Le crowdfunding

Le crowdfunding séduit de plus en plus de Français

Apparu en France en 2008, le financement participatif s’adapte aujourd’hui à tous – particuliers comme professionnels – et pour tous les projets. Son développement devrait même s’accélérer au cours des prochains mois avec la modification de sa réglementation.

L’émergence d’artistes sur Internet – notamment au travers de MyMajorCompany – est l’exemple même du financement participatif. Mais ce n’est pas le seul domaine faisant appel au crowdfunding. Ayant fait ses premiers pas en France en 2008, en même temps que le développement des réseaux sociaux, cette solution de financement séduit de plus en plus. Elle favorise désormais l’aboutissement de projets personnels comme professionnels pour tous ceux qui ne peuvent ou ne souhaitent pas recourir au circuit bancaire.

Selon les derniers chiffres publiés par l’association Financement Participatif France, 66,4 M€ ont été collectés au cours du premier semestre 2014, soit deux fois plus qu’il y a un an. En tout, ce sont plus d’1 million de personnes qui sont un jour devenues contributeurs en France, depuis 2008.

Trois formes d’apports pour financer tous les projets

Toutes les idées peuvent être financées par le crowdfunding qui ne trouve alors, pour seule limite, que de devoir convaincre les investisseurs.

Trois solutions d’apport sont proposées. La première n’est autre que le don. La deuxième, qui est aussi la moins utilisée, concerne la participation aux fonds propres de la société. Enfin, la plus courante reste le prêt, représentant plus de 55 % des sommes déployées dans le cadre du financement participatif.

Encore limitée, cette forme d’investissement devrait toutefois connaître un plus grand essor à compter du 1er octobre, date d’entrée en application de la nouvelle réglementation. De quoi lui donner un élan supplémentaire !