Financière ARBEVEL

Une société de gestion encore discrète qui totalise désormais 1,7 milliard d’euros d’encours…

Publié le 2 Novembre 2017

La société de gestion Financière Arbevel organisait dernièrement un point d’actualité sur sa gamme de fonds Pluvalca. La société reste encore discrète mais ses encours sous gestion ont bondi au cours des dernières années.

Avec 1,7 milliard d’euros gérés à fin septembre 2017 (+40% par rapport à fin 2016), Financière Arbevel commence à s’imposer dans le monde des sociétés de gestion françaises. Il y a trois ans, fin 2014, la société ne gérait encore que 290 millions d’euros.

Les principaux fonds de la gamme « Pluvalca »

Financière Arbevel, c’est une histoire à la fois ancienne et récente. La société de gestion a été créée en 1997, mais a connu une transformation en 2008 avec le démarrage d’une nouvelle gamme de fonds à partir de mars 2009.

Cette gamme de fonds, baptisée « Pluvalca », est résolument tournée vers les actions : l’équipe de gestion est composée de 11 gérants actions et de seulement 3 gérants taux. La société montre une appétence toute particulière pour les segments les plus dynamiques du marché avec des fonds comme Pluvalca Biotech (risque DICI 7), Pluvalca Disruptive Opportunities (secteur technologique, risque DICI 6) ou encore Pluvalca France Small Caps et Pluvalca Initiatives PME (risque DICI 5).

La société de gestion propose également deux fonds flexibles : Pluvalca Evolution Europe, flexible actions / taux, et Pluvalca Multibonds, dont l’allocation peut varier de 0 à 100% sur le segment des obligations avec la possibilité d’une sensibilité négative pour profiter d’une remontée des taux.

Focus Pluvalca Evolution Europe

Jean-Baptiste Delabare, Président de la société, est notamment revenu à l’occasion de cette conférence sur le fonds Pluvalca Evolution Europe, qui peut monter de 0 à 50% d’exposition sur les actions et de 0 à 100% d’exposition sur les produits de taux.

A fin septembre, le portefeuille était exposé à 44% aux obligations et 34% aux actions, en conservant 22% de liquidités.

« C’est un fonds flexible, patrimonial, diversifié » explique Jean-Baptiste Delabare. Du côté de la poche actions, majoritairement investie en actions françaises, « Le cœur de portefeuille est constitué d’actions de grandes capitalisations avec également 20 à 25% de small caps ». Du côté de la poche obligataire, les gérants trouvent du rendement en se laissant la possibilité d’aller jusqu’à 50% de titres high yield. Le fonds peut également incorporer des couvertures via le marché des futures et des options, toujours en restant sur le marché européen.

Le fonds n’a pas de biais identifiable de type « growth » ou « value ». « Nous n’avons aucune contrainte de style, notre métier c’est de faire gagner de l’argent au client » résume Jean-Baptiste Delabare.

Les gérants s’interdisent d’investir sur certains secteurs comme les banques, les assurances et les entreprises de matières premières, dont les variations sont trop volatiles et complexes à anticiper, ainsi que sur les titres peu liquides ou les secteurs régulés par l’Etat.

Analyse des marchés : plus d’actions, moins d’obligations

En termes de vues de marchés, Jean-Baptiste Delabare affiche un optimisme à toute épreuve : presque aucun indicateur n’indiquerait des marchés actions survalorisés en Europe selon lui, contrairement aux mois de mars 2000 et d’octobre 2007. Les small caps seraient toujours aussi attractives avec un PER prévisionnel à 12 mois au même niveau qu’il y a deux ans.

Contrairement à l’Europe, « Il y a un bémol sur les actifs américains où la politique monétaire est mal anticipée » estime pour sa part Ronan Blanc, gérant obligataire. Les investisseurs semblent faire fi des prochaines hausses de taux de la Fed, ce qui se reflète sur le niveau des marchés obligataires.

Anticipant une hausse des taux de marché aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe avec le prochain arrêt des achats de la BCE, les fonds flexibles de la gamme Pluvalca ne comportent aucun investissement en obligations d’Etat et leur sensibilité au risque de taux a été abaissée à un niveau proche de zéro.

La poche obligataire des fonds flexibles comporte en revanche des subordonnées financières et des obligations convertibles, au profil de rendement plus attractif.

Il faut noter que la Financière Arbevel est plutôt spécialisée dans les small caps. Il y a peut-être un biais.

Rappelons aussi qu’il existe chez LYXOR des ETF économie disruptive (UNIC), nouvelles mobilités (ELCR) , villes intelligentes (IQCT) et chez AMUNDI, un ETF Intelligence artificielle (GOAI).

J’ai 10 ans… laissez-moi rêver » pourrait fredonner cet asset manager indépendant…

Publié le 17 Juin 2019

Quand Financière Arbevel est reprise en mars 2009 par Sébastien Lalevée et Jean Baptiste Delabare, il reste 25 Millions € sous gestion. On dit qu’il faut être audacieux pour entreprendre et fou pour persévérer. C’était un peu fou en effet.

Les fondateurs avaient vu juste. Aujourd’hui, Financière Arbevel gère 1,8 Milliard € au travers de fonds et mandats investis dans 250 sociétés. La société compte 34 personnes dont 15 dédiées à la gestion. Elle a gagné ses galons auprès des investisseurs les plus exigeants, particuliers comme institutionnels, dont l’emblématique fonds souverain de Norvège.

Cette société de gestion est une histoire à part dont les ingrédients du succès semblent intacts en dépit de sa forte croissance et de la taille des encours.

La recette est gardée secrète mais on sait au moins deux choses :

Financière Arbevel est entièrement contrôlée par ceux qui y travaillent, avec 25% aux mains des salariés, un niveau plutôt élevé dans la profession. La vision de long terme et l’alignement des intérêts sont les caractéristiques fortes d’entreprises qui durent et qui performent.
Les fonds phares Pluvalca Allcaps et Pluvalca Small Caps affichent d’excellentes performances, respectivement 15% et 17% nets annualisés depuis 10 ans (parts A, période du 06/03/2009 au 30/04/2019).

Indépendance et qualité des recrutements au cœur des priorités

Jean Baptiste Delabare est un rugbyman et Sébastien Lalevée un footballeur émérite paraît-il… Constituer une équipe, combler des faiblesses et créer une dynamique de groupe sont des principes qui les guident dans les embauches.
Le recrutement est naturellement un facteur clé de la réussite pour assurer le développement tout en conservant son âme et ses valeurs. Les dirigeants sont attachés à repérer des personnalités qui, parfois moins en confort dans leur job actuel, ont précisément besoin de trouver un autre environnement de travail pour s’épanouir et révéler tout leur talent. A quoi servirait d’embaucher quelqu’un qui est parfaitement heureux là où il (elle) est ?
C’est une des raisons pour lesquelles les fondateurs n’ont jamais recherché de gérant star. Pour eux, une étoile ne peut briller que dans un univers, rarement dans un autre.
L’indépendance est un moteur mais aussi une exigence : chaque début d’année, on sait que l’exercice ne se bouclera qu’au prix de ses seuls efforts. Assurer d’abord la bonne marche de l’entreprise, et ensuite entreprendre des projets seulement quand les moteurs sont solides et durables.

Parité : la société de gestion compte 24 hommes et 10 femmes. Avec une fourchette d’âge entre 23 ans et 55 ans, la moyenne est de 42 ans, l’âge de la maturité et du savoir-faire.

Un processus d’investissement efficace

L’investissement est marqué par trois étapes clés :

l’analyse financière approfondie, la « descente des comptes », la validation comptable, puis
la prise en compte d’enjeux et de thématiques majeurs pour évaluer le bénéfice apporté à l’entreprise à moyen et long terme, et
le cadrage macroéconomique, un point essentiel pour moduler le paramètre du timing.

Innovation, recherche et efficacité

Financière Arbevel attache beaucoup d’importance à identifier des thématiques de croissance structurelle.
Les gérants et analystes participent à de nombreuses conférences en France et à l’étranger. Partenaire de l’Echappée Volée (reprise par Boma) et TedX en France, Financière Arbevel profite aussi des informations récoltées à la Singularity University, au CES de Las Vegas, aux conférences santé et biotech aux Etats-Unis.
L’efficacité étant un maître mot chez Financière Arbevel, la société travaille avec des experts pour comprendre et identifier les opportunités d’investissements qu’engendrent les innovations ou les nouveaux processus industriels remarqués au cours de ces voyages. A ce titre, on peut citer Gaspar Koënig (Philosophe), Etienne Klein (Docteur en Philosophie des Sciences), Frédéric Encel (Docteur en Géopolitique) ou Jean-Marc Daniel (Economiste).

L’investissement par les critères ESG

L’année 2019 est un chantier important pour la SGP. Une transfuge d’Edmond de Rothschild Asset Management (Hortense Lacroix) s’attelle à renforcer les méthodes et faire pénétrer la prise en compte des critères ESG dans les investissements.
Fin 2018, Financière Arbevel a créé avec la Fondation Alpha Omega (sous l’égide de Maurice Tchénio, fondateur d’Apax Partner) le Fonds de partage « Pluvalca Elixir ». C’est une réponse permettant à la fois d’investir dans les PME françaises cotées tout en soutenant cette Fondation dont l’objet est de contribuer à l’insertion des jeunes en difficulté dans le monde professionnel par le biais de l’éducation. Le fonds visera également à faire bénéficier à la fondation et aux investisseurs d’une partie des résultats et des plus-values nettes réalisées.

Financière Arbevel a bâti des fondations suffisamment solides pour continuer de servir ses clients et apporter des idées neuves à la profession. De quoi attirer de nouveaux talents épris d’aventure entrepreneuriale.

Tout porte à croire que l’économie va mal, et pourtant…

Publié le 21 Octobre 2019

Une vision différenciante : Inversion de la courbe des taux, guerre commerciale, baisse des indicateurs avancés… Tout porte à croire que l’économie va mal et pourtant, Thibault Prébay, Directeur Général adjoint de la Financière Arbevel, pense que nous sommes sur un point bas et que cela nous offre des opportunités.

L’économie est probablement sur son point bas

Les difficultés économiques de ces derniers mois touchent surtout le secteur manufacturier et notamment l’automobile.

La guerre commerciale en est la cause principale, pourtant Thibault Prébay est optimiste :

Tout d’abord, il n’y a pas de quoi voir tout en noir pour le secteur de l’automobile. Même si la demande des pays développés baisse, les pays en développement ont une demande qui ne cesse de croitre et cela stimulera le secteur.
Ces dernières semaines, il y a une désescalade des tensions entre la Chine et les États-Unis, un accord entre ces deux puissances pourrait stimuler fortement l’économie mondiale.
Le ralentissement de la croissance chinoise est normal : l’économie chinoise devient mature, elle ne peut donc pas avoir des taux de croissance de plus de 10% comme elle en avait l’habitude. L’Inde et les pays d’Afrique prendront le relais de la croissance mondiale.
Il faut prendre du recul concernant l’ISM (indicateur avancé de l’activité) manufacturier américain. En effet, depuis 2010, nous avons connu 2 autres baisses de ce type sans qu’il y ait de crise majeure.
Pour finir, en France, les indicateurs sont bons et le secteur des services (le plus important dans le pays) résiste très bien. Il est possible que cette situation soit durable.

La récession pourrait être derrière nous

Thibault Prébay affirme que les dernières récessions étaient liées à la cyclicité du secteur manufacturier. Le secteur manufacturier est aujourd’hui en fin de cycle mais il semblerait qu’il ne soit pas assez prépondérant dans les économies pour les faire entrer en récession. Excepté en Allemagne, la part du secteur manufacturier dans les pays développés ne cesse de diminuer, les services sont par exemple le secteur le plus important en France. La récession manufacturière n’est donc pas suffisante aujourd’hui pour créer une récession globale.

Deuxième élément rassurant concernant la récession : les services sont de moins en moins cycliques. Le développement du modèle Saas (les entreprises vendent désormais un abonnement et non un produit) réduit considérablement la cyclicité des services. En effet, le fait de devoir souscrire à un abonnement (modèle de Netflix, Deezer…) permet de garder une certaine constance dans la consommation des services.

Cette baisse de la cyclicité a bien sûr un impact sur l’économie : le cycle devient plus lisse et les prix sont tirés vers le bas (phénomène déflationniste) dû à la concurrence.

Quelles opportunités se présentent alors ?

Des opportunités pourraient apparaitre en Europe car pour le moment « On entend un arbre tomber mais pas la forêt pousser ». C’est-à-dire que l’on prête attention à la moindre fausse note mais que l’on ne regarde pas les avancées et améliorations. De plus il y a une convergence économique. Aujourd’hui les plans de relance ne sont plus tabous : l’Allemagne a des marges de manœuvre et maintient sa volonté de faire un plan de relance durable (vert).

Sur les marchés, il y a de très belles opportunités en dehors du luxe. Le CAC40 a progressé en partie grâce aux valeurs du luxe, les autres valeurs peuvent donc encore être attractives.

Mais ce qui est le plus intéressant actuellement selon Thibault Prébay ce sont bien les petites capitalisations. Ces dernières ont connu une forte décote fin 2018 alors même que les résultats ont été satisfaisants. De fait, les PE (ratio cours sur bénéfices) ont atteint leur plus bas historique depuis 2013. Les perspectives bénéficiaires sont toujours encourageantes. Attention tout de même, même si ce compartiment est intéressant, il faut savoir être patient et avoir un horizon d’investissement d’environ 3 à 5 ans.

Un fonds dans le viseur » : Pluvalca Disruptive Opportunities

Publié le 10 Septembre 2018

Pluvalca Disruptive Opportunities :

Selon Financière Arbevel, la thématique de la disruption consiste à identifier les technologies qui changent durablement le comportement des agents économiques, et à anticiper les points de rupture. L’équipe de gestion s’intéresse à deux types de sociétés : les valeurs technologiques innovantes qui génèrent une forte croissance, ainsi que les acteurs traditionnels, qui bénéficient indirectement de cette croissance structurelle.

Le fonds se compose de 85 valeurs dont 40% de petites capitalisations (dont 8% en dessous des 150M€ de capitalisation), 4% de valeurs américaines comme Alphabet, Amazon, et 56% de valeurs européennes non françaises. Dans le détail, le fonds couvre plusieurs thématiques (Industrie 4.0, digitalisation, ou encore biotechnologie) et remonte en général toute la chaine de valeur.

À titre d’exemple, la stratégie sur le e-commerce consiste à investir aussi bien dans les entrepôts de logistique et les chariots élévateurs (avec Id Logistics et Jungheinrich), que dans les sites de distribution (comme Yoox Net-a-Porter) ou encore dans le paiement en ligne. Wirecard est d’ailleurs l’une des fortes convictions (3%) de l’équipe de gestion qui salue l’excellente dynamique du chiffre d’affaires de ce fournisseur de services de paiement en ligne et qui anticipe une prolongation grâce à son expansion géographique et à ses solutions 100% numériques.

On note également une exposition à la biotechnologie d’environ 5%, via des positions prises sur des sociétés en cours de commercialisation de médicament ou en phase d’attente de l’autorisation des régulateurs. Le fonds a d’ailleurs bénéficié cette année d’une prime de 80% suite au rachat de Tigenix par le Japonais Takeda dès l’autorisation de commercialisation accordée au remède de cette société belge sur l’une des conséquences de la maladie de Crohn.

Lancé en janvier 2016, Pluvalca Disruptive Opportunities a généré une performance de 16,63% avec une volatilité de 10,78% (Ndlr H24 : performance annualisée). Nous saluons le positionnement de ce fonds actions européennes aussi bien que ses premiers résultats.

Il apportera une complémentarité en termes d’exposition géographique et de taille de société (capitalisation médiane de 879M€) pour tirer profit d’une thématique de long terme : la disruption.

Rédigé le 29 août 2018 par Céline Leurent, Responsable Analyste Financière chez NORTIA.

Un fonds PEA qui a pleinement profité du rebond : +24,20% YTD…

Publié le 24 Avril 2019

Jean-Baptiste Delabare, Président de Financière Arbevel

H24 : Quelle est votre analyse sur la baisse de la fin d’année 2018 ?

Jean-Baptiste Delabare : Difficile de se cacher ! Tant la correction a surpris par son ampleur et sa violence, tant cette dernière fût déconnectée des fondamentaux des entreprises dans lesquelles nous investissons. La correction a touché les valeurs de technologie dans un contexte de remontée des taux longs. Elle s’est attaquée ensuite aux valeurs allemandes (30% de notre portefeuille), jugées plus vulnérables aux tensions sino-américaines et dont l’industrie a pâti de la chute du marché automobile chinois. Enfin, la contraction de la liquidité a particulièrement affecté les petites et moyennes capitalisations en raison de l’aversion au risque.

La performance du fonds a été durement impactée par ses mouvements, perdant plus de 25% sur le seul quatrième trimestre. Pour autant, nous n’avons pas capitulé et nous avons souhaité nous concentrer et rester investis sur les valorisations attractives et les fondamentaux des entreprises. Le rebond observé au premier trimestre semble nous avoir donné raison.

H24 : Comment analysez-vous le rebond de début d’année et quels sont les principaux réajustements que vous avez opéré au niveau de votre portefeuille ?

Jean-Baptiste Delabare : Le rebond du marché aura surpris bon nombre d’investisseurs, les mêmes pris à revers par la baisse du quatrième trimestre. On nous avait prédit une récession américaine, des taux longs proche des 4%, une poursuite du resserrement monétaire des banques centrales et pour finir un hard landing chinois.

L’économie mondiale ralentit. La Chine relance son économie et serait sur le point de s’entendre avec les Etats-Unis, les taux longs américains sont à 2,56% (le 15/04/19) et les banques centrales semblent avoir acté le ralentissement économique mondial et avoir mis une pause à leur programme de resserrement.

Sur le front des valeurs, les semi-conducteurs qui avaient particulièrement souffert ont acté un mauvais premier trimestre, si ce n’est semestre, et s’attendent à un rebond au S2, probablement suffisant pour rassurer le marché.

Globalement, nous avons peu modifié le portefeuille et maintenons nos convictions. Nous avons profité de certains mouvements baissiers exagérés pour nous renforcer sur certaines valeurs telles Straumann, Jenoptik, Duerr et initié des positions comme sur Logitech. En revanche, nous avons soldé notre position sur Wirecard qui fut l’un des premiers contributeurs à la performance passée et ainsi réduit notre exposition au secteur des paiements. Le fonds dispose toujours d’un potentiel d’appréciation de près de 20% sur la base de nos cours objectifs.

H24 : Pourquoi intégrer le fonds Pluvalca Disruptive Opportunities dans une allocation ?

Jean-Baptiste Delabare : L’aspect différenciant de Pluvalca Disruptive Opportunies justifie à lui seul une place dans les allocations de nos partenaires. Il est trop souvent comparé, à tort, à des fonds plus globaux ou des indices éloignés de sa philosophie de gestion.

En effet, le fonds est multi-thématiques (à l’opposé de nombreux fonds monothématiques), résolument européen (à l’opposé de fonds globaux majoritairement exposés aux Etats-Unis et l’Asie du Sud-Est) et est majoritairement investi sur les petites et moyennes capitalisations boursières (à l’opposé d’autres fonds qui privilégient les méga-caps et sur lesquelles il est difficile d’apporter de la valeur ajoutée).

Par ailleurs, et de façon assez originale, le fonds est investi sur les thématiques innovantes au travers de valeurs technologiques à fort beta ainsi que sur des valeurs de l’économie traditionnelle qui profitent des opportunités de croissance générées par les nouvelles technologies.

Par exemple, nous regardons le développement de l’e-commerce pas uniquement au travers du prisme des sociétés de vente en ligne mais également des plateformes ou équipementiers de logistique, la cybersécurité ou le paiement. Le fonds est donc différenciant mais aussi complémentaire à ces fonds plus globaux et exposés aux larges caps.

Par ailleurs, il nous semble indispensable d’être exposé à ces thématiques d’avenir qui façonneront la société de demain.

Eligible au PEA, le fonds Pluvalca Disruptive Opportunities vient de fêter ses trois ans et a su prouver sa capacité de rebond avec une performance YTD de +24,20% (VL au 18/04/2019) et une volatilité au 29 mars (pas quotidien) de 12,3%.

Ce fonds dans la thématique innovation-technologie est éligible au PEA…

Publié le 11 Février 2019

Pluvalca Disruptive Opportunities est l’un des rares fonds actions dans la thématique « innovations et technologies » avec un focus Européen

Sébastien Lalevée, gérant et co-repreneur de Financière Arbevel depuis 2009 aux cotés de Jean-Baptiste Delabare, a fait le point sur ce fonds original géré par les 2 fondateurs et Erik Hegedus au cours d’une session animée par Didier Bernson, Directeur Commercial.

Un millésime très honorable pour Arbevel

La société de gestion aux encours de 1,8 Milliard € en 2017 a relevé 1,6 Milliard € au compteur fin décembre dernier. Cette baisse d’encours est attribuable à l’effet marché, sachant que les actions représentent plus de 80% des actifs gérés. Financière Arbevel a continué d’investir dans les moyens humains portant les effectifs à 34 personnes.

L’entreprise, qui comptait 15 personnes voici presque 4 ans, a plus que doublé les effectifs pour accompagner le rythme élevé de sa croissance.

Au 31 décembre, l’activité de la société se résume ainsi :

Encours répartis en 83% actions, 10% taux et 7% en OPCVM externes,
La clientèle : 39% Institutionnels (dont le fonds souverain de Norvège depuis 5 ans), 29% Distribution, 22% Gestion Privée (5 gérants à ce jour) et 10% CGP,
21% du capital détenus par les salariés aux côtés des dirigeants avec 74%, et 5% par divers investisseurs.

Pluvalca Disruptive Opportunities, un fonds différenciant dans la thématique innovation-technologie

Dans les gènes de l’investissement chez Arbevel retrouvait-on, dès la reprise en 2009, la biotechnologie et assez largement les valeurs technologiques dans les fonds gérés.

C’est naturellement sur cette expertise que repose le fonds Pluvalca Disruptive Opportunities qui se distingue de la concurrence en trois dimensions :

Focus Europe qui occupe 95% du portefeuille, les Etats-Unis représentant 5%,
Orientation Small et Mid caps, la médiane des capitalisations étant à 880 M€, et
Approche multi-thématiques et transversale

9 Thématiques en portefeuille

Semi conducteurs, moyens de paiement, technologies médicales, Internet/e-commerce, industrie 4.0 (dont la robotique), Cloud/Cyber sécurité, contenu/divertissement (jeux) et communication ainsi que la publicité digitale.

Caractéristiques du fonds

68 lignes
PER 2019 à 19, croissance estimée des BNA 18%, ratio PEG (PE/croissance) à 1,05 et EV/EBITDA à 9,1
10 premières lignes représentant 27%
6% de cash nécessaires pour gérer la liquidité souvent difficile dans les marchés agités

Le momentum baissier du T4 2018 a été indiscriminé

Alors que le fonds surperformait pendant le premier semestre, les mois d’octobre et décembre ont été particulièrement difficiles. L’année se termine à -23,2% à comparer aux 19,8% en 2017 et 16,9% en 2016 (fonds lancé le 29 janvier 2016).

2019 commence bien à +11,83% YTD au 7 février.

Qu’est ce qui a changé ?

Rien ou presque selon Sébastien Lalevée. Il explique le cas de Balyo SA, société française introduite en bourse à 4€ en 2017, qui s’est retrouvée à 2,2€ après être passée par 7 € ! Cette société est leader mondial technologiquement dans la conduite des engins de manutention sans cariste.

Avec une capitalisation évoluant entre 150 et 200 M€ pour un chiffre d’affaires 2017 de 16 M€, beaucoup d’investisseurs ont lâché prise dans la baisse. Pourtant, rien n’a changé, ou plutôt si : Amazon a passé en janvier 2019 un accord avec Balyo SA ouvrant un marché de 300 M€ sur 7 ans, assorti de libérations de BSA en faveur du géant américain au fur et à mesure des commandes qu’il passera auprès du français. Le cours a bondi de 50% à l’annonce…

La volatilité amplifiée par la diminution importante du nombre de brokers spécialisés en Small caps

« La réglementation Mifid II est très pénalisante pour le marché des petites capitalisations » explique Sébastien Lalevée. Financière Arbevel a fait le choix de ne pas mettre en œuvre certains dispositifs de MiFid II (une possibilité ouverte par la réglementation) afin de soutenir l’écosystème de négociation et de recherche absolument indispensable aux investisseurs.

Cela lui permet également d’éviter le piège des frais négociés vers le bas, souvent autour de 5 bps, en échange de quoi les ordres ne seraient pas travaillés hors des traitements automatiques, inadaptés aux petites capitalisations, comme le VWAP (Volume Weighted Average Price, une pratique consistant à offrir à l’acheteur de payer un titre au prix moyen pondéré de la séance, un non-sens sur les petites capitalisations).

La maitrise de l’univers des petites et moyennes capitalisations

Les gérants Jean-Baptiste Delabare et Erik Hegedus sont intarissables quand on les sollicite sur des dossiers en portefeuilles. Les équipes de gestion reviennent du CES à Las Vegas où ils ont vu se côtoyer les plus grands groupes de semi conducteurs (Intel, NXP) près d’un « nain français », Kalray, qui détient « l’avenir des semi conducteurs : plus rapides et moins énergivores ! »

Un fonds de long terme

Certains gérants rappellent que volatilité et risque ne doivent pas être confondus. Ils ont raison, surtout quand la performance est à la hauteur du risque ! Cela vaut pleinement pour Pluvalca Disruptive Opportunities dont le PEG est à 1,05.

Les petites et moyennes capitalisations surperforment généralement les grandes capitalisations, plus encore quand elles s’appuient sur des ruptures technologiques, au prix d’une volatilité parfois déroutante pour certains investisseurs.

Vers un rebond des small caps en 2021 ?

Publié le 19 Octobre 2020

Sébastien Lalevée & Alexia de Roquefeuil

Sébastien Lalevée, Directeur Général, était accompagné d’Alexia de Roquefeuil, analyste-gérante, pour faire le point sur Pluvalca Initiatives PME et Pluvalca France Small Caps, deux fonds représentatifs de l’expertise Petites Capitalisations de Financière Arbevel.

Sébastien Lalevée a précisé que ces fonds sont cogérés et s’appuient sur l’ensemble des moyens de l’équipe d’investissement composée de 15 personnes.

« Beaucoup de rendez-vous depuis plusieurs mois ! »

« La tendance est bonne avec une réelle volonté des entrepreneurs d’avancer » ajoute le Directeur général, avec le « ras le bol » de la situation et la volonté des dirigeants d’entreprise de se projeter dans l’avenir.

Quelques secteurs spécifiques subissent de plein fouet la crise : les transports, les loisirs et l’aéronautique dans toute sa chaine comme par exemple les sociétés Easy Systems et Akka Technologies.

« Dans de nombreux secteurs, l’activité résiste plutôt bien » constate Sébastien Lalevée.

La collecte dans le segment des petites capitalisations se stabilise

Les millésimes 2018 et 2019 furent difficiles pour les fonds de petites capitalisations, après une année 2017 exceptionnelle suivie de craintes de récession… qui ne se produisit pas jusqu’à la crise provoquée par le virus venu d’Extrême Orient.

La décollecte de 2018 et 2019 dans les petites capitalisations s’était inversée légèrement en Janvier 2020 puis… patatras !
La collecte 2020 est désormais neutre et ne constitue pas un handicap à une bonne gestion.
Les bases paraissent établies pour que le fort rebond des profits des petites capitalisations attendu en 2021, couplé à des niveaux de valorisations attractifs (PER forward du CAC MS à x16 contre celui du SBF 120 à x22) finisse par se matérialiser dans les prochains trimestres dans les cours.

La sous-valorisation des petites capitalisations cotées a fini par convaincre le Private Equity

L’anomalie de valorisation relative, qui faisait payer des primes dans le secteur non coté, a entrainé finalement des rapprochements. Selon Argos, les sociétés cotées en zone Euro Mid-market traitaient à fin T2 2020 à x7,4 en EV/EBITDA contre x9,3 dans les transactions non cotées.

Plusieurs OPA ont été enregistrées dans Pluvalca France Small Caps et dans Pluvalca Initiatives PME, la plupart étant initiées par le management (Groupe Open, Envea, Devoteam, Microwave Vision Group, Mediawan).

« Les valorisations ne sont pas très élevées » souligne Sébastien Lalevée.

Une minorité de sociétés traite à des multiples historique forts, tandis que le reste de la cote n’est pas chèrement valorisé.

Le repositionnement des portefeuilles en mars et avril a payé

Les fonds étaient pleinement investis au T1 et ont bien profité de la reprise à l’issue du mois de mars. Plusieurs mouvements ont été opérés en mars et avril dans les fonds Pluvalca Initiatives PME et Pluvalca France Small Caps, afin de leur donner un biais plus cyclique, cependant peu exposé aux valeurs aéronautiques.

Les thématiques de croissance structurelle à long terme ont été renforcées telles le Cloud, les modèles SaaS, la cybersécurité, la 5G, le contenu, les paiements électroniques, la logistique la santé et la transition énergétique.

La gestion s’est portée notamment sur l’énergie renouvelable et les industrielles, à marges élevées et barrières fortes, comme Mersen (ex-Carbone Lorraine).

Ce groupe international très diversifié opère dans le domaine des spécialités électriques et des matériaux avancés. Il est porté par des secteurs en croissance tels les énergies renouvelables, les véhicules électriques et la distribution électrique.

Positionnement des fonds Pluvalca Small Caps et Pluvalca Initiatives PME

Ces deux fonds gérés par la même équipe ont des spécificités bien distinctes.

Peu de recoupement de positions : seule Esker figure dans le top 10 des deux fonds
Pluvalca Small Caps pèse 180 M€ avec des sociétés bien plus grosses dans le Top 10 que Pluvalca Initiatives PME dont l’actif est de 80 M€.

Sébastien Lalevée souligne que les fonds Pluvalca sont moins concentrés que leurs pairs. Il est attaché au maintien de poids raisonnables, toutes positions confondues dans les fonds de Financière Arbevel, pour maîtriser la liquidité.

Entre le 19 février et le 31 mars, les performances entre les différentes tailles de capitalisations furent très proches. C’est dans le rebond que la surperformance s’est constituée dans les petites capitalisations et particulièrement dans les fonds de Financière Arbevel.

Le stock picking a été plus créateur de valeur en 2020 qu’en 2018 et 2019

La part A de Pluvalca France Small Caps est à -6,59% le 15 octobre contre -12,59% pour l’indice Euronext Paris Cac Mid & Small NR.
La part A de Pluvalca Initiatives PME affiche +5,99% au 9 octobre (VL Hebdo)

L’ESG à la manière de Financière Arbevel

L’approche ESG a été développée en interne sous la responsabilité d’Hortense Lacroix, gérante et spécialiste ISR. En matière de gouvernance, Financière Arbevel utilise ISS pour participer à tous les votes en assemblées. Financière Arbevel y trouve un service déterminant car il engage plus encore les gérants à interroger la pertinence des décisions et de la stratégie des groupes.

Comment souscrire ?

Pluvalca France Small Caps, fonds de 180 M€ éligible au PEA, est disponible sous le code FR0000422859.

Pluvalca Initiatives PME, fonds 5 étoiles Morningstar de 84 M€, éligible aux PEA et PEA-PME, est disponible sous le code FR0011315696.

Une stratégie d’investissement pour répondre à ce « tournant majeur dans nos économies »…
Publié le 3 Novembre 2020

Dans chaque crise existe une opportunité : le point sur Pluvalca Disruptive Opportunities avec Erik Hegedus, co-gérant du fonds.

H24 : Comment définir la « disruption » et comment abordez-vous cette thématique ?

Erik Hegedus : La disruption concerne toutes les technologies et innovations susceptibles de changer durablement le comportement des agents économiques : la digitalisation, l’automatisation, la robotique, l’industrie 4.0, l’e-commerce, le paiement, la sécurité informatique, les jeux-vidéos etc…

Notre philosophie de gestion se caractérise par une approche fondamentale « bottom-up », très diversifiée, sans contrainte de style (value vs croissance) ni de biais thématiques. Notre fonds Pluvalca Disruptive Opportunities est ainsi exposé à plus de 10 thématiques différentes, allant de la digitalisation en passant par la Med-tech, l’industrie 4.0 ou encore l’e-commerce. Le portefeuille peut être investi à la fois sur des valeurs technologiques pures mais aussi sur des sociétés plus traditionnelles qui profitent de l’accélération induite par l’innovation.

Le fonds est essentiellement investi en moyennes capitalisations, la capitalisation médiane étant proche de 4 milliards. Il offre par ainsi une optionalité sur les OPA : depuis sa création en janvier 2016, le fonds a fait l’objet de 12 OPA avec une prime moyenne de 40%.

H24 : Quels ont été les moteurs de performance ayant permis au fonds d’afficher +7,25% YTD ?

Erik Hegedus : Après avoir sensiblement atténué la très forte baisse du marché observée entre le 19 février et le 18 mars, le fonds a très largement amplifié le rebond observé depuis fin mars.

Sur le premier trimestre, nous avions réduit le profil de risque du portefeuille de deux manières. D’une part, nous avions constitué une poche de trésorerie importante (proche de 20% de l’actif courant mars). D’autre part, l’exposition à la thématique « Industrie 4.0 » avait été réduite, passant de 17% à 11%, en raison de nos craintes sur la rupture de la chaine d’approvisionnement en Chine, et ce, tant dans les secteurs directement concernés (aéronautique, automobile) que dans les sociétés qui les accompagnent (Wavestone ou Assystem).

A partir d’avril, nous avons resensibilisé le portefeuille sur les thématiques « phare », convaincus de leur potentiel de croissance structurelle de long terme et, qui plus est, bénéficiant d’une accélération de leur activité liée au nouveau contexte du Covid. Nous avons également renforcé la poche Digitalisation Software/Sécurité actuellement autour de 16% avec l’accélération du « Stay at Home », ainsi que la poche E-commerce, qui a connu un saut de pénétration du marché, et la poche des semi-conducteurs. Nous avons dans le même temps effectué un retour progressif sur l’Industrie 4.0 qui après avoir subi une très forte baisse retrouvait des points d’entrée intéressants en termes de valorisation.

Nous avons également introduit une poche Transition énergétique. Nous jugions ce segment porteur mais souvent survalorisé compte tenu de la faiblesse du gisement coté. Nous avons constitué cette poche autour de plusieurs thèmes particulièrement porteurs : les énergies renouvelables, le stockage et transport de l’énergie, les matériaux pour batterie ou encore l’hydrogène.

H24 : Le portefeuille a-t-il encore du potentiel pour ces prochains mois ?

Erik Hegedus : La crise du Covid est un tournant majeur dans nos économies développées et va profondément changer le comportement des entreprises et leur appréhension des nouvelles technologies, mais également celui des consommateurs sur la manière de faire ses courses, de consommer et de dépenser.

Pluvalca Disruptive Opportunities répond parfaitement à cet environnement qui voit une accélération des ruptures technologiques que nous avions identifiées au lancement du fonds début 2016. Le fonds offre une perspective d’appréciation significative pour les prochaines années au sein d’un portefeuille d’actions.

Le portefeuille demeure bien diversifié dans sa structure avec une exposition sur 56 valeurs issues de 12 pays positionnées sur la dizaine de thèmes d’investissement identifiés.

S’agissant de la valorisation à fin septembre, reposant sur des modèles internes mis à jour en continu, le PER 2021 ressort à 26 avec une progression attendue des BPA à 29%, soit un PEG autour de 1x. Sur la base de nos cours objectif actuels, le potentiel à 12 mois se situe autour 20%.

La poche de trésorerie est à fin septembre de 9,4% de l’actif. Ce niveau est relativement élevé et s’explique de différentes manières. Le fonds a connu des souscriptions importantes et régulières sur les derniers mois. Nous avons cédé plusieurs valeurs qui ont atteint, selon nous, leur fair value. Enfin, le fonds, à l’instar des années précédentes, a connu deux OPA avec des primes de l’ordre de 40% (RIB Sofware par Schneider et Mediawan par les associés et un fonds d’investissement). Cette poche de liquidités nous permet de saisir de nouvelles opportunités.

Reporting janvier 2018