Pour ma part
J’ai vendu mes titres vifs ce matin
Et pas de gaité de coeur
Suite à la lecture du blog Mentalist Trading
J’ai estimé que la menace était suffisamment sérieuse :
« Comme je le dis depuis le début de l’année, il faut surveiller le croisement à la baisse de la moyenne mobile à 7 séances avec la moyenne mobile à 20 séances. CE CROISEMENT VIENT D’ÊTRE EFFECTIF ! Je précise que les moyennes mobiles à 7 et 20 séances restent décroissantes et que ce croisement nous donne un SIGNAL de VENTE et donc une tendance baissière pour plusieurs mois ! »[/quote]
Désolé Gilles, je pense que c’est une erreur d’avoir vendu sur ce signal de moyennes mobiles. Ne pas oublier que les MM sont très en retard sur le mouvement des prix. Il est possible que quand ce croisement se produit le marché soit très survendu, rendu sur un support majeur. De mon point de vue l’indicateur « croisement des MM » est un piètre indicateur pour cela. Pour le market timing il faut privilégier le chartisme (tracer supports et résistances, canaux, reports d’amplitudes…) qui permet de prendre ses décisions sans retard. Personnellement je pense que les niveaux actuels sont maintenant des niveaux d’achats.
Au passage, puisque le sujet parle de la gestion pilotée, je suis toujours assez sidéré par les stratégies de surpondération de l’Europe dans les portefeuilles adoptées par Morningstar et consorts. Sur MT/LT, l’Europe des actions sous performent les US depuis des années (graphique de force relative joint pour s’en convaincre). D’ailleurs l’Europe tout court sous performe les US : économiquement, culturellement, politiquement, militairement… Réalisons que les US domine largement l’Europe, et même a pris son contrôle dans une large mesure. Morningstar privilégie sans aucun doute les gérants et actions locaux (européens) pour des questions de proximités, d’affinités et/ou de commissions, et c’est au détriment de la performance.
Ce n’est pas parce qu’un gérant a déjà fait mieux qu’un ETF que cela prouve quoique ce soit. D’ailleurs, je suis allé voir rapidement Quantalys … ca fait moins bien qu’une bête allocation monde. Mais de toutes les façons ca n’a pas valeur de statistiques …
Oui pour SPIVA (ca couvre toute la période de 10 ans et gère le biais du survivant), et Morningstar fait la même chose avec les mêmes résultats. C’est de toutes les façons mathématique. Les gérants font en moyenne le marché moins les frais. Sachant que les actions font disons 6% par an et qu’un fonds prend 2%, les gérants font en moyenne 4%.
Moins de 15% des gérants surpassent leur indice de référence. C’est normal comment voulez vous compenser 2% de frais sur un actif qui fait 6% par an ?
Sur certaines catégories les gérants font moins bien encore. Mais gardons ces 15%.
Maintenant la question est : est-ce qu’il est possible d’identifier ces 15% de fonds qui surpeforment ? La littérature scientifique est formelle : Non.
Je persiste, que Quantalys y soit arrivé ou pas ne change rien.
Ce n’est pas parce qu’une personne/entreprise y est arrivé depuis 7 ans que ça prouve que c’est par compétence/science plutôt que par chance.
C’est facile de trouver des exemples de choses qui surperforment largement les moyennes. Quelqu’un qui aurait tout misé sur le Nasdaq voire sur Apple aurait certainement mieux fait que n’importe quelle gestion. Mais est-ce que c’est une bonne gestion du risque ? (même si il a eu un risque inférieur sur le les dernières années) Est ce que ca prouve qu’il va pouvoir réitérer son exploit ?
Au delà de ça, si on parle de Quantalys. J’ai bien vu comment ça marche. Mais le diable est dans les détails. Par exemple, tout le monde s’accordait à dire que la gestion pilotée ing direct rotschild faisait aussi bien que le MSCI World. Jusqu’au moment où on s’aperçoit qu’ils n’incluent pas les dividendes.
La Quantalys dit inclure les dividendes mais il y a peut être d’autres subtilités.
Cela étant, il est tout à fait possible que Quantalys ait surperfomé un équivalent passif sur les 7 dernières années … c’est juste que ça ne change pas grand chose au sujet.
Même Morningstar indique que ses notations ne permettent pas de prédire la performance des fonds !!! Oui vous avez bien lu.
Ces reportings sont vraiment toujours très intéressants.
J’espère que cela ne vous a pas échappé que ING/Rotschild compare son mandat dynamique au MSCI World … donc sans dividendes !!!
Effectivement, le MSCI World sans dividende a fait 35% depuis entre le 31/10/2007 et fin 2015 (déjà par rapport à mes calculs j’ai un écart de 5% …) mais en net return il a fait 60% (et en gross return 70%).
Donc le MSCI World écrase Rotschild.
Eh, oui … (toujours lire les petites lignes)
Moralité … il faut lire mon livre. Il est en promo en ce moment en plus. 4€ en version papier
Un ETF World sur le PEA et un bon fonds € = performance + transparence … dans la durée
C’est imbattable. Mais Coresatinvest, je sais que vous êtes déjà convaincus !
Les gérants européens sous performent plus les indices que les gérants américains. C’est d’ailleurs assez normal, ils prennent pratiquement deux fois plus de frais.
Faites une recherche sur « SPIVA Europe Scorecard »
92% des fonds Européens investis en Eurozone ont fait moins bien que l’indice de référence
86% des fonds investissant en France
97,5% des fonds investissant dans les émergents
98,4% des fonds investissant aux US
Ces chiffres peuvent paraître incroyables mais c’est la réalité. C’est vraiment difficile de compenser 2% de frais !
Moi ce que je vois sur les statistiques de Linxie, concernant les allocations agressives, qui sont les plus facilement comparables.
Depuis le 01/01/2013 jusqu’au 08/02/2016 :
La meilleure gestion pilotée (Linxea Vie agressif) a fait 5,15% en annualisé
L’Eurostoxx NR a fait 6,55%
Le MSCI World NR (pas dans le tableau, mais j’ai fait le calcul, et c’est pour moi le vrai benchmark !) a fait 16,29% !!!
Le World a une volatilité légèrement inférieure que Linxea Vie agressif
Je ne pense pas que la mauvaise performance vienne de l’allocation d’actifs mais des fonds en eux même, qui sont très chargés en frais.
D’où … prendre des trackers
pour ma part j’ai souscris plusieurs contrats en gestion pilotée, un sans fond euro, un classique, et 2 wesave
il est encore trop tôt pour se prononcer, mais c’est clair qu’il ne faut pas en attendre des miracles, j’ai l’ impression que dans les contrats classiques ce sont toujours les même fonds et que seuls les pourcentages changent … et pas souvent.
wait and see
Concernant les performances de la gestion pilotée chez suravenir il faut effectivement enlever les frais de gestion sur les Unités de Compte soit 0.60%, la performance du fond en euro étant elle déjà nette de frais de gestion.
En revanche sachez que les performances communiquées à ce jour par Morningstar tiennent compte du taux minimum garanti par l’assureur pour la partie fond en euro. Chez suravenir ce taux est de 0%, la performance définitive de la gestion pilotée ne sera donc connue qu’après la publication des taux en janvier. (cela aura un impact positif significatif pour les profils défensif ou la part de fond en euro est élevée).
Sachez aussi qu’à partir de l’année prochaine la gestion pilotée sera facturée 0.20% / an, et que nous travaillons depuis plusieurs semaines pour qu’elle soit aussi accessible chez d’autres assureurs.
Je me suis faite la même réflexion que toi Fallout en voyant les résultats de 2015 et rien bougé depuis le mois d’août alors que j’ai souscrit à l’option en début d’année 2015.
La réponse de Linxea « La dernière alerte d’arbitrage (changement au niveau de l’allocation) a été effectuée au mois d’août 2015. »
Donc le pilotage avec des arbitrages tout les 36 du mois je n’en vois pas trop l’intérêt, je vais arrêter cette option aussi je pense et essayer une gestion Lazard Frère sur un autre contrat…
Je vois que tous les investisseurs actifs s’intéressent de plus en plus aux trackers…
Sachez qu’en ce moment chez LinXea nous travaillons aussi sur une offre innovante de gestion en ETF … Nous espérons que cela vous donnera envie de rester chez nous
Maintenant et comme le disent d’autres membres du forum, ETF et frais ne font pas tout… quelques gérants arrivent tout de même à générer de l’alpha sur longue période…
Voici un commentaire Morningstar sur la gestion pilotée.
Même si le début d’année est difficile est mauvais et anxiogène il faut se laisser un peu de temps avant de juger leurs actions et leur stratégie de gestion.
La synthèse de ce commentaire :
1- une année 2015 avec des performances satisfaisantes et une stratégie de gestion volontairement peu active en terme d’arbitrage
2- un début d’année 2016 ou les moins values absorbent totalement les plus values 2015 à court terme
3- un message rassurant sur 2016 au regarde de leur analyse macroéconomique
[i]"Sur 2015, les performances des profils de la gestion pilotée sont très satisfaisantes : les rendements vont de 3,96% pour le profil le plus prudent à 10% pour le profil agressif avec une volatilité bien moins importante que celle des marchés actions.
Au cours de l’année, nous avions positionné les portefeuilles pour profiter des rendements attractifs sur les actifs risqués, notamment sur les actions européennes en sous-pondérant les produits de taux qui semblaient chers. Ce positionnement a été profitable, le marché action européen ayant rapporté 10% alors que le marché obligataire ne gagnait que 1% sur l’année. Nous avons gardé un positionnement globalement stable et en ligne avec nos convictions tout au long de l’année ce qui nous a permis de mieux traverser les périodes de pics de volatilité. En effet, nous avions jugé que les fondamentaux des économies et des entreprises étaient suffisamment solides pour conserver nos positions dans des marchés chahutés et cela nous a évité de vendre au plus bas, notamment durant l’été 2015.
2016 s’annonce également comme une année très volatile. L’aversion au risque sur les marchés en ce début d’année, alimentée par des craintes de ralentissement sur la croissance mondiale, a fait chuter les marchés actions européens de -14% depuis le début d’année. Sur la même période, et dans un environnement de vente indiscriminée, les profils ont perdu entre -1,5% à -10%, effaçant une grande partie des gains accumulés l’année passée. Seules les positions sur le fonds en euros et les obligations souveraines en Europe, considérées comme des valeurs refuge malgré des rendements extrêmement faibles voir négatifs qu’elles offrent, ont compensé quelque peu ces pertes.
Dans un contexte de forte aversion au risque, beaucoup d’acteurs se positionnent à la vente suivant le mouvement général plutôt que par conviction ou suite à une analyse des fondamentaux des marchés, ce qui augmente la volatilité et l’amplitude des mouvements. La liquidité est plus réduite et la structure même des marchés s’est trouvée impactée par la nouvelle règlementation du secteur financier. Ces mouvements à la baisse peuvent donc se prolonger, d’autant plus que beaucoup d’investisseurs étaient surpondérés en actions et sous-pondérés en obligations.
Dans ces périodes de volatilité, il est d’autant plus important de rester fidèle à notre approche d’investissement fondamentale et de long-terme. Les prix des marchés actions reflètent désormais une large probabilité de récession globale, ce qui n’est pas notre scénario central. Il n’y pas eu de changement majeur dans la situation économique mondiale ces dernières semaines et les derniers indicateurs économiques restent stables. Dans ce contexte, nous conservons l’exposition actions dans les profils. L’aversion au risque, exagérée selon nous, a par ailleurs créé de nouvelles opportunités sur la partie crédit que nous envisageons d’exploiter dans les prochaines semaines."
[/i]
LinXie
PS : en pièce jointe les performances de la gestion pilotée depuis 2013. les performances annuelles sont très correctes mais les rendements depuis l’origine sont modestes car ils encaissent la baisse sévère de ce début d’année.
La dernière analyse est pertinente, la surpondération des indices Américains jouent toujours un peu en défaveur des profils…
En revanche, pour ce qui regarde les reporting en détail, vous pourrez voir que la volatilité des allocations MorningStar est nettement plus faible que celle des indices.
Cela a souvent une importance forte pour ceux qui ont des profils et modérés, et qui indirectement supportent mal les variations significatives.