Le réchauffement climatique

Bonjour

L’expertise de nombreuses publications me paraît être une aberration scientifique car on y trouve tout et son contraire .

Pour prendre un seul exemple , celui de l’éventuelle nocivité du glyphosate ,on y croisera les travaux du Pr. Séralini de Caen qui ont été totalement discrédités par la communauté scientifique .

Dans des disciplines comme la physique ou la chimie , ceux qui votent pour la désignation du Nobel ne prennent en compte que trois paramètres :

Les publications dans Nature

Les publications dans Science

Le facteur H .

Pour aborder le sujet du réchauffement climatique , je me suis appuyé sur la publication de Nature en date du 9 septembre 2021 dont voici un rapide résumé .

Pour limiter le réchauffement à +1,5 °C, une grande partie du gaz, charbon et pétrole devrait rester dans le sous-sol.
Les chercheurs de l’University College de Londres estiment que près de 60 % des réserves actuelles de pétrole et de gaz et 90 % de celles de charbon devraient rester sous terre d’ici à 2050.

Les États-Unis, la Russie et la Chine possèdent notamment de gigantesques réserves de charbon, l’énergie fossile la plus émettrice de dioxyde de carbone.

Les auteurs de l’étude considèrent ainsi qu’au niveau mondial, les consommations de pétrole et de gaz doivent chacune diminuer de 3 % par an jusqu’en 2050

Pour avoir une chance de limiter en 2100 , le réchauffement climatique à 1, 5 °C il ne faudrait pas émettre 50 Gt de CO2 , soit 10 ans de consommation actuelle d’énergie fossile

celui qui a coupé le dernier arbre sur l’ile de Pâques savait que c’était le dernier et pourtant …il l’a coupé quand même…

je ne crois pas que les américains , les russes et les chinois vont arrêter de creuser pour trouver du charbon .
(sauf si on trouve quelque chose de plus rentable )…après eux le déluge .

Bonjour,

Le nucléaire répond à la problématique de réduction urgente du CO2 mais pour faire plaisir aux écolos, on ferme Fessenheim qui pouvait produire encore 20 ans à la place du charbon en Pologne…

La déferlante de voitures électriques ne suffira pas à atteindre les objectifs climat, selon une ONG
Pour tenir l’objectif de limiter le réchauffement climatique à +1,5°C, les voitures individuelles zéro-émission (ZEV) devraient représenter 57,5% des ventes totales en 2030 et 20%. Or, les constructeurs automobiles en sont pour la plupart encore très loin, . Seuls Tesla et Mercedes-Benz suivent les bons objectifs de production

18 Mai 2022, 11:37

En Europe, les voitures neuves électrifiées ont représenté 44% des ventes contre 35% un an auparavant au premier trimestre. (Crédits : MATTHIAS RIETSCHEL)
Face à un marché automobile en berne, les constructeurs s’engouffrent sur les modèles électriques pour relancer la dynamique. Mais l’argument environnemental, jusqu’ici avancé, pourrait bien s’affaiblir. Et pour cause. Malgré les flottes prévues, les véhicules zéro-émission, électriques ou à hydrogène, seront très loin de permettre de tenir l’objectif de limiter le réchauffement climatique à +1,5°C, a alerté mardi une ONG.

Dans les faits, alors que le transport routier pèse près de 20% des émissions de CO2, pour tenir cet objectif les voitures individuelles zéro-émission (ZEV) devraient représenter 57,5% des ventes totales en 2030 et 20% du stock total de voitures en 2030, puis 86% en 2050, selon InfluenceMap, un centre de réflexion spécialisé sur les rapports entre monde économique et financier et la crise climatique qui a croisé les données du cabinet IHS Markit (S&P Global) sur la production automobile dans le monde avec une étude de 2021 de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE).

Mais on est encore loin du compte. Et ce alors qu’au premier trimestre, les voitures neuves électrifiées ont représenté 44% des ventes contre 35% un an auparavant, selon l’association européenne des constructeurs automobile (ACEA).

Et d’après les prévisions de production (données de mars 2022) analysées par InfluenceMap, 68% des véhicules produits en 2029 seront toujours à combustion thermique, en incluant les véhicules hybrides, contre 32% d’électriques et 0,1% à hydrogène.

Tesla en tête, Renault à la traîne
Sur les scénarios pour atteindre la neutralité carbone en 2050, sur 12 grands constructeurs mondiaux étudiés (dont aucun Chinois) seuls Tesla, qui produit uniquement des véhicules électriques, et Mercedes-Benz (56% de ZEV en 2029) sont en ligne avec ces objectifs.

Ils sont suivis par les autres grands groupes allemands BMW (45%) et Vokswagen (43%), les constructeurs japonais se situant en queue de peloton, Nissan (22%), Honda (18%, mais les données utilisées ne prennent pas en compte les dernières annonces du groupe en matière de ZEV, souligne l’étude) ainsi que Toyota (14%).

Les autres constructeurs étudiés sont Stellantis (ex-PSA-Fiat-Chrysler, 40%), Ford (36%), Renault (31%), General Motors (28%) et Hyundai (27%).

Pourtant, les voitures électriques restent le segment le plus dynamique, largement subventionnées (jusqu’à 10.000 euros dans certains pays), favorisé par une fiscalité incitative, mais également par une réglementation de plus en plus contraignante sur les émissions de CO2.

Les SUV ralentissent la transition
Sans entrer dans les détails du marché chinois, l’étude relève que les véhicules électriques devraient y passer de 12% de la production en 2021 à 40% en 2029.

Concernant les différents segments du marché, InfluenceMap relève que l’engouement persistant pour les SUV, plus lourds et consommateurs d’énergie, qui devraient passer de 39% du marché mondial en 2020 à 47% en 2029, risque « d’annuler beaucoup des réductions d’émissions liées à l’augmentation des véhicules électriques ».

A cela s’ajoute une dernière difficulté liée au contexte post-Covid et à la guerre en Ukraine qui complique l’approvisionnement des constructeurs en composants. Ceux-ci ont tendance à privilégier les commandes de véhicules plus rémunérateurs.