Bonjour à tous!
Pour ceux qui ont le temps en ce beau mois d’octobre, vous trouverez ci-joint le rapport publié par l’OCDE le 29 mai 2013 sur le thème: « Quelles sont les perspectives de l’économie mondiale? »
Bien à vous,
Charly
Bonjour à tous!
Pour ceux qui ont le temps en ce beau mois d’octobre, vous trouverez ci-joint le rapport publié par l’OCDE le 29 mai 2013 sur le thème: « Quelles sont les perspectives de l’économie mondiale? »
Bien à vous,
Charly
Bonsoir à tous et à Coresatinvest en particulier,
Je vous livre mon opinion : Il faut distinguer les 3 points mentionnés :
Bonsoir Coresatinvest,
Dent et Picketty ont des arguments pertinents à mon avis, mais pour répondre à votre question, les actifs mobiliers évoluent dans un monde ouvert et se déplacent des zones « en dépeuplement » vers des zones plus peuplées, et dont la population va croître plus rapidement. Il existe cependant des freins (infrastructures) et nous avons connu des hausses et des baisses très fortes (de l’ordre de 60%) des marchés indien et chinois, hors des crises économiques de ces 15 dernières années. Nous venons de vivre une hausse de 60% du marché indien, qui a démarré 2 mois avant le succès électoral de Modhi.
Par ailleurs il n’est pas interdit de penser que la moindre croissance démographique des pays développés, par rapport au reste du monde ne sera pas compensée par l’utilisation des robots, comme c’est déjà le cas dans l’industrie, et bientôt dans les services (je ne fais pas ici allusion au petit électro-ménager, mais il s’agit pourtant de robots, mais à des machines plus complexes capables d’entreprendre les taches d’une aide ménagère. Dans l’enseignement l’e-learning avance rapidement, quant à la traduction automatique elle est presque parfaite et bientôt l’apprentissage d’une langue étrangère sera superflu, et les interprètes perdront leur emploi) Dans le domaine automobile nous voyons arriver des véhicules sans chauffeur. Bref les exemples seraient nombreux pour montrer au final que la présence d’une forte démographie n’est utile que pour être à la source d’innovateurs plus nombreux. Et nos entreprises mondialistes sauront tirer partie de ces innovations, ou disparaîtront. A nous linxéistes de miser sur les bons supports (le succès des biotechs est impressionnant) PLardonnez-moi ce trop long laïus, qui ne veut surtout pas être pédant, mais résumer ma pensée. Les commentaires sont les bienvenus.
Cordialement
Rebonsoir,
Je viens de voir qu’une faute de frappe déforme ce que j’ai écrit précédemment, et je voudrais, par ailleurs, apporter une information complémentaire à Coresatinvest.
Voici donc le texte corrigé "Bonsoir Coresatinvest,
Dent et Picketty ont des arguments pertinents à mon avis, mais pour répondre à votre question, les actifs mobiliers évoluent dans un monde ouvert et se déplacent des zones « en dépeuplement » vers des zones plus peuplées, et dont la population va croître plus rapidement. Il existe cependant des freins (infrastructures) et nous avons connu des hausses et des baisses très fortes (de l’ordre de 60%) des marchés indien et chinois, hors des crises économiques de ces 15 dernières années. Nous venons de vivre une hausse de 60% du marché indien, qui a démarré 2 mois avant le succès électoral de Modhi.
Par ailleurs il n’est pas interdit de penser que la moindre croissance démographique des pays développés, par rapport au reste du monde sera compensée par l’utilisation des robots, comme c’est déjà le cas dans l’industrie, et bientôt dans les services (je ne fais pas ici allusion au petit électro-ménager, mais il s’agit pourtant de robots, mais à des machines plus complexes capables d’entreprendre les taches d’une aide ménagère. Dans l’enseignement l’e-learning avance rapidement, quant à la traduction automatique elle est presque parfaite et bientôt l’apprentissage d’une langue étrangère sera superflu, et les interprètes perdront leur emploi) Dans le domaine automobile nous voyons arriver des véhicules sans chauffeur. Bref les exemples seraient nombreux pour montrer au final que la présence d’une forte démographie n’est utile que pour être à la source d’innovateurs plus nombreux. Et nos entreprises mondialistes sauront tirer partie de ces innovations, ou disparaîtront. A nous linxéistes de miser sur les bons supports (le succès des biotechs est impressionnant) Pardonnez-moi ce trop long laïus, qui ne veut surtout pas être pédant, mais résumer ma pensée. Les commentaires sont les bienvenus.
Cordialement
les démonstrations de Picketty et de Dent dans leur rapport avec la démographie se situent sur une durée longue (20 à 50 ans) qui dépasse de loin nos préoccupations (il suffit de penser aux amis qui raisonnent avec les MM 20, 50, 200) On ne peut donc raisonnablement utiliser leurs démonstrations pour nos choix d’investissement.
Avec mes excusen bien cordialement
Donc la FED ne change pas fondamentalement son message, sauf qu’en creusant un peu entre les lignes, on lit que si les taux ne devraient pas remonter avant en gros mi-2015, la vitesse de remontée qui suivra devrait être plus marquée que précedemment envisagé.
A court terme, cela rassure les marchés, si l’on regarde la réaction des US hier, et de l’Europe/Asie ce matin, mais en fait l’incertitude demeure entière par rapport au fait qu’ils ont déjà bien progressé ces dernières années et sur le risque de correction (un message plus agressif de la FED aurait pu être le déclencheur, mais le reste demeure).
Dans ce contexte, je regarde comment me replacer partiellement (pour profiter de l’éventuel rallye de fin d’année ), en considérant aussi les perspectives de l’une et l’autre région (pas très fan de l’Europe non plus, plus sur l’Asie et sur la Chine pour le QE à eux, sur les marchés frontières … et circonspect sur les US qui sont déjà bien hauts)… A voir aussi l’évolution de la parité €/$
… A suivre.
Hello Djoby … oui, il est certain qu’une certaine forme de propagande n’est pas totalement absente, mais il y a aussi des faits:
le-principal-opposant-de-poutine-abattu-a-moscou
Ben non, évidemment … , mais se demander à qui cela profite, au moins
Le point de vue est intéressant, mais il y a beaucoup à redire :
" Lorsque la BCE arrêtera sa politique monétaire très expansionniste dans le futur, la remontée des taux d’intérêt à long terme et la réouverture des primes de risque ruineront ces investisseurs"
Tout le monde nous promet une remontée forte des taux un jour ou l’autre, en europe ou aux US… Arrivera t-elle vraiment un jour ? Les banques centrales, prévenues du rique, seront-elles assez bêtes pour laisser la situation partir en live ?
" le QE à conduit à un effondrement des taux d’intérêt long terme"
Oui, le QE amplifie la baisse des taux. Mais le mal était déjà-là. Est-ce-que ce n’est pas plutôt le ralentissement de l’économie (et la baisse de l’inflation) et l’absence de QE plus tôt qui a conduit à cette chute des taux ?
" le QE à conduit à un écrasement des primes de risque"
Pareil qu’au-dessus, je dirais que c’est la baisse des taux long (pas nécessairement liée au QE) qui génère la baisse des primes de risque, pas le QE.
« le risque est que, lorsque la BCE arrêtera sa politique monétaire expansionniste, et qu’il y aura remontée des taux d’intérêt à long terme, réouverture des primes de risque, baisse des cours boursiers … »
C’est un risque, mais le risque ne s’est pas vraiment matérialisé aux US lors de l’arrêt du QE. si le QE permet de relancer l’économie et s’arrête au moment opportun (baisse du chômage, bénéfices des entreprises en hausse), le marché actions ne doit pas nécessairement dévisser.
Attention, je ne dis pas qu’il n’y a aucun risque. Je dis juste qu’il faut nuancer le tableau. C’est certain qu’il y a un risque. En tant qu’investisseur, il faut en avoir conscience. Après, tout dépendra de l’aptitude de la banque centrale a bien piloter sa politique.
Bonjour à tous,
Ci-dessous les perspectives de croissance selon l’OCDE. La fête est terminée, on dirait !
La zone euro doit tout faire pour se relancer, selon l’OCDE
lundi, 15 sept. 2014, 12:43
Les grandes économies ralentissent, et plus particulièrement la zone euro qui souffre d’une croissance anémique qu’il faut relancer à tout prix, faute de quoi elle risque de décrocher par rapport à ses concurrents, a prévenu lundi l’OCDE.
L’Organisation pour la coopération et le développement économiques a baissé de 0,4 point par rapport à sa dernière estimation de mai sa prévision de croissance du Produit intérieur brut de la zone euro en 2014, à 0,8%, et de 0,6 point sa prévision pour 2015, à 1,1%.
Cette croissance anémique est « l’aspect le plus préoccupant » constaté par l’OCDE, regroupement des 34 pays les plus prospères du monde, dans son panorama d’automne de l’économie internationale.
En France l’OCDE s’est alignée sur les prévisions révisées du gouvernement, et prévoit 0,4% cette année puis 1,0% l’an prochain. En mai, elle espérait encore 0,9% puis 1,5%.
L’Allemagne, moteur économique de la zone, n’est pas épargnée et subi une correction de prévisions de même ampleur: sa croissance est attendue à 1,5% cette année, et surtout aucune accélération ne serait en vue pour 2015.
La révision la plus nette en zone euro est pour l’Italie: l’OCDE annonce une récession (-0,4%) pour cette année et seulement 0,1% de croissance l’an prochain.
« Les récentes mesures prises par la Banque centrale européenne sont bienvenues mais un assouplissement quantitatif est nécessaire » pour ranimer une inflation trop basse et surtout empêcher l’installation d’une déflation, selon l’Organisation.
Un « assouplissement quantitatif » signifie que la BCE, qui vient de baisser ses taux et d’annoncer de gros rachats de dette privée, irait encore plus loin et rachèterait aussi de la dette publique, faisant fi des résistances allemandes. C’est ce que fait en particulier la Réserve fédérale américaine.
« Il faut en finir avec cette perception, qui est que la politique monétaire en zone euro, c’est toujours +trop tard et trop peu+ », a jugé Rintaro Tamaki, chef économiste de l’OCDE et originaire du Japon, économie confrontée depuis deux décennies à la déflation.
Par ailleurs, l’OCDE estime qu’« au vu de la faiblesse de la demande, les pays européens doivent utiliser au maximum la flexibilité des règles budgétaires », en d’autres termes laisser filer les déficits.
L’OCDE n’est pas la seule à considérer que la zone euro est pour l’heure le principal point noir de l’économie mondiale.
L’agence de notation Standard and Poor’s s’est inquiétée récemment du risque d’une « récession à triple ressort » (triple dip), c’est-à-dire d’un retour dans le rouge de l’économie européenne, après déjà deux périodes de récession en moins d’une décennie.
« Il y a un degré croissant de divergence (…). La reprise aux Etats-Unis est solide, la croissance est sur les rails au Japon et en Chine, tandis qu’elle se renforce en Inde après un récent accès de faiblesse. Par contraste, la croissance en zone euro semble condamnée à rester faible à court terme, et le Brésil ne devrait sortir que lentement de la récession », juge l’OCDE.
Pour les Etats-Unis, l’organisation a également corrigé ses prévisions à la baisse, mais la croissance prévue reste forte: 2,1% en 2014 (contre 2,6% espéré en mai), puis 3,1% en 2015 (contre 3,5%).
Le Royaume-Uni continue à faire bande à part en Europe, avec une croissance prévue à 3,1% cette année puis 2,8% en 2015.
La Chine devrait croître de 7,4% cette année et 7,3% l’an prochain, l’Inde de 5,7% cette année et 5,9% en 2015.
Parmi les émergents, le Brésil fait mauvaise figure: l’OCDE n’attend que 0,3% de croissance cette année (-1,5 point par rapport aux prévisions de mai) puis 1,4% en 2015 (-0,8 point par rapport à mai).
L’organisation a souligné les risques pesant sur cette reprise mondiale inégale, tels que les dangers géopolitiques liés à « l’intensification des conflits en Ukraine et au Proche-Orient ainsi que l’incertitude grandissante au sujet des résultats du référendum sur l’indépendance en Ecosse », de même que la vulnérabilité de certaines économies émergentes face à la perspective d’un durcissement monétaire aux Etats-Unis.
Par ailleurs, comme le Fonds monétaire international, l’OCDE s’inquiète de l’euphorie actuelle sur les marchés financiers, qui lui semble « déconnectée » de l’économie réelle et qui expose au risque d’une « correction brutale ».
Bonsoir,
Ouf, J. Yellen n’a pas modifié son discours habituel ! Les marchés sont donc rassurés et la fête peut continuer !! Ceux comme moi, qui ont tout vendu ou presque, va falloir surveiller un éventuel creux pour s’y précipiter histoire de ne pas louper le rallye de fin d’année ! Mais, personnellement je reste à l’écart des actions zone euro (voir pourquoi ci-dessus). Ce n’est que mon avis bien sur.
Etats-Unis: la banque centrale réduit encore son soutien à l’économie
mercredi, 17 sept. 2014, 22:19
La banque centrale des Etats-Unis (Fed) a annoncé mercredi qu’elle continuait à réduire son soutien à l’économie américaine tout en maintenant qu’elle ne relèverait pas ses taux avant une période de temps « considérable ».
A l’issue d’une réunion de deux jours à Washington, le Comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed a, comme prévu, réduit de 10 milliards de dollars par mois ses injections de liquidités dans le circuit financier destinées à fluidifier le crédit et à soutenir l’activité.
A partir d’octobre, la Fed n’achètera plus tous les mois que pour 10 milliards de bons du Trésor et pour 5 milliards d’actifs à long terme adossés à des créances immobilières.
Si la conjoncture continue à s’améliorer, ce programme massif de rachats d’actifs lancé en septembre 2012 sera achevé « lors de la prochaine réunion » du FOMC dans un mois et demi, marquant la fin d’un troisième cycle d’assouplissement monétaire qui a fait gonfler le bilan de la Fed à des niveaux sans précédent. La présidente de la Fed a noté lors de sa conférence presse que cela prendrait probablement « une décennie » pour que ce bilan --actuellement autour de 4.500 milliards de dollars–, revienne à un niveau normal.
A l’appui de sa décision, la Fed relève que l’activité économique continue de progresser « à un rythme modéré ».
Pointant toutefois certaines faiblesses persistantes de l’économie américaine, la Réserve fédérale affirme qu’elle maintient son principal taux de directeur proche de zéro, son niveau depuis fin 2008.
Elle réaffirme surtout qu’elle le conservera à ce niveau pendant une période « considérable » après la fin de son programme de rachats d’actifs alors que les marchés tablaient sur une suppression de cette référence temporelle. « Nous sommes à l’aise avec cette formulation étant donnée que les perspectives économiques ont peu changé par rapport à juin », a noté Mme Yellen, lors d’une conférence de presse.
La Fed a jusque-là laissé entendre que la première hausse des taux --guettée avec anxiété par les marchés – devrait avoir lieu à la mi-2015.
– Prudence –
Pour justifier cette prudence, la Réserve fédérale pointe notamment une « sous-utilisation » des ressources sur le marché du travail, la « lente » reprise du marché immobilier et une inflation inférieure à son objectif à long terme (2%). « Le marché du travail ne s’est pas encore tout-à-fait remis », a dit Mme Yellen soulignant qu’à 6,1% le taux de chômage était encore « bien au-dessus » du taux indiquant le plein emploi soit entre 5,2% et 5,5%.
La Fed a d’ailleurs abaissé mercredi sa prévision de croissance économique pour 2014 et 2015. Le produit intérieur brut du pays (PIB) devrait ainsi progresser de 2,0% à 2,2% sur un an au dernier trimestre 2014.
Pour l’année prochaine, elle prévoit désormais une croissance allant de 2,6% à 3,0%, en nette baisse par rapport aux 3,0% à 3,2% attendus jusque-là.
Deux membres du FOMC ont voté mercredi contre le message d’orientation monétaire de la Fed. Il s’agit de Charles Plosser, de l’antenne de la Fed de Philadelphie qui s’y était déjà opposé lors de la dernière réunion de fin juillet. Richard Fisher de l’antenne de la Fed de Dallas l’a rejoint, qui pense que l’amélioration de l’économie « mérite qu’une réduction de l’assouplissement monétaire intervienne plus rapidement ».
Mme Yellen ne s’est pas montrée surprise par « ce niveau de dissension » qui ne lui paraît « pas anormal ».
Dans ses nouvelles projections, la Fed a d’ailleurs fait part d’un regain d’optimisme sur le front de l’emploi. Pour 2014, elle s’attend désormais à un taux de chômage qui s’échelonnerait entre 5,9 à 6,0%.
Interrogée sur la conjoncture européenne, Mme Yellen a estimé qu’elle faisait « partie des risques qui pèsent sur l’économie mondiale », particulièrement « le très faible niveau d’inflation » et la « faible » croissance économique.
« Nous espérons bien évidemment qu’ils vont réussir à faire remonter la croissance et l’inflation », a commenté Mme Yellen, ajoutant cela serait une « bonne chose » pour l’économie mondiale et pour les Etats-Unis.
Pour info, c’est moins bien que prévu mais mieux qu’en 2012 ou 2013 semble t-il. Donc, pas si mal en définitive, non ?
"Commerce mondial: l’OMC révise à la baisse ses prévisions pour 2014
mardi, 23 sept. 2014, 18:30
[b]Les économistes de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) ont révisé à 3,1% (contre 4,6% en avril) leur prévision de croissance du commerce mondial pour 2014, selon un communiqué publié à Genève.
[/b]Dans la foulée, la prévision de croissance de 2015 a également été abaissée à 4,0%, contre 5,3% précédemment.
Cette révision à la baisse s’explique par la croissance du commerce mondial plus faible que prévue au premier semestre, notamment dans des régions exportatrices de ressources naturelles telles que l’Amérique centrale et du Sud.
En outre, l’OMC relève que les tensions géopolitiques se sont aggravées.
« Les institutions internationales ont déjà fortement révisé à la baisse leurs prévisions de croissance économique », a déclaré le directeur général de l’OMC, Roberto Azevedo.
« Dans ce contexte, les prévisions de l’OMC pour le commerce mondial pour 2014 et 2015 ont également été abaissées », a-t-il ajouté.
Selon lui, « réduire les coûts du commerce et élargir les possibilités commerciales seraient de bons moyens pour renverser cette tendance ».
Parmi les nouveaux risques survenus depuis le début de l’année, figure l’épidémie Ebola, indique l’OMC.
Au cours des 20 dernières années, entre 1993 et 2013, le commerce mondial a progressé en moyenne tous les ans de 5,2%.
[b]La croissance du commerce mondial avait déjà été modeste en 2012 et 2013, avec un taux de 2,2%.
Au premier semestre 2014, la croissance du commerce mondial n’a atteint que 1,8%.
[/b]
La croissance des exportations a été de 4,2% en Asie, de 3,3% en Amérique du Nord, de 1,2% en Europe, avec une contraction de -0,8% en Amérique latine et de -2% pour les autres régions.
Selon l’OMC, « les tensions à propos de l’Ukraine entre les Etats-Unis et l’Union européenne d’un côté, la Russie de l’autre, ont débouché sur des sanctions portant sur certains biens agricoles ». « Le nombre de produits touchés pourrait encore s’élargir si la crise persiste », constate l’organisation.
"Les conflits au Moyen-orient représentent également une incertitude et pourraient faire augmenter le prix du pétrole si la sécurité des approvisionnements est menacée.
L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest a montré qu’elle est difficile à endiguer et toute propagation de la maladie peut engendrer une panique avec des implications majeures pour l’Afrique de l’Ouest et peut-être au-delà", avertissent les économistes de l’OMC.
L’OMC conclut en affirmant que « la présence de tels risques à faible probabilité, mais avec des coûts élevés a rendu toute prévision de l’évolution du commerce mondial particulièrement difficile à faire cette année ». "
Bonjour Zizou,
Question interessante ! Je dirais que dans le commerce mondial, on retrouve la somme des valeurs ajoutées échangées, qui correspond en gros mais à vérifier, au montant total des exportations alors que dans le PIB mondial c’est la somme des valeurs ajoutées produites dans tous les pays. La différence, c’est que dans le commerce mondial, on ne retrouve pas les valeurs ajoutées produites dans un pays et consommées sur place.
N.B. Valeur Ajoutée = Production vendue - Consommations Intermédiaires (car on ne peut comptabiliser un même produit 2 fois !)
Le PIB d’un pays correspond donc à sa production de biens et services et intègre ses exportations mais pas ses importations.
Ceci m’amène donc à dire que oui, il y a bien un lien entre les deux. Pas de commerce mondial sans PIB et pas de PIB sans commerce mondial ! Bref, la croissance des échanges dans le monde va avec la croissance du PIB mondial et vis et versa. On pourrait disserter là-dessus mais c’est un fait !..
Bonjour,
Merci à charly pour ce lien. Au vu de ces perspectives, sauf erreur de ma part, on peut retenir qu’elles sont plutot bonnes pour les USA, l’Allemagne et l’Asie. Plutot trés mauvaises pour la zone euro (sauf Allemagne) et pas terrible au Japon.
Voici un article de fond tiré du Figaro Economie qui devrait nourrir notre réflexion
Bonne lecture (publication : 11/03/2015).
L’impact planétaire de la guerre des changes et du dollar fort
Le billet vert s’est renforcé depuis des mois contre les principales devises des pays émergents. Revue des conséquences de cette « guerre des changes » à travers le monde.
• Suisse: le choc monétaire
C’est sur le franc suisse que l’affaiblissement de la monnaie européenne a été le plus spectaculaire. Depuis 2011, la banque centrale helvétique avait «accroché» la devise nationale au taux de 1 euro pour 1,20 franc suisse. Le 15 janvier, la Banque nationale de Suisse a pris les marchés par surprise en décidant de désolidariser le franc de l’euro. Instantanément, la devise helvétique a bondi jusqu’à 30% avant de terminer la journée à 20%. Depuis, le franc s’est progressivement ramené 12% au-dessus de sa valeur. Mais ce choc monétaire, violent pour tous les exportateurs suisses, pourrait plonger le pays en récession en 2015.
• États-Unis: Wall Street nerveux
La hausse du dollar, qui reflète directement la bonne santé de l’économie américaine, est en elle-même plutôt une bonne nouvelle. «Pour le consommateur américain, elle revient à un énorme transfert de richesses, note Sébastien Galy, stratège devises à la Société générale à New York. La demande intérieure devrait être soutenue et, du coup, stimuler les exportations des pays émergents et de l’Europe vers les États-Unis.» Cette perspective macroéconomique réjouissante n’empêche pas «Wall Street d’être assez nerveux», relève, parmi d’autres, William De Vijlder, l’économiste en chef de BNP Paribas. La raison? Les recettes des multinationales américaines réalisées dans leurs filiales à l’étranger s’amenuisent à mesure que les devises des pays émergents baissent.
• Les pays émergents dans la tourmente
Brésil, Afrique du Sud, Mexique, Indonésie, Russie, Turquie: tous ces grands pays émergents ont vu leur devise chuter face au dollar. En un an, l’indice des «devises émergentes» de JP Morgan a baissé de 17%. Et la chute s’est accélérée en mars, souligne Capital Economics.
Les «émergents» représentent un groupe de pays disparate, mais tous pâtissent d’une reprise plus faible que prévue et du ralentissement de la Chine. Parmi eux, les grands exportateurs ont subi le choc sur «les matières premières» dont les cours ont chuté depuis un an, rappelle William De Vijlder. Mais ceux qui souffrent le plus, selon James Kwok, spécialiste des changes chez Amundi, qui gère 850 milliards d’euros d’actifs, «sont les pays à fort déficit de comptes courants, qui empruntent beaucoup en dollar, comme l’Afrique du Sud, la Turquie, l’Indonésie». Or la perspective d’une hausse des taux américains ne fera qu’enchérir les coûts de financement de ces pays tout en attirant leurs capitaux vers les États-Unis.
Plusieurs banques centrales, comme celle du Brésil, rappelle Alberto Gallo de Royal Bank of Scotland (RBS), ont relevé leur taux, afin de freiner la chute de leur devise. Problème, une telle mesure «expose leur secteur privé à un renchérissement de l’emprunt, avec un risque de resserrement du crédit», poursuit RBS dans une note.
Une autre crainte gagne les analystes: les entreprises des pays émergents se sont endettées largement en dollar. Si leurs recettes ne rentrent pas en billets verts, le poids de ces dettes va s’alourdir.
• La Chine joue la stabilité
Comment réagit la Chine, accusée par le passé d’affaiblir sa devise pour exporter moins cher? La deuxième économie mondiale «ne participe pas à la guerre des changes, le yuan s’est très peu déprécié», observe James Kwok. La Chine, qui veut s’imposer comme place financière majeure et développer son marché de capitaux, «veut limiter les fluctuations», complète William De Vijlder, et agit actuellement pour maintenir quasi inchangé le taux de change avec le dollar.
Hello!
Effectivement il y’a un souci pour télécharger le doc peut être dû à la taille du fichier… Désolé!
Je vous poste donc le lien pour y accéder si cela vous intéresse:
http://www.oecd.org/fr/eco/perspectives/PE93docpress.pdf
Bon week end!
Charly
Hello!
Avec un peu de retard (publié en avril 2013) mais pour compléter l’étude de l’OCDE, les perspectives de l’économie mondiale par le FMI (pour ceux que cela intéresse) sont disponibles ici:
http://www.imf.org/external/french/pubs/ft/weo/2013/01/pdf/textf.pdf
Bien à vous,
Charly
T’abuse djoby
**JE **ne suis pas l’idéologie dominante
**JE **ne conteste en rien ta critique des media
Ni les bidouillages occidentaux
Mais **JE **trouve effectivement triste
Que la réponse conspirationiste
Soit ton seul argument
En cela **J’**exerce mon sens critique
Fin de polémique.
Chère avvel
Je t’aime bien, mais ce n’est pas la mauvaise foi qui t’étrangle.
Quand à Poutine, il devrait sans doute remercier la CIA d’avoir éliminé ses rivaux :
Boris Nemtsov, Alexandre Livinenko, Alexei Navalny et Mikhaïl Khodorkovski.
Qu’est-ce qu’on se marre décidément en Russie :
Entre les balles perdues, le polonium 118 et le gnouf en Sibérie
Mais il faut croire qu’il n’y a pas que chez eux que la vodka coule à flot
Je vois que Depardieu a fait des émules
Bon week-end.
Triste débat qui à mon sens n’a pas lieu d’être
Je constate qu’aucun des faits que j’ai rappelé n’a été contesté
C’est pourtant le propre d’une argumentation contradictoire
En outre, j’apprends que Paul serait moins condamnable
Au motif que Pierre n’a peut-être pas les mains propres
Ou que le prof ne serait qu’un imbécile
Cela me laisse sans voix.
Bonsoir Joêl
Je ne suis pas un fan des obligations
A force de lire que le couple rendement-risque
Leur est défavorable comparativement aux actions
Sans doute un tord
Si l’Australie a baissé ses taux
C’est parce-que chez eux l’économie ne va pas fort
Quoi qu’il en soit, les fonds australiens
Ont apprécié la nouvelle
Et en période de consolidation actuelle sur l’Asie
Ce n’est pas négligeable
Mais l’objet avoué de ce post
C’est cette phrase :
« J’ai aussi acheté de l’immobilier Europe suite à la prévision de la non progression des taux avant la fin de l’année 2015 (…) »
Pourrais-tu développer s’il te plait ?
Les taux ne devraient-ils pas rester durablement bas ?
Merci