Les marchés d’actions comme de taux ont terminé la quinzaine en forte baisse: l’Euro Stoxx 50 sur les actions européennes a corrigé de -5,6%, le S&P 500 en EUR, l’indice d’actions américaines, de -4,2%, les marchés d’actions émergentes de -4,3% (indice MSCI Emerging Markets en EUR) enfin sur les marchés obligataires le JPM EMU (indice d’obligations émises par les Etats européens) a baissé de -0,8% alors que les obligations émergentes baissaient elles aussi de -1,5%.
Les marchés avaient d’une part anticipé un geste d’assouplissement monétaire plus significatif de la part de la BCE et ont donc été déçus par les annonces de Mario Draghi.
Les marchés ont également réagi très négativement à la poursuite de la baisse du prix du pétrole. L’OPEP a maintenu un statu quo semblant abandonner toute tentative de contrôle de l’offre malgré une surabondance des stocks, une surproduction générale et des inquiétudes sur la croissance en Chine.
Par ailleurs, comme anticipé par les marchés, la Réserve Fédérale Américaine a relevé ses taux directeurs pour la première fois depuis 2006, la nouvelle cible est donc fixée à 0,25-0,50%.
Dans ce contexte, l’ensemble des profils terminent la semaine en baisse, de -0,77% à -3,75%, affectés par la baisse simultanée des fonds actions investis en Europe, aux Etats-Unis et sur les marchés émergents. Les actions de petites et moyennes capitalisations en Europe ont mieux résisté. Sur le marché obligataire, la dette émergente a également été fortement pénalisée.