La Financière de L Echiquier

a Financière de l’Echiquier à la conquête de l’espace…
Publié le mardi 1 juin 2021
LFDE lance une nouvelle stratégie d’investissement thématique

Lors d’une conférence organisée ce mardi matin par Anne-Laure Gelot, Directrice Marketing & Communication, La Financière de l’Echiquier a annoncé le lancement de sa nouvelle stratégie : Echiquier Space.

Le fonds est dédié à l’espace et à son écosystème. Cette thématique inédite en Europe s’inscrit dans l’extension de la gamme thématique de LFDE.

Olivier de Berranger, Directeur de la gestion d’actifs
« LFDE célèbre cette année 30 ans de choix pionniers et novateurs avec Echiquier Space. Ce marché d’environ 400 milliards de dollars aujourd’hui pourrait être multiplié par 6 d’ici 2045. C’est un nouveau territoire d’investissement excitant ! »

Echiquier Space est géré par Rolando Grandi, qui pilote déjà avec succès Echiquier Artificial Intelligence et Echiquier World Next Leaders, pour un encours cumulé de 1,2 milliard (soit près de 10% de l’AUM de la maison).

Le nouveau fonds se veut complémentaire de ces stratégies puisque « l’overlap ne dépassera pas 30% (15% actuellement) », précise Emilie Deslogis, analyste actions internationales et thématiques.

Rolando Grandi, gérant d’Echiquier Space
« Le 21ème siècle est une ère extrêmement passionnante. Jamais dans l’histoire de l’humanité il n’y a eu autant d’innovation et de technologies différentes. Un alignement des planètes très fort permet à cette thématique spatiale de prendre aujourd’hui son envol. »

Evidemment, LFDE prend est attentif aux industries qui contribueraient à une stratégie durable et responsable. Ainsi, l’intégration ESG reste au cœur du process de gestion.

Une charte ESG propriétaire est élaborée conjointement par l’équipe de gestion et l’équipe de recherche IR dirigée par Coline Pavot.

Valentin Vigier, Analyste ISR
« Cette charte sert de cadre pour investir de manière responsable. Elle suit 4 grands principes : « Do not harm », l’engagement, la transparence et un aspect évolutif. »

Echiquier Space a été créé le 31 mai avec 35 millions € d’encours.

Le portefeuille est concentré autour de 30 sociétés :

Répartition géographique au lancement : 70% US, 12% Japon, 8% France…

Répartition sectorielle au lancement : 46% Industrie, 30% Techno, 14% services de communications…

Pour en savoir plus sur ce nouveau fonds, une webconférence avec Rolando Grandi et Jean-Georges Dressel (Directeur commercial CGP) est organisée le jeudi 10 juin à 11h30. Cliquez ici pour contacter l’équipe LFDE et vous inscrire

LFDE remet à un gestionnaire noté AAA le premier fonds européen de technologie spatiale
La maison de fonds française atteint la prochaine frontière de l’investissement avec une stratégie ciblant les actions utilisant, développant ou bénéficiant d’une technologie axée sur l’espace.

Chris Sloley
par CHRIS SLOLEY
Publié 16 JUIN 2021 À 09:00
LFDE remet à un gestionnaire noté AAA le premier fonds européen de technologie spatiale
La Financière de l’Echiquier a lancé ce qu’elle prétend être le premier fonds d’actions destiné aux investisseurs européens axé sur l’investissement dans l’espace et les technologies associées.

Echiquier Space, domicilié en France mais enregistré dans plusieurs pays européens, sera supervisé par une équipe dirigée par Rolando Grandi, noté AAA par Citywire . Grandi est actuellement responsable des fonds pour la technologie, l’IA et la robotique au sein du groupe français.

L’équipe de Grandi se concentrera sur les opportunités d’investissement spatial, qui, selon LFDE, représente actuellement un marché de 400 milliards de dollars (330 milliards d’euros) qui devrait atteindre 2,7 milliards de dollars au cours des 25 prochaines années.

Le fonds ciblera trois domaines d’investissement principaux : la fabrication et l’assemblage en orbite ; Observation de la Terre; et les satellites de communication. Le premier segment concerne la création de satellites miniatures et d’imprimantes 3D en microgravité, et d’autres moyens d’innovation technique.

L’observation de la Terre est centrée sur le développement d’images satellitaires, qui peuvent être réalisées via des techniques d’IA et l’apprentissage automatique. Un exemple courant serait Maxar Technologies, qui crée et analyse des images satellites pour aider à surveiller et à suivre les changements environnementaux,

L’aspect communication est lié au monde croissant des satellites et de la couverture téléphonique mondiale et à leur contribution à l’amélioration de la communication mondiale. La LFDE a donné l’exemple d’Iridium, une société basée aux États-Unis qui propose des systèmes de communication par satellite à l’échelle de la planète.

La stratégie s’appuiera sur un pool d’environ 130 valeurs investissables, qui seront ensuite analysées par des méthodes qualitatives, ainsi que des exclusions basées sur la Charte d’investissement responsable de la LFDE. Cela aidera à réduire le portefeuille à 25-35 actions avec une période de détention moyenne prévue de trois ans.

LFDE a ajouté que l’ESG sera au cœur du projet et que l’idée d’une industrie spatiale durable est un élément central de ses investissements. Il a également fait référence à l’impact social positif que l’amélioration de la communication peut apporter au monde.

Ce n’est pas le premier fonds à exploiter l’espace en tant que thème, car ARK Invest a déposé un ETF axé sur l’exploration spatiale en mars 2021 , qui a été conçu pour capitaliser sur des entreprises leader, permettant ou bénéficiant d’une technologie liée à l’espace.

Citywire Selector a également examiné de plus près les opportunités de ce marché avec un épisode de Future Thinking , qui mettait en vedette Simon Drake, co-fondateur de Space Ventures Investors. Il a expliqué à quel point l’espace est un foyer d’innovation, car l’atmosphère est littéralement en train de survivre ou de mourir .

La Financière de l’Echiquier - Qui a dit Sky is the limit?
LES NEWS 8 JUIN 2021
L’Edito du Mois par Olivier de Berranger, Directeur Général Délégué, Directeur de la Gestion d’Actifs, et Rolando Grandi, CFA, gérant.

Olivier de BerrangerAu large du Texas, près de la base de Boca Chica, flottent Deimos et Phobos, deux ports spatiaux. Ces plateformes pétrolières converties en ports flottants serviront au lancement des fusées d’une entreprise jeune et déjà iconique, à destination de la Lune et de Mars. Comme d’autres acteurs privés, SpaceX construit le futur et développe des projets qui semblent issus de romans d’Asimov. Les premiers lancements de fusées réutilisables effectués depuis ces premiers « spatioports » sont annoncés dès 2022. Bienvenue dans l’ère du New Space !

Nous entrons dans une nouvelle dimension, bien réelle, sous l’impulsion d’entrepreneurs visionnaires, iconiques ou émergents, qui donnent à la conquête spatiale un nouvel élan. Hier l’apanage des Etats, les activités spatiales basculent dans la sphère privée, l’espace 2.0 ou New Space. L’ascension fulgurante de SpaceX ou de Blue Origin propulse dans leur sillage une myriade d’acteurs de plus en plus nombreux à tenter l’aventure de la cotation en Bourse, pour se financer et prendre part à la révolution qui s’annonce. Les promesses de nouveaux mondes (et ressources) qui fascinent l’humanité depuis l’Antiquité n’ont jamais été aussi tangibles.

L’équation spatiale est complexe mais passionnante entre innovation disruptive, industries high-tech émergentes et sauts technologiques, comme la conception à « bas » coûts de lanceurs réutilisables ou recyclables, qui révolutionnent l’écosystème spatial. Elle ouvre une fenêtre d’opportunités et des horizons inexplorés au potentiel inédit, vertigineux. Estimé aujourd’hui à 400 milliards de dollars, le marché spatial pourrait en effet atteindre 2 700 milliards d’ici 2045 [1].

Un alignement des planètes favorise aujourd’hui l’essor de cette nouvelle révolution. Les coûts de fabrication et de mise en orbite des satellites chutent, les données sont quasi infinies… Tout est aujourd’hui réuni pour que les activités spatiales privées se développent. L’espace 2.0 contribuera à tous les domaines, des télécommunications à l’agriculture de précision, de l’assurance à l’industrie. Parmi les pépites du New Space, citons ROCKET LAB, qui a vocation à utiliser l’espace pour améliorer la vie sur Terre. Cette société innove en utilisant l’impression 3D pour fabriquer ses fusées ou des pompes électriques pour concevoir leurs moteurs.

Mais pourquoi dépenser des milliards pour l’espace, s’interrogeront certains, alors que les défis s’accumulent ici-bas ? Qu’il s’agisse de l’explorer, d’y investir, ou d’en tirer profit, l’espace 2.0 pose bien sûr la question de l’utilité et de la responsabilité. Nous sommes convaincus que les données satellitaires sont utiles aux hommes et contribueront à résoudre bien des équations. Avec la mise en orbite d’une panoplie d’engins d’observation de la Terre, par exemple, les données recueillies permettront de développer des solutions de prévention, de gestion des risques et des ressources, de résorber la fracture numérique, lutter contre le dérèglement climatique ou préserver la biodiversité… Les applications qui découleront des technologies spatiales changeront nos vies.

Parce que les idées d’investissement ne tombent pas du ciel et parce que nous aimons à La Financière de l’Echiquier conjuguer l’innovation au pluriel, nous avons conçu le tout premier fonds européen dédié à l’espace et à son écosystème, Echiquier Space, l’ultime frontière de l’investissement. Sur ces nouveaux territoires, notre expertise de sélection de valeurs et notre esprit responsable seront nos alliés et nos boussoles.

2021, la nouvelle Odyssée de l’espace
Après Elon Musk, au tour des gérants de se lancer dans la conquête spatiale. Avec Echiquier Space, son nouveau fonds actions internationales, La Financière de l’Echiquier (LFDE) a la tête dans les étoiles. Elle entend miser sur « l’économie spatiale 2.0 » pour donner un petit air de science-fiction aux portefeuilles des investisseurs. Passé l’effet de surprise, la thématique se révèle assez riche. Décryptage

CONVERGENCE DES ASTRES
L’espace n’est pas qu’un des derniers grands mystères de l’humanité, c’est aussi un marché très lucratif : il pèse aujourd’hui 400 milliards de dollars et pourrait atteindre jusqu’à 2.700 milliards d’ici à 2045 (1). Avec de tels chiffres, pas étonnant que des gérants aient décidé de se lancer dans l’aventure spatiale. « Echiquier Space était en réflexion depuis 2018, confie Rolando Grandi, gérant du fonds. A cette époque, nous pouvions déjà voir certaines tendances converger, comme l’utilisation de technologies de pointe (robotique, imprimante 3D…) par des entreprises. » Depuis, les progrès ont continué, notamment dans les domaines de la réutilisation des fusées et de la construction de satellites. Au point que LFDE considère les planètes suffisamment alignées pour lancer sa stratégie. Pour cette thématique, les gérants ne se limitent pas en terme de géographie ou de secteurs. Difficile de résumer simplement leur univers d’investissement de 170 valeurs (pour 25 à 35 titres en portefeuille). On y retrouve des entreprises exerçant des activités spatiales de tous types :

conception et exploitation d’actifs comme les satellites, génération et exploitation de données, gestion opérationnelle des ports spatiaux, soutien à l’écosystème (financement, assurance, logistique…). La data spatiale est au cœur de la stratégie de ciblage des gérants. Et notamment les entreprises qui les exploitent, à l’instar des assureurs. « Il peuvent utiliser ces données pour mettre en place des mesures préventives auprès de leurs assurés et donc potentiellement réduire l’impact économique d’un sinistre climatique par exemple », explique Rolando Grandi. La lutte contre la pollution et le dérèglement climatique, la gestion du transport maritime et aérien, peuvent également bénéficier des données spatiales. La colonisation de Mars attendra donc, l’idée ici est d’utiliser l’espace pour améliorer la vie sur Terre.

LA GUERRE DES ÉTOILES
Bien qu’il soit encore réservé à une élite, l’espace fait l’objet d’âpres batailles politiques. C’est pourquoi le gérant précise que son équipe exclut les entreprises publiques ou semi publiques, comme c’est souvent le cas en Russie et en Chine. Autre sujet de controverse : Echiquier Space se veut un fonds responsable. L’équipe a développé une charte ESG, prévoyant notamment l’exclusion des secteurs de l’armement et de la défense. Les gérants ciblent également une empreinte carbone du portefeuille inférieure à celle de son indice de référence (MSCI All CountryIndex Net Return Euro). Mais la conquête spatiale a un coût environnemental important. L’activité humaine engendre une pollution encore difficilement maîtrisable, ne serait-ce qu’à cause des déchets qui se retrouvent en orbite autour de la Terre. Face à cette problématique, on peut s’interroger sur la volonté de l’équipe de cibler prochainement le label ISR. « De nombreuses technologies spatiales contribuent à la préservation et à l’amélioration de tous les écosystèmes, de la gestion des débris à l’observation de l’impact de l’activité humaine sur notre planète, en passant par la résolution de la fracture numérique », répond Rolando Grandi. Ce dernier dit vouloir cibler les acteurs spatiaux 2.0 qui ont « des politiques très précises sur la gestion des débris et le démantèlement des satellites ». A vérifier une fois le fonds en orbite. Pour l’instant, la thématique semble prendre auprès des investisseurs : Echiquier Space a déjà collecté 35 millions d’euros, dont une bonne partie auprès d’un institutionnel.

Echiquier World Next

investissement a impact un rôle crucial pour un avenir durable

Dans la politique d’élargissement thématique de l’offre Linxea dont parlait Yves Conan dans le webinaire d’hier 15 juin, ce fond « espace » semble avoir toute sa place, tout comme l’ETF de la BNP « Blue economy » sur les thématiques maritimes.