Les marchés ont initié un fort mouvement baissier en ce début d’année. Les marchés d’actions européennes perdent -9,6%, les actions perdent près de -8,7% aux Etats-Unis, alors que les marchés émergents chutent de -11,4%. L’ensemble des bourses connaissent par ailleurs un pic en terme de volatilité, reflet de la grande nervosité des investisseurs. Les marchés obligataires évoluent en ordre dispérsé, le crédit sous-performant les obligations souverainess en Europe.
La crainte d’un atterrissage brutal de la deuxième économie mondiale, la chute du cours du pétrole et les incertitudes concernant les résultats trimestriels des entreprises maintiennent les investisseurs sur la défensive.
Malgré tout, les bons résultats de JPMorgan Chase, première grande banque américaine ont été salués. Jamie Dimon, patron de la banque s’est montré rassurant à l’occasion de cette publication « Nous ne prévoyons pas de récession, et l’économie américaine a l’air en assez bonne santé à ce stade ».
Cela reste également notre scenario central. L’économie américaine atteint un haut de cycle mais la consommation américaine, fer de lance de l’économie, reste très dynamique. L’économie européenne continue de se redresser, également soutenue par le consommateur et les activités de service. La situation sur les marchés émergents est plus disparate et difficile à lire. Malgré tout, les indicateurs avancés laissent présager cette année d’une amélioration de la croissance dans beaucoup de pays d’Asie notamment en Inde, en Indonésie, en Corée, aux Philippines ou à Taiwan.
Sur la période l’ensemble de nos profils sont orientés à la baisse. Les fonds investis en actions américaines, asiatiques et japonaises en sont les principaux détracteurs. Les fonds investis en actions européennes baissent également mais la plupart d’entre eux résistent mieux que leurs indices de référence. Dans le contexte actuel de croissance modeste nous continuons de privilégier les valeurs de croissance et de qualité.