Les marchés sont rentrés dans une phase de correction brutale fin Août, reflétant les inquiétudes des investisseurs sur un ralentissement de la croissance, notamment en Chine et dans les pays émergents. De plus, les incertitudes quant aux conséquences de la hausse des taux aux Etats-Unis, qui devrait avoir lieu dans les prochains mois, invitent certains investisseurs à plus de prudence. Le manque de liquidité sur les marchés pendant la période estivale a également exacerbé les mouvements baissiers. Presque tous les actifs financiers ont terminé dans le rouge, l’or ou les actions russes étant parmi les rares investissements ayant gagné plus de 1%.
Dans ce contexte, les portefeuilles ont fortement souffert de la baisse sur les marchés, perdant de -1,19% à -6,82%. Toutes les poches, exceptée l’allocation en support euro, ont contribué négativement. Les fonds d’actions émergentes (Magellan, Fidelity South East Asia) ont été les plus impactés tandis que les actions à plus petites capitalisations en Europe et aux US ont surperformé.
Le contexte actuel plonge les marchés dans l’incertitude, puisque nous nous situons dans une période sans précédent. A ce stade il semble difficile de mesurer l’ampleur du ralentissement chinois et les retombées de la transition économique du pays sur la croissance mondiale. Parallèlement à cela la consommation américaine ainsi que les chiffres de l’emploi demeurent solides ce qui entrainera logiquement la Fed à normaliser sa politique monétaire et donc à progressivement retirer les perfusions de liquidités qui soutenaient les marchés depuis la crise de 2008. Dans ce cadre, nous pensons que les marchés resteront turbulents et attachons une importance toute particulière aux fondamentaux économiques tout en évitant en priorité les marchés qui nous semblent les plus surévalués. Ainsi nous restons prudents dans nos allocations d’actifs. Nous continuons de privilégier les actions européennes qui bien que correctement valorisées continuent de bénéficier de la baisse des matières premières, d’une devise attractive par rapport au dollar et du soutien de la BCE, qu’a encore réitéré Mario Draghi cette semaine. En parallèle nous maintenons une sous exposition aux obligations souveraines des pays développés.