Retour du PTZ dans l’ancien, sous conditions

Retour du PTZ dans l’ancien, sous conditions

Le PTZ, ou prêt à taux zéro, est rétabli depuis le 1er janvier 2015 pour un achat immobilier dans l’ancien. Toutefois, les conditions pour en disposer sont drastiques : si les niveaux de revenus sont identiques à l’achat d’un logement neuf, d’autres contraintes sont imposées.

Annoncé il y a plusieurs mois, le retour du PTZ pour un achat immobilier dans l’ancien est, depuis ce début d’année, effectif. Mais tout le monde ne pourra pas en bénéficier.

Première condition instaurée, la situation géographique. Ce prêt n’est ouvert que pour des projets situés dans des villes de moins de 10 000 habitants, dont le taux de logements vacants s’élève au moins à 8 % et proposant un minimum de services et d’équipements publics. À ce jour, 5 920 communes ouvrent droit au PTZ pour financer les achats dans l’ancien en primo-accession.

L’obligation de travaux d’amélioration

L’accès au prêt à taux zéro dans l’ancien est aussi soumis à l’obligation de réaliser des travaux d’amélioration du logement. Ceux-ci doivent représenter au minimum 25 % du coût total de l’opération. Il peut s’agir de travaux d’agrandissement, de modernisation, d’assainissement ou d’aménagement des surfaces habitables. Les travaux d’économie d’énergie sont également pris en compte, sauf s’ils sont financés par l’intermédiaire d’un éco-PTZ.

L’ensemble de ces opérations doit être achevé dans les 3 ans suivant l’obtention du prêt à taux zéro, l’emprunteur devant également justifier ses dépenses via les factures établies.