Financière de l'échiquier

L’appel du 17 juin

Le 17 juin, EDF lancera un emprunt obligataire d’un milliard d’euros à destination des particuliers. Cet appel public au bas de laine des épargnants français remet au goût du jour une pratique que bon nombre d’entreprises de la zone Euro avaient oubliée depuis des lustres. Cela faisait plus de 15 ans qu’EDF n’avait pas émis une obligation à destination des investisseurs individuels.

C’est une parfaite illustration des changements actuels dans le cycle du crédit qui oscille entre intermédiation et désintermédiation. La physionomie du marché de la dette d’entreprise est en train de changer sous la double impulsion de banques qui ne veulent (peuvent ?) prêter davantage et d’entreprises qui cherchent à diversifier l’origine de leurs ressources.

Mais à quoi servent les banques si elles ne prêtent plus ? Depuis quelques mois, vous nous posez souvent la question, avec des commentaires rarement flatteurs pour ces intermédiaires du monde de l’argent, chargés de toutes les turpitudes mais surtout de la responsabilité de la crise que nous traversons aujourd’hui.
Bien sûr, nul ne peut nier que la banque remplit difficilement son rôle actuellement et que sa Valeur Ajoutée est parfois bien limitée. Mais s’en apercevoir aujourd’hui, c’est un peu « tirer sur l’ambulance » : si la banque ne fonctionne pas à court terme, il est plus important de se demander quand et comment elle renaîtra.

En effet, nul doute que les banquiers seront toujours des éléments prépondérants dans notre économie de marché : pour avancer, le monde a besoin d’intermédiaires « grossistes » spécialisés dans les métiers de l’argent. Plus le monde bancaire est dynamique, plus l’argent circule et fait progresser l’économie.
Mais cette matière première indispensable a circulé un peu trop vite dans la période récente… Excès de vitesse qui a provoqué l’intervention de la puissance publique et la quasi-nationalisation du système bancaire. Ne nous trompons pas, pour avoir connu dans les années 80, un monde bancaire nationalisé (les 3 grandes banques françaises l’étaient depuis 1945…) et l’encadrement du crédit, nous savons que les aides actuelles des Etats sont ponctuelles et que les nationalisations multiples pratiquées dans l’univers anglo-saxon, ne sont que des avatars de l’histoire libérale.
L’intervention de l’Etat pour pallier la défaillance des individus est un mouvement « classique » qui s’est développé très largement après la crise des années 30 (la SNCF en 1937 pour faire face à la déroute des entreprises privées de chemin de fer) et surtout après la seconde guerre mondiale dans des pays occidentaux soucieux de contrôler l’économie dans l’intérêt de tous : GAZ DE FRANCE, EDF, UAP, AGF, BNP, SOCIETE GENERALE étaient nationales il y a encore quelques années.

Il est logique que la puissance publique réfléchisse régulièrement à piloter la distribution des richesses créées par son économie nationale. Après guerre, la pensée était particulièrement « communautaire » et l’essentiel des moyens de production a été accaparé par les Etats d’Europe Continentale. Au XXIème siècle, le décor a changé et les inégalités sociales ressortent surtout en période de crise (certains sont licenciés alors que d’autres touchent encore des bonus…) à l’image de celle que nous traversons aujourd’hui.

Nos sociétés modernes tentent de pallier ces inégalités de revenus en faisant jouer aux organismes sociaux le rôle de redistributeur des richesses entre les ménages. Le récent rapport Cotis sur la répartition de la Valeur Ajoutée en France est, sur ce thème, très éclairant : « le partage de la Valeur Ajoutée entre salaires (67%) et profits (33%) est à peu près stable depuis 20 ans » mais, en revanche, la part des salaires reçue en direct par le salarié est en « très faible croissance depuis 20 ans au profit du financement de la protection sociale sous toutes ses formes ». A force de vouloir bien faire…
L’exemple d’EDF qui se passe d’intermédiaire pour faire profiter en ligne directe les épargnants de sa rémunération solide (4,5%) et durable (5 ans) peut servir d’exemple à la puissance publique… Il est peut-être temps de limiter le nombre d’intermédiaires pour redistribuer directement les richesses de l’entreprise à ceux qui la produisent.

[b]Bonjour tout le monde

C’est sorti le 29 mai…bonne lecture.[/b]

Comment analyser la hausse des taux longs européens ?

Vision simpliste mais marrante

Ouaip… c’est un message publi-rédactionnel
Et quand on voit le résultat de leur précédente recommandation
Celle d’il y a 3 mois
On se dit qu’il vaut mieux faire son marché soi-même

L’Europe ? Un désastre ! Le Bitcoin ? De la spéculation ! Langue de bois interdite chez ce gérant « contrarian »…
Publié le 23 Mars 2021

Echiquier World Equity Growth, fonds international de 925 millions €, investi en valeurs de croissance de grande capitalisation, a terminé 2020 à 16,4% (part A Eur) et continue sur sa lancée avec +1,99% au compteur (VL du 19 mars). Nous avons assisté à l’interview de David Ross, gérant du fonds depuis 2014, que menait Pierre Puybasset, porte-parole de la gestion à La Financière de l’Echiquier.

David Ross : « Si vous avez ignoré la value depuis quelques années, vous devez absolument la regarder de près maintenant »

Pierre Puybasset : Comment avez-vous géré Echiquier World Equity Growth en 2020 ?

David Ross : J’ai démarré ma carrière en 1989 et depuis j’ai connu une série de crises : la guerre du Golfe en 1991, la crise du peso mexicain en 1994-1995, la glissade des devises émergentes qui se transforma en krach en 1998 alors que s’écroulait le fonds LTCM, la bulle internet en 2000, les sub-primes en 2007.

Une chose demeure : le respect de la discipline d’investissement est le plus important dans la gestion de portefeuille. Ce qui compte sont les données et les faits. Factuellement, l’année 2020 a été synonyme de rupture indépendamment de toute appréciation d’ordre émotionnel.

Quand j’ai rejoint LFDE en 2014, la seule chose que je trouvais attractive était la technologie. Personne n’en voulait à cause des crashes précédents. Les multiples d’Adobe, Salesforce.com, Microsoft étaient vraiment bas. Le fonds a largement profité de leur essor bénéficiaire et de l’expansion des multiples jusqu’à ce qu’à l’été 2020, on constate des multiples très exagérés. Nous avons décidé de réallouer une bonne partie de ces valeurs chèrement valorisées dans des valeurs alors délaissées comme Walt Disney.

Les crises créent des perdants et des gagnants. Notre objectif est de trouver des entreprises bien positionnées pour capter la croissance. Beaucoup de sociétés sont aujourd’hui en bien meilleure forme qu’il y a un an.

Nous sommes donc passés d’un fonds techno-centrique à un fonds contrarian.

Pierre Puybasset : Qu’est ce qui a changé dans le portefeuille entre janvier 2020 et janvier 2021 ?

David Ross : Les plus grosses positions en janvier 2020 étaient des valeurs comme Amazon et Salesforce.com valorisées à des multiples très élevés. En janvier 2021, nos premières lignes étaient très différentes et caractérisées par leur profil de croissance cyclique : Itaú Unibanco (banque brésilienne), Nidec (industrielle japonaise), Stryker (implants médicaux, prothèses, orthopédie) ou encore Walt Disney.

Pierre Puybasset : Quel poids représentaient les GAFAM l’an passé ?

David Ross : En mars 2020, les marchés ont littéralement paniqué. La crainte était de voir des pans entiers de l’économie s’effondrer. Sur fonds de pessimisme paroxystique dans la publicité, nous avons acheté Facebook autour de 130 $ que nous avons vendu plus tard à près de 260$.

Notre exposition GAFAM alors proche de 20% a depuis été réduite de moitié par nos arbitrages.

Pierre Puybasset : Pourquoi souscrire dans Echiquier World Equity Growth ?

David Ross : Echiquier World Equity Growth est un fonds concentré avec 21 positions en portefeuille.

Nous sommes un fonds croissance avec une approche contrarian. Nous sommes toujours en veille, prêts à acheter ce que le marché veut nous céder à un bon prix.

C’est ainsi que nous achetons de très belles valeurs dans les pays émergents, qui fut une zone honnie pendant 10 ans. L’inflation arrive et continuera de se répandre dans les pays émergents : c’est une très bonne nouvelle !

Les prix du fret maritime ont triplé, ceux du cuivre explosé, et les marchés financiers sont élevés. Il y a de l’inflation, bien sûr !

Pierre Puybasset : Comment tirer parti entre value et croissance ?

David Ross : Le retour de la value profite à l’univers des entreprises à croissance cyclique. Si vous avez ignoré la value depuis quelques années, vous devez absolument la regarder de près maintenant.

Pierre Puybasset : Pour quelles raisons l’Europe est si peu représentée dans le fonds ?

David Ross : Le point favorable en Europe fut le bond de 42% des créations d’entreprise. Il paiera dans le futur.

Mais en bourse, l’Europe manque de valeurs attractives pour notre gestion.

Dans un contexte d’inflation et de reprise des matières premières, les économies latino-américaines sont à privilégier actuellement. La médiocrité du traitement de la crise sanitaire dans cette région du monde n’est pas à regarder à l’aune des précautions prises en Europe. La vie est plus risquée dans plusieurs pays d’Amérique Latine, une donnée que partage toute la population.

Si bien que ces pays peuvent traverser et profiter de la reprise sans être gênés par des mesures aussi drastiques qu’en Europe.

Je pense que la politique à taux zéro sera un désastre pour l’économie européenne : comment les banques peuvent-elles financer l’économie si elles ne gagnent pas d’argent dans le crédit ? Le Japon nous a montré la voie : l’économie nippone est dans une politique zéro depuis 30 ans, s’en sort à peine et croule sous la dette.

Pierre Puybasset : Que dire de l’économie américaine ?

David Ross : La courbe des taux apporte une réponse assez claire : la croissance devrait atteindre 7-8% en 2021.

En revanche, le risque pour les marchés est de voir les capitaux se diriger vers les actifs délaissés à cause de la crise sanitaire. Qui sait, certains penseront peut être qu’il est devenu plus intéressant de racheter des restaurants qu’investir en bourse !

Les Etats-Unis seront vaccinés d’ici fin juin 2021. La reprise est proche. On observe que les hôtels de moyenne gamme dépassent largement les prévisions. Pour ses perspectives 2021, Goldman Sachs dresse le parallèle avec les « roaring twenties » après la fin de la première guerre mondiale.

Pierre Puybasset : Quels sont les positions du portefeuille ?

David Ross : Nous apprécions des opérateurs de secteurs « indispensables » comme Stryker (prothèse de hanche).

Walt Disney est une très forte conviction pour moi. La société vient d’annoncer des hausses de prix, ce qui l’ajoute à la liste des foyers d’inflation qui s’allument un peu partout.
Nous avons acheté récemment TE Connectivity qui fabrique des capteurs électroniques par exemple. Nous avons en portefeuille le japonais Nidec qui fournit des solutions pour augmenter l’efficacité énergétique des moteurs électriques pour l’automobile.

Pierre Puybasset : Quel enseignement tirer de l’année 2000 ?

David Ross : Après mars 2000, il fallut attendre 15 ans pour retrouver son cours sur Microsoft. CSCO a perdu 50% depuis. Intel n’a pas encore retrouvé son cours. Pourtant, ces entreprises ont connu une croissance ahurissante. Leur prix était bien trop élevé, voilà tout.

Il faut se méfier des modes. Nous avons vu fleurir des SPAC (Special Purpose Acquisition Company) en pagaille. Retenez ce conseil : si vous voyez une SPAC s’intéresser à un titre, éloignez-vous de la valeur, elle est probablement déjà trop chère !

Pierre Puybasset : Et le Bitcoin ?

David Ross : Le BTC ne produit aucun revenu, n’a aucun bilan ni compte d’exploitation à produire. Sa valeur n’est que la confrontation de la demande et de l’offre et se résume à de la spéculation.

Ajoutons que BTC est anti-ESG : la connectivité requise pour faire tourner cette chose consomme énormément d’électricité, pour rien.

Acheter à bon prix est la pierre angulaire de ce nous faisons. Le plus important est d’investir de façon non émotionnelle, en reposant sur les faits et les chiffres, ce qui nous amène parfois à être peu à la mode en détenant un manufacturier japonais et des parcs d’attractions.

H24 : Comment souscrire ?

Echiquier World Equity Growth part A acc., SRRI 6, est disponible sous le code FR0010859769. Les frais courants (fdg fixes + commissions de mouvement) ont été de 2,73% en 2020 assortis d’une commission de performance égale à 15% de la surperformance nette au-delà de son indice de référence, quand elle est positive.

Dans le portefeuille d’IA axé sur la voiture autonome de ce gestionnaire noté AAA
Rolando Grandi de LFDE explique pourquoi il a augmenté son exposition aux voitures autonomes et explore les raisons pour lesquelles la conduite humaine deviendra une activité récréative.

par VICTOIRE BARBIN PERRON
Publié 30 MARS, 2021 À 09:20
Dans le portefeuille d’IA axé sur la voiture autonome de ce gestionnaire noté AAA
La course des voitures autonomes est vraiment en cours, mais la technologie reste l’un des plus grands défis techniques du 21e siècle, selon Rolando Grandi, classé AAA par Citywire .

Grandi, qui dirige le fonds d’ Intelligence Artificielle de La Financière De l’Echiquier , la technologie autonome devient le centre de gravité de nombreuses technologies.

«Les technologies convergent pour créer des voitures autonomes. Par exemple, nous allouons des GPU (unités de traitement graphique), qui constituent le `` cerveau ‹  › des véhicules autonomes ‹  ›, a-t-il déclaré à Citywire Selector .

«Ces puces doivent être fabriquées avec une technologie de plus en plus avancée et les sociétés du portefeuille telles qu’Applied Materials permettent que cela se produise.

«Vous avez également besoin d’une informatique de pointe, car la voiture ne peut pas attendre trop longtemps pour recevoir des instructions pendant la conduite. Des entreprises comme Cloudflare fournissent cette capacité informatique en tant qu’intermédiaire entre les grands fournisseurs de cloud public et l’informatique qui aura lieu à l’intérieur de la voiture.

Selon la dernière fiche d’information du fonds de 938 millions d’euros, Grandi a une exposition de 3,5% à la société cotée américaine Cloudflare. Tous les principaux titres de la stratégie sont actuellement basés aux États-Unis.

«Aujourd’hui, les États-Unis sont le pays le plus innovant à l’échelle. L’écosystème qui a été construit en termes de milieu universitaire, de financement privé et public et de technologie propriétaire a rendu difficile de ne pas trouver beaucoup d’idées d’investissement dans ce pays », a déclaré Grandi.

Mais en termes d’IA et de conduite autonome, nous devons également mentionner la Chine, qui a des projets très ambitieux dans le développement de technologies de nouvelle génération.

«Nous avons des investissements dans des entreprises comme GDS qui fournissent les centres de données qui hébergeront les« cerveaux »de ces voitures de nouvelle génération ainsi que dans des entreprises comme Alibaba qui, en plus d’être la plus grande plate-forme de commerce électronique du pays, a également a établi un leadership dans le cloud computing », a-t-il ajouté.

Prendre le volant

Depuis le lancement du fonds en 2018, Grandi a augmenté son exposition au thème de la conduite autonome. L’exposition à ce thème activé par l’IA est actuellement supérieure à 10% du fonds. Parmi les autres thématiques du fonds, citons la cybersécurité et les soins de santé, qui bénéficient d’une augmentation de l’utilisation de l’IA dans les soins de santé.

`` De plus en plus d’entreprises développent de nouvelles technologies qui font progresser la R&D et la production de la technologie de nouvelle génération à conduite autonome ‹  ›, a déclaré Grandi, qui a ajouté que la conduite humaine deviendrait en fin de compte une activité récréative, un peu comme l’équitation aujourd’hui.

`` La principale objection des investisseurs est que les gens aiment conduire des voitures et que le marché ne se tournera donc pas complètement vers des voitures entièrement autonomes. Mais je pense que beaucoup manquent le fait que la plupart du temps passé à conduire est le trajet domicile-travail, les goulots d’étranglement, et donc d’être sujets à des distractions comme le smartphone ou simplement d’être fatigués, ce qui est extrêmement dangereux ‹  ›, a déclaré Grandi.

«Les régulateurs du monde entier réagissent rapidement à cela pour permettre et favoriser le développement de cette technologie qui, pour fonctionner pleinement, doit être pleinement déployée. Ainsi, les entreprises verront l’opportunité de créer de grands parcs de loisirs où les gens s’amuseront au volant de leur voiture. Nous avons eu la même situation il y a un siècle et si l’histoire ne se répète pas, elle rime souvent », a-t-il ajouté.

Certains des défis de l’auto-conduite incluent la réglementation et l’acceptabilité sociale, en plus du défi technique que représente cette révolution, a déclaré Grandi. « La réglementation évolue rapidement pour devenir un catalyseur et accélérer le développement de cette technologie. »

`` L’acceptabilité sociale prend du temps, c’est pourquoi Waymo, la filiale d’Alphabet (Google), a d’abord eu des hôtes humains derrière le volant simplement parce qu’ils se rendaient compte que les clients avaient peur d’entrer dans un robot-taxi sans personne au volant. Ils l’ont fait à Phoenix, en Arizona, mais depuis lors, à mesure que les gens se sont habitués à la technologie, ils utilisent maintenant des voitures autonomes sans personne à l’intérieur.

Grandi a expérimenté les voitures autonomes de première main à San Francisco pour un court trajet autour du pâté de maisons. Il a dit que l’expérience était assez excitante. «Très rapidement, vous avez envie d’être dans un taxi et vous commencez à penser à autre chose car la conduite est très fluide», a-t-il ajouté.

Grandi a déclaré que les États-Unis seraient les premiers à adopter des voitures autonomes sur les autoroutes et, plus tard, progressivement dans les villes.

Il a cité les travaux du géant du conseil McKinsey, qui a déclaré que 55 millions de voitures sans conducteur devraient prendre les routes du monde entier d’ici 2040. Les voitures autonomes devraient également être adoptées à grande échelle d’ici 2050, a-t-il ajouté.

`` Je m’attends à ce que d’ici 2023, les robots-taxis soient extrêmement abondants dans les villes ainsi que pour les longs trajets. D’ici 2030, je serai surpris de savoir s’il existe des voitures à propulsion humaine. En Europe, nous pouvons ajouter 3 à 5 ans à cette prévision », a ajouté Grandi.

La Financière de l’Echiquier - La gestion value retrouve des couleurs. Faux départ ou tendance à long terme?
LES NEWS 20 AVRIL 2021
Politique budgétaire. Une expression peu en vogue ces dernières années dans les arcanes du capitalisme, plus adepte du « laisser-faire ».

LFDE 2004 minPour autant, la crise sanitaire déclenchée par la pandémie de Covid-19 s’associe à une évolution majeure : le rôle accru de la relance budgétaire dans le policy mix1, dans un contexte où la sauvegarde du système financier est dévolue depuis la crise financière de 2008-2009 aux banques centrales. Les illustrations de cette mutation sont multiples, du plan de relance américain de 1 900 milliards de dollars voté le mois dernier au plan de modernisation des infrastructures de 2 250 milliards de dollars récemment annoncé par Joe Biden, en passant par le plan de relance européen de 750 milliards d’euros et potentiellement davantage encore. Des montants vertigineux qui peuvent laisser sans voix mais qui devraient produire des effets sur deux paramètres clés, l’inflation et le niveau des taux longs.

Les marchés n’ont pas tardé à prendre la mesure de ces politiques pharaoniques. En témoignent la forte hausse des taux longs américains au cours de ces derniers mois, ainsi que la pentification de la courbe américaine. Vouée aux gémonies depuis des années, la gestion value retrouve des couleurs. L’environnement inflationniste lui est favorable, tout comme la pentification de la courbe des taux. S’il est vrai que le phénomène est à ce stade plus marqué outre-Atlantique, ses conséquences ne sont pas neutres non plus sur les valeurs européennes décotées, qui avaient subi le même désamour depuis 2007. Mais comme le disait Sénèque avant nous, « seul l’arbre qui a subi les assauts du vent est vraiment vigoureux, car c’est dans cette lutte que ses racines, mises à l’épreuve, se fortifient » ….

Faux départ ou tendance longue ? La gestion value européenne a affiché courant 2020 une décote de 75% par rapport au reste du marché, soit le même niveau qu’en l’an 2000, contre une décote historique de 50%. Fin mars 2021, cette décote était de 68%. A l’aune de l’accélération des taux de vaccination à travers le monde, l’environnement économique devrait être plus porteur en 2021 et 2022, favorisant ainsi la poursuite du rattrapage de la gestion value.

Le value retrouve donc des couleurs, et les portefeuilles un certain rééquilibrage, les investisseurs étant jusqu’ici trop sous-pondérés en value. Depuis longtemps déjà, La Financière de l’Echiquier déploie son expertise value, exclusivement ou partiellement, au sein de certains de ses fonds. Une expertise historique fondée sur la connaissance approfondie des entreprises, une gestion de conviction privilégiant des valeurs de qualité, peu endettées, dotées d’une bonne gouvernance. Des valeurs robustes capables de résister aux vents contraires, qui donnent raison à Sénèque. Et aux investisseurs avisés soucieux d’équilibre et de diversification.2

a Financière de l’Echiquier à la conquête de l’espace…
Publié le mardi 1 juin 2021
LFDE lance une nouvelle stratégie d’investissement thématique

Lors d’une conférence organisée ce mardi matin par Anne-Laure Gelot, Directrice Marketing & Communication, La Financière de l’Echiquier a annoncé le lancement de sa nouvelle stratégie : Echiquier Space.

Le fonds est dédié à l’espace et à son écosystème. Cette thématique inédite en Europe s’inscrit dans l’extension de la gamme thématique de LFDE.

Olivier de Berranger, Directeur de la gestion d’actifs
« LFDE célèbre cette année 30 ans de choix pionniers et novateurs avec Echiquier Space. Ce marché d’environ 400 milliards de dollars aujourd’hui pourrait être multiplié par 6 d’ici 2045. C’est un nouveau territoire d’investissement excitant ! »

Echiquier Space est géré par Rolando Grandi, qui pilote déjà avec succès Echiquier Artificial Intelligence et Echiquier World Next Leaders, pour un encours cumulé de 1,2 milliard (soit près de 10% de l’AUM de la maison).

Le nouveau fonds se veut complémentaire de ces stratégies puisque « l’overlap ne dépassera pas 30% (15% actuellement) », précise Emilie Deslogis, analyste actions internationales et thématiques.

Rolando Grandi, gérant d’Echiquier Space
« Le 21ème siècle est une ère extrêmement passionnante. Jamais dans l’histoire de l’humanité il n’y a eu autant d’innovation et de technologies différentes. Un alignement des planètes très fort permet à cette thématique spatiale de prendre aujourd’hui son envol. »

Evidemment, LFDE prend est attentif aux industries qui contribueraient à une stratégie durable et responsable. Ainsi, l’intégration ESG reste au cœur du process de gestion.

Une charte ESG propriétaire est élaborée conjointement par l’équipe de gestion et l’équipe de recherche IR dirigée par Coline Pavot.

Valentin Vigier, Analyste ISR
« Cette charte sert de cadre pour investir de manière responsable. Elle suit 4 grands principes : « Do not harm », l’engagement, la transparence et un aspect évolutif. »

Echiquier Space a été créé le 31 mai avec 35 millions € d’encours.

Le portefeuille est concentré autour de 30 sociétés :

Répartition géographique au lancement : 70% US, 12% Japon, 8% France…

Répartition sectorielle au lancement : 46% Industrie, 30% Techno, 14% services de communications…

Pour en savoir plus sur ce nouveau fonds, une webconférence avec Rolando Grandi et Jean-Georges Dressel (Directeur commercial CGP) est organisée le jeudi 10 juin à 11h30. Cliquez ici pour contacter l’équipe LFDE et vous inscrire.

La Financière de l’Echiquier lance Echiquier Space, le 1er fonds thématique d’Europe dédié à l’espace et à son écosystème
Alors que l’économie spatiale 2.0 et le New Space offrent des opportunités inédites avec le basculement du marché vers le secteur privé, La Financière de l’Echiquier (LFDE) annonce ce jour le lancement d’Echiquier Space[1], tout 1er fonds en Europe qui sélectionne des sociétés qui déploient des activités dans l’espace, qui opèrent entre la Terre et l’Espace, qui œuvrent sur terre, au développement de l’écosystème spatial, ainsi que des sociétés dont les technologies universelles permettent l’essor de cette nouvelle conquête spatiale.

Recouvrant une thématique de long terme particulièrement stratégique et transverse, Echiquier Space pourra investir, sans contraintes sectorielles ni géographiques, dans de larges pans de l’économie mondiale au potentiel inédit. Le marché spatial représente en effet 400 Mds$ aujourd’hui et pourrait atteindre 2 700 Mds$ d’ici 2045[2].

Fidèle à son engagement en faveur de l’investissement responsable, LFDE sera particulièrement attentif à favoriser les entreprises qui, par leurs produits ou services, pourront contribuer à une industrie spatiale durable. Pour cela, une Charte ESG spécifique aux enjeux spatiaux a été définie, basée notamment sur :

Des exclusions sectorielles – notamment du secteur de la défense et l’armement – et normatives
La gestion des controverses
Une analyse ESG[3] de toutes les valeurs pour évaluer leur engagement et les moyens déployés sur ces enjeux : impact climatique, gestion des cycles de vie des produits et des débris, enjeux de gouvernance (contre-pouvoirs, diversité…)
L’accompagnement des sociétés avec des axes de progrès partagés
Le calcul de l’empreinte carbone du fonds et le maintien structurel d’une empreinte inférieure à celle de son indice ; ce qui est le cas aujourd’hui d’après les premières simulations de LFDE.
Le fonds sera centré sur 4 thématiques propriétaires :

Depuis l’Espace : les activités déployées dans l’espace, satellites et constellations de satellites et autres actifs spatiaux, pour optimiser par exemple la gestion des transports aériens, routiers, maritimes ou des ressources ; pour l’observation de la Terre et la télédétection permettant de lutter contre la pollution ou le changement climatique ; la fabrication industrielle en orbite ; ou encore l’amélioration de technologies sur Terre
Entre la Terre et l’Espace: l’envoi vers l’espace et le retour sur Terre, ainsi que les solutions de communication entre ces deux frontières
Depuis la Terre: les activités sur Terre recouvrant par exemple la fabrication des satellites, les processus de robotisation et d’automatisation, la gestion opérationnelle des ports spatiaux, ainsi que les entreprises favorisant le développement de l’écosystème spatial – financement, assurance, logistique – ou encore en bénéficier en tant qu’utilisateurs des données et des capacités spatiales, grâce à une connectivité optimisée ou au géopositionnement de précision.
Technologies transverses: les activités de développement spatial, de la connectivité aux semi-conducteurs ou encore aux imprimantes 3D.
Le portefeuille du fonds se concentrera sur une trentaine de valeurs, dotées d’une capitalisation boursière supérieure à 1 Md€.

Ce lancement s’inscrit dans la stratégie de développement de l’offre de LFDE, qui se traduit notamment par l’essor de sa gamme thématique, dont l’encours sous gestion atteint aujourd’hui près de 2,3 Mds€.

Echiquier Space est géré par l’équipe thématique internationale, composée de 4 personnes, sous la responsabilité de Rolando Grandi, CFA.

Bettina Ducat, Directrice Générale de LFDE, déclare :

Nous sommes très fiers que La Financière de l’Echiquier soit la première société de gestion européenne à lancer un fonds dédié à l’espace, l’ultime frontière de l’investissement. Ce lancement vient couronner la capacité d’innovation et le caractère pionnier de LFDE depuis 30 ans. Il assoit également la stratégie de LFDE : une stratégie de croissance internationale et de développement de notre gamme, notamment thématique. L’ensemble de l’équipe thématique a toute ma confiance pour mettre ce nouveau fonds sur orbite.

Olivier de Berranger Directeur Général Délégué, Directeur de la Gestion d’Actifs de LFDE, déclare :

Echiquier Space illustre l’expertise de LFDE à identifier les grandes tendances structurelles, celles qui offriront un potentiel de croissance dans les années à venir. Investir dans l’économie innovante de l’espace offre à l’avenir et dès maintenant de très belles opportunités. Cette thématique va également contribuer à améliorer les conditions de vie sur Terre. Aujourd’hui, sur les 50 indicateurs identifiés par l’ONU pour suivre le changement climatique, 26 sont fournis par l’imagerie satellite. L’espace et les utilisations qui en découlent sont indispensables pour mesurer le changement climatique et agir dès à présent.

Rolando Grandi, CFA, Gérant d’Echiquier Space, ajoute :

L’écosystème spatial est florissant. Nous pourrons bénéficier pleinement de cette révolution, sans jamais faire l’impasse sur les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance. De nombreuses technologies spatiales contribuent à la préservation et à l’amélioration de tous les écosystèmes, de la gestion des débris dans l’espace à l’observation de l’impact de l’activité humaine sur notre planète, en passant par la résolution de la fracture numérique. Nous aurons à cœur de les sélectionner en priorité. Nous sommes heureux de pouvoir partager avec vous cette aventure inédite !

Bonsoir à tous

Reporting Avril 2014

**" Les marchés émergents poursuivent leur reprise, conformément à nos attentes (à l’exception de la Russie) : … " **

FLASH MARCHES : Que penser de la baisse des marchés actions européens depuis le 19 septembre 2014 ?

Cette consolidation s’explique par une conjonction de facteurs concomitants :
LIRE LA SUITE CI DESSOUS

Bonsoir à tous

Reporting : Echiq oblig si intervention de la BCE ; attention à Echiquier value catégorie Action France petites et moyennes caps. Oui mais il est à 40% Zone Euro et 60% France

Bonne lecture

Bonsoir à tous

Changement Echiquier Value

[b]FINANCIERE DE L’ECHIQUIER

Krach boursier Suisse : quelle analyse ? par Financière de l’Echiquier[/b]

Bonjour à tous

Reportings janvier 2015

Bonne lecture

Bonsoir à tous

Commentaire de gestion+reportings fevrier 2015

Bonjour

Reporting Mars+Echiquier Global du fait de ses performances

Bonne journée

Bonsoir

Reporting Mai 2015