés (en faisant l’hypothèse que la franchise annuelle des 4600/9200 sur les retraits partiels demeure),…
J’écrivais ailleurs qu’il est difficile de faire des plans en raison des règles changeantes (et de prendre aujourd’hui les décisions pour les mettre en oeuvre) … ceci en est un exemple
Pour ma part, je n’ai fait aucun versement en 2019 sur mon « PERE », et ne pense pas pour l’heure en faire en 2019 … pour la suite il sera trop tard pour moi