Le mois en un coup d’œil (juin 2015) (+ contrats de capi)

Les marchés sont restés vola􀀐tils et ont terminé en nett􀀒e baisse au mois de juin, pénalisés par l’escalade de la crise grecque. Les indices ac􀀐tions européens, américains et émergents ont tous perdu environ 4% (CAC 40 -4%, Eurostoxx -3.9%, S&P 500 -3.5% en euro). Les taux allemands, faisant office de valeur refuge, se sont légèrement resserrés, tandis que les taux des pays périphériques se sont écartés (10 ans Portugal +0,44%, Espagne +0,47%) résultant en une baisse des indices
obligataires (le JPM EMU, indice d’obliga􀀐ons d’états de la zone euro était en baisse de 2.6%).

En Europe, les tergiversations sur la Grèce se sont soldées par un échec des négociations. Sans pour autant faire défaut, le FMI étant un créancier particulier, la Grèce a néanmoins failli à rembourser ses échéances de dette au 30 juin auprès de l’institution. L’attention s’est immédiatement reportée sur le référendum du 5 juillet à l’issue duquel une grande majorité des grecs ont voté « non » aux conditions proposées par les créanciers. Peu après, le ministre des finances grec Varoufakis, guère apprécié à Bruxelles, a déposé sa démission, signe probable que le gouvernement grec se prépare à relancer les négociations.

Parallèlement à cela, aux Etats-Unis, les indicateurs économiques publiés sont positifs et, pour certains, au plus haut de l’année, laissant présager d’une hausse des taux directeurs au Q4. A l’inverse, en Chine, face à des marchés agités et à la publication d’indicateurs d’activité décevants, la banque Centrale a de nouveau baissé ses taux directeurs pour redynamiser l’activité du pays. Enfin, les marchés émergents ont à leur tour été impactés par la remontée de l’aversion au risque, la baisse des prix du pétrole et des matières premières conjuguées à la crainte d’une prochaine hausse des taux directeurs américains faisant craindre une dégradation de la situation financière de la zone. Le FMI a fait état d’une chute des réserves de change de certains d’entre eux.

Pour les raisons que nous avons plus amplement développées dans notre alerte sur la crise grecque (reprise du cycle de croissance en Europe, effet de contagion aux autres pays périphériques limité notamment par les nouvelles responsabilités de la BCE auprès des banques et l’implémentation de son programme de rachat d’actifs massif, du fait du poids extrêmement limité de la Grèce relativement au PIB de la zone Euro et enfin parce que la dette grecque est désormais principalement détenue par les Etats et institutions et non par les banques) nous maintenons nos allocations inchangées.

Merci beaucoup !!
Pour information le premier lien ne fonctionne pas .
Heureusement il fonctionne dans le mail que j’ai reçu !

http://public.message-business.com/contents/2/225/31225/Files/juillet2015/Le_mois_en_un_coup_doeil_juin2015.pdf