En juillet, les marchés ont à nouveau été rythmés par les turbulences sur les marchés émergents notamment chinois, les négociations en Grèce et les perspectives de hausse de taux directeurs aux Etats- Unis.
En Europe, la saison des résultats a bien débuté puisque parmi les entreprises du Stoxx 600 ayant publié (environ la moitié) 73% ont publié des résultats supérieurs aux attentes et 76% des chiffres d’affaires supérieurs au consensus ce qui est meilleur que la moyenne historique.
Aux Etats-Unis, les entreprises ont en général publié des résultats supérieurs aux attentes, les chiffre d’affaires étant pourtant pour nombre d’entre elles en ligne ou légèrement décevants. La croissance annualisée estimée du pays au deuxième trimestre est ressortie à 2,3% légèrement en deçà des attentes. La consommation des ménages reste le principal moteur de la croissance économique américaine tandis que l’investissement des entreprises demeure décevant, notamment du fait des coupes dans le secteur de l’énergie.
Les marchés émergents sont restés extrêmement volatiles ce mois-ci. Bien que la Chine ait publié une croissance de son PIB de 7% en annualisé et supérieure aux attentes pour le deuxième trimestre, les marchés locaux restent très chahutés compte tenu de la poursuite de la baisse des leviers sur les investissements boursiers des petits porteurs. Nombre de pays asiatiques ont été affectés par un ralentissement de leur commerce extérieur. Enfin, l’inflation reste sous pression du fait de la poursuite de la baisse du prix des matières premières industrielles et du baril de pétrole. La Russie et le Brésil, gros producteurs de matières premières sont de fait entrés en récession.
Dans ce contexte, les portefeuilles ont terminé en hausse, portés par les fonds d’actions européens et américains mais pénalisés par les investissements dans les pays émergents.