Prélèvements sur l immobilier et si on faisait la révolution?

Prélèvements sur l’immobilier : et si on faisait la révolution ?

Soutien d’Emmanuel Macron, le Parti Radical propose de remplacer toutes les taxes par un simple taux de 1% sur le patrimoine immobilier de chacun

Alors que de nombreux Français reprochent une faible place au logement dans la campagne électorale à maintenant deux mois de l’élection présidentielle, une étonnante proposition du Parti Radical mérite d’être citée pour alimenter les débats. Pas moins de 101 propositions ont été transmises à l’exécutif par les militants et le millier d’élus locaux de ce cette formation politique de gauche dirigée par l’ancien maire de Nancy, Laurent Hénart. Les Radicaux ont donc apporté leur soutien à Emmanuel Macron mais entendent peser dans la campagne avec leur Manifeste 2022 « L’Europe et la République pour tous ».

Réforme radicale
En ce qui concerne l’immobilier, ce manifeste propose une réforme radicale de la fiscalité. Finies toutes les taxes comme les droits de mutation, la TVA sur les logements neufs, la taxe foncière, l’impôt sur les plus-values ou sur les revenus fonciers… A la place, les Radicaux envisagent l’application d’un simple taux de 1% par an sur le patrimoine immobilier de chacun. Cet impôt aurait l’avantage de s’appliquer en temps réel sur la valeur du bien et donc de favoriser une meilleure justice fiscale. Cela avantagerait aussi la mobilité des résidents en diminuant le coût d’accès au logement. Les estimations financières des Radicaux semblent tenir la route puisque rapporté à une valeur du patrimoine immobilier global d’environ 8.000 milliards d’euros, cet impôt de 1% rapporterait l’ensemble des prélèvements qui pèsent aujourd’hui sur l’immobilier, soit 80 milliards d’euros par an.

Trop simple ?
Si on peut imaginer quelques ajustements en fonction du statut de locataire ou de propriétaire, de résidence principale ou résidence secondaire, ce système reviendrait quand même à taxer lourdement les gros patrimoines immobiliers et créerait sûrement de nouvelles inégalités pour ceux qui résident dans des régions où le prix de l’immobilier est très élevé comme la région parisienne et les zones littorales. Bref, si l’idée de tout remettre à plat paraît séduisante, cela demanderait certainement de réfléchir à une imposition bien plus complexe qu’un simple taux de 1% pour tout le monde…

Rénovation
En matière de rénovation, les Radicaux proposent de multiplier les moyens consacrés à la rénovation thermique (environ 2 milliards d’euros par an) en passant à 10 milliards. La rénovation thermique des bâtiments deviendrait carrément obligatoire.

tabou ou pas ça ne change rien …

je m’intéresse à la politique depuis 1981 ce genre de débats se reproduisent tous les 7 puis 5ans sans que les choses ne s’arrangent …quels que soient ceux qui dirigent …

Bonjour,

Avant de penser à diminuer les taxes qui minent tous les placements (sauf LA, LDDS), il faudrait réduire de manière drastique les dépenses publiques (assistanat, aménagements routiers inutiles ou travaux d’embellissement lancés par les multiples empilements de collectivités locales…).

La France est un pays surendetté à cause du clientélisme électoral des élus de tous bords.

Bonjour,

assistanat c’est pas pour allocations chômage si la personne cherche vraiment un travail et fait le nécessaire pour le garder.

RSA… : ça devient de l’assistanat quand on ne cherche pas de travail, voire qu’on vient de tous les continents pour en bénéficier (rapprochement familial et autres critères).

Mais le sujet est tabou.

1981 c’est bien là que tout a mal commencé avec la régularisation massive de plus de 100 000 sans papiers.

Ca a créé un appel d’air qui ne cesse pas depuis ce temps et de tous les continents.

Au moment de la rentrée scolaire certains élèves dont les parents touchent l’ARS, manquent de beaucoup de choses, et ce dès la rentrée.

Et ce genre de débat ne revient pas que tous les 5 ans, mais il est dans l’air en permanence au moins dans les conversations privées.

Bonjour,
« assistanat » c’est pour allocations chômage, RSA, allocations logement ?
Est-ce vraiment un gros poste de dépenses publiques ?