La quinzaine en un coup d'oeil (17 février 2016)

La chute des marchés s’est poursuivie cette quinzaine malgré un début de rebond en deuxième partie de la période.

Les valeurs bancaires ont particulièrement pâti de la faiblesse des taux des banques centrales et des rendements obligataires ainsi que des craintes liées à l’exposition de leur bilan au secteur du pétrole de schiste.

Les dernières publications économiques notamment les commandes industrielles allemandes et américaines ainsi que les inscriptions au chômage aux Etats-Unis ont été jugées décevantes mais dans l’ensemble nous ne notons, à ce stade, pas de forte dégradation des fondamentaux économiques des pays développés.

La situation en Chine reste difficile à lire mais là encore les derniers indicateurs avancés d’activité ne font pas état d’un atterrissage brutal de l’économie. Le gouverneur de la banque centrale chinoise a rassuré les investisseurs en affirmant qu’il n’y avait pas de raison pour que le yuan se déprécie assurant que l’institution continuerait d’utiliser ses gigantesques réserves de changes pour défendre son cours. Il a par ailleurs indiqué que la Chine ne laisserait pas des forces spéculatives orienter l’humeur des marchés. Par ailleurs, la Chine s’apprête à augmenter les moyens mis à disposition des gouvernements locaux afin de financer des travaux d’infrastructure dans le cadre d’un mini-plan de relance ce qui pourrait aider à stabiliser l’économie.

En parallèle, nous avons également eu des nouvelles rassurantes de la part des banques centrales européenne et japonaise sur d’éventuelles mesures contre la volatilité excessive des marchés.