Selon l’étude menée par l’institut CSA pour le réseau Guy Hoquet l’Immobilier, les néo-accédants à la propriété sont de plus en plus nombreux, profitant des taux bas et de prix à nouveau abordables.
Les primo-accédants sont au cœur des transactions immobilières de ces derniers mois. C’est ce qui ressort de l’enquête commandée par Guy Hoquet auprès de l’institut CSA. Au sein du réseau, leur part d’achat est d’ailleurs passée de 31 % en 2014 à 35 % au cours du premier trimestre 2015.
Ceux-ci sont en couple pour 80 % d’entre eux, dont 58 % avec un ou plusieurs enfants. La tranche des 25-34 ans représente 47 % des acheteurs d’un premier bien immobilier, les 18-40 ans sont 43 %.
Autre enseignement, ces nouveaux propriétaires se tournent de plus en plus vers les biens en zone rurale (28 %) ou dans les villes de 100 à 200 000 habitants (25 %), privilégiant alors l’achat d’un pavillon ou d’une maison. Cette tendance s’explique principalement par les prix qui y sont moins haut, tandis que le budget moyen pour l’achat, frais d’agence et frais notariés inclus, s’élève à 164 000 €.
Un marché qui repart doucement à la hausse
Ces nouveaux accédants à la propriété profitent principalement des taux d’emprunts toujours au plus bas (2,11 % en moyenne en mars), mais aussi d’un prix de l’immobilier qui a baissé pour retrouver son niveau de 2009. Plus surprenant, l’enquête dévoile une autre donnée : 32 % des primo-accédants déclarent avoir financé leur projet sans aucun apport personnel, à l’heure où les banques sont souvent pointées du doigt pour leur frilosité.
D’autre part, plus de 60 % ont bénéficié d’un dispositif particulier, que ce soit un prêt à taux zéro (pour 41 %), d’un PEL (13 %), d’un prêt conventionné (13 %) ou d’un prêt à l’accession sociale (4 %).
Enfin, sur un an, le réseau Guy Hoquet a enregistré une hausse des signatures de compromis de vente de 3,5 %, tandis qu’au cours du 1er trimestre 2015, les visites ont progressé de 20 %. Un constat également réalisé par d’autres professionnels.
Reste désormais à attendre les chiffres des prochains mois pour vérifier la reprise effective de l’immobilier.