Les marchés sont restés très volatils en mai sur fonds de poursuite des négociations entre la Grèce, le FMI, la BCE et les principaux partenaires européens pour la mise en place d’un troisième plan d’aide au pays.
Les incertitudes en Europe ont également entretenu les épisodes de forte volatilité sur les marchés obligataires, exacerbées par la faible liquidité observée au cours du mois de mai et par des retournements de positions sur les dettes souveraines. Ainsi, le taux d’intérêt sur la dette française à 10 ans est passé de 0,3% le 20 avril à 1% le 8 mai pour terminer à 0,8% en fin de mois.
Les indices actions européens ont fini le mois de mai quasi inchangés, -0,1% pour l’Eurostoxx 50, tandis que les investissements obligataires ont perdu du terrain, -1,6% pour l’indice des dettes souveraines européennes. Dans le même temps, les actions américaines ont continué de progresser, +3,5% pour le S&P 500 en euros, +1,5% en dollar.
Dans ce contexte, les portefeuilles ont réalisé des performances allant de 0,24% à 1,92% suivant les profils de risque. Ils ont bénéficié de l’allocation sur les actions américaines et japonaises ainsi que d’un effet sélection positif sur les marchés européens et émergents, les fonds en portefeuille ayant surperformé leurs indices respectifs. La poche d’obligations souveraines européennes, largement sous-pondérée, est le seul contributeur négatif à la performance.