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Salut a tous
Lecteur assidu du forum, merci a tous pour les infos et les réflexions que vous partagez.
Voici le dernier communiqué public du LEAP qui anticipe un été pour le moins chahuté.

GEAB N°63 - Sommaire

  • Publié le 15 mars 2012 -
    Crise systémique globale - Les cinq orages dévastateurs de l’été 2012 au cœur du basculement géopolitique mondial
    Dans son numéro de Janvier 2012, LEAP/E2020 a placé l’année en cours sous le signe du basculement géopolitique mondial. Le premier trimestre 2012 a largement commencé à établir qu’une époque était en effet en train de se terminer avec notamment…

Eté 2012 - Rechute des USA dans la récession sur fond de stagnation européenne et de ralentissement des BRICS
Les indications venues des pays BRICS et de l’Europe continuent à pointer dans la même direction : l’économie mondiale se dirige tout droit vers la récession en 2012…

Eté 2012 - L’impasse des banques centrales et la remontée des taux
La Fed doit maintenant intégrer deux difficultés nouvelles : la réduction rapide et importante de la demande de titres US (Dollars, Bons, …) du fait du ralentissement de l’économie mondiale ; et de l’émergence cette année de deux zones monétaires découplées du Dollar, celles de l’Euro et du Yuan…

Eté 2012 : Tempête sur les marchés des devises et des dettes publiques occidentales
On constate ainsi depuis plusieurs trimestres la multiplication des tentatives de « stabilisation » des cours de leurs devises respectives par un nombre croissant d’Etats. Selon LEAP/E2020, faute d’un accord au G20 sur une nouvelle devise pour fonder le futur système monétaire mondial, cette tendance n’est pas un indicateur d’une stabilité renforcée, mais bien au contraire l’indice d’une inquiétude croissante devant les soubresauts d’un système qui se meurt…

Eté 2012 : Nouveau krach des marchés et des institutions financières
L’une des réactions probables des soutiens de l’Iran, dont la Chine, sera de frapper Washington à la poche, en diversifiant massivement ses avoirs en Dollars dans d’autres devises et en annonçant, avec Moscou et d’autres, qu’ils cessent d’acheter les titres US pour arrêter de financer la machine de guerre américaine…

http://www.leap2020.eu/GEAB-N-63-est-disponible-Crise-systemique-globale-Les-cinq-orages-devastateurs-de-l-ete-2012-au-coeur-du-basculement_a9579.html

a+

Je pense qu’en 2012 on aurait mieux fait de tout remettre à plat et ne pas rentrer dans le grand délire US.

L’injection de liquidités n’a profité qu’aux spéculateurs et en aucune manière à l’économie réelle.

Fitch s’apprête d’ailleurs à faire sauter le AAA des USA…

N.

2.6% en sommet de croissance versus 0.9% en moyenne pour le reste de l’union européenne…top
N.

j’ai l’impression d’avoir entendu cette phrase depuis que je suis en age de comprendre un peu la politique , c’est à dire depuis environ 45 ans …

d’un autre coté si chacun a de l’argent à dépenser sans travailler qui va fabriquer ce dont on a besoin ?

ca me surprend que tous ces esprits féconds n’aient pas pensé à ca …

par contre si on se remémore c’est un peu ce qui s’est passé au moment de la décadence romaine …les romains vivaient sans travailler ( ils avaient des esclaves pour ca ) on voit comment ca a fini .

à ce propos …quelqu’un sait quelles sont les sociétés qui pourront profiter de cette manne dans lesquelles il faut investir ?

allons , allons …d’autres systèmes différents sont soutenables partout ailleurs dans le monde …

pourquoi serions nous différents des autres grandes nations qui ont des systèmes différents et qui ont moins de chômage , qui produisent plus , ont des entreprises qui dominent le monde et ne semblent pas etre moins bien soignés que nous ou avoir des séniors vivants moins longtemps ou dans de pires conditions que les nôtres …?

dans cette comparaison je ne parle pas des chinois nous sommes bien d’accord

Moi en tout cas je ne sais pas ce que vous faites ici … vous feriez mieux d 'aller avec votre bitcoin sur les sites adaptés.

Hors sujet comme d ’ habitude de la part de la Simonian du BTC …

Le problème de la France en synthèse c’est que l 'on ne travaille pas assez et que l 'on dépense trop. Par exemple si l 'on avait le taux d 'emploi de l 'Allemagne , on n 'aurait plus de déficit.

C’est quoi le rapport avec la file ? pour la politique et le complotisme ce n 'est pas ici.

Le tournant pour Macron aura été l 'épisode Gilets jaunes … amplifié par le Covid …

On a à faire à une mytho en mal de reconnaissance … c’est triste d 'en arriver là .

J’ entendais aujourd 'hui que c 'était des jeunes proches du parti communiste et de LFI qui en achetaient.

Cohérent avec ce qui est écrit ici : " La plus forte proportion de détenteurs se trouve désormais dans la tranche des foyers à revenus inférieurs, avec 31% gagnant moins de 18 000 euros contre 22%"

Bref ce sont qui croyent qu 'il ont joué à la Francaise des jeux , histoire de croire qu 'ils vont s 'arracher à leur modeste condition …

Vous passez votre temps à répéter cela . Faudrait innover un peu …

Je viens de revoir récemment ’ Le nom de la rose ’ . Je vous ai reconnu dans l ’ inquisiteur Bernardo Guy !

Globalement les niches fiscales existent car la fiscalité est délirante en général et on crée ces niches pour faire marcher l économie .

Faudrait peut être pas prendre le problème à l 'envers?

La France vue du Liban , vue pertinente comme souvent .

**https://www.lorientlejour.com/article/1146462/democratie-en-peril-.html **

Il n’y a pas de dictateur à faire tomber. Pas non plus d’État policier ou de moukhabarate prompts à vous faire disparaître à la moindre critique. Là-bas, les manifestations populaires sont autorisées, les oppositions libres de s’exprimer et les pires insultes contre le chef de l’État tolérées. Là-bas, l’école (de qualité) est gratuite tout comme les services de santé, et l’État vient en aide aux plus démunis. Là-bas, c’est l’État de droit qui prévaut.

Là-bas a pourtant ressemblé un (petit) peu à ici le temps d’un week-end. « J’ai l’impression d’être à Beyrouth », ont confié à L’OLJ plusieurs Libanais résidant dans la capitale française et ayant été témoins samedi de la colère des gilets jaunes. Le déferlement de violence verbale et physique, les voitures en feu, les Champs-Elysées saccagés, la désorganisation générale, l’esprit communautaire des frondeurs sont autant d’éléments qui donnent l’impression de passer, toutes proportions gardées, d’une rive à l’autre de la Méditerranée.

La comparaison pourrait prêter à sourire si le sujet n’était pas aussi grave. C’est pour faire tomber de (vraies) dictatures que les Arabes se sont soulevés il y a maintenant huit ans de cela, portés par une aspiration démocratique. C’est cette même démocratie qui est aujourd’hui fragilisée dans le monde occidental, parfois même caricaturée en régime dictatorial, dans une arène politique où les mots ont perdu une grande partie de leur sens.

Le 7 mai 2017, d’aucuns ont considéré que l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence française marquait la fin du cycle populiste pour les démocraties occidentales. La large victoire d’un jeune libéral et pro-européen laissait entrevoir l’espoir d’un renouveau politique qui ne soit pas dominé par les extrêmes. Force est de constater que c’était une illusion. Non seulement Emmanuel Macron a pour l’instant semblé très isolé sur les scènes européenne et internationale, mais il est en plus désormais confronté à un mouvement qui, dans son ADN antisystème, n’a pas grand-chose à envier au Brexit ou à la victoire de Donald Trump.

C’est sans doute parce qu’il incarne auprès de ses détracteurs l’image d’un président des riches, qui serait déconnecté des réalités populaires et qui plus est arrogant, que la fronde est aussi violente contre Emmanuel Macron à qui tout avait pourtant si bien réussi jusqu’alors. Sa conception de la verticalité du pouvoir, sa volonté de marginaliser les corps intermédiaires, son manque de pédagogie pour accompagner des réformes passées à un rythme effréné ont certainement catalysé la colère d’une partie des Français. Mais le phénomène semble largement dépasser le cas d’Emmanuel Macron et la scène franco-française. Malgré les spécificités inhérentes à chaque mouvement et à chaque pays, on y retrouve le même sentiment de déclassement et d’abandon de la part d’une partie non négligeable de la population que dans les autres démocraties occidentales. On y retrouve aussi les mêmes divisions, parfois grossières, entre les grandes villes et les territoires périphériques, entre les CSP+ et les ouvriers, entre ceux qui considèrent (à tort ou à raison) que la mondialisation leur a été profitable et ceux qui considèrent au contraire (de façon tout aussi subjective) qu’elle leur a été dommageable. On y retrouve aussi la même démagogie des populistes qui instrumentalisent ces colères pour servir leurs intérêts, la même rhétorique d’un « nous contre eux » qui ne laisse aucune chance au dialogue, la même diffusion à grande échelle de fausses informations et la même utopie d’un retour à une époque fantasmée où tout était forcément mieux.

De l’autre côté, celui du pouvoir, les mêmes carences sont aussi observables : sentiment d’impuissance et incapacité à renouer le dialogue avec un électorat populaire en attente de réponses à la fois fortes et simples. Les non-populistes n’arrivent pas à construire un récit qui intègre les classes populaires tout en leur faisant prendre conscience que le temps mythifié des trente glorieuses et de la croissance indéfinie est terminé. Ils ne peuvent plus utiliser les vieilles recettes politiques et n’arrivent pas à en inventer de nouvelle : en découle le sentiment d’une politique de petits pas, de correction, forcément limités par la nécessaire prise en compte d’enjeux globaux qui, du fait même de leur nature, la dépasse largement.

Le cadre national dans lequel évolue le politique semble effectivement limiter sa marge de manœuvre pour réguler une économie largement mondialisée. Dans le même sens, il apparaît plutôt inadapté pour répondre aux grands enjeux du siècle – environnementaux, numériques, migratoires, sécuritaires – qui touchent directement et violemment les catégories populaires. Ces dernières se tournent ainsi, de façon tout à fait logique, vers ceux qui ne s’embarrassent pas du réel et lui promettent au contraire monts et merveilles.

P.-S. : voir les défenseurs français du régime Assad, qui n’ont pas de mots assez durs pour disqualifier la révolte syrienne, se poser en fer de lance de la « révolution contre Macron » en dit long sur leur honnêteté intellectuelle et sur leur vision du monde. Les amoureux de l’ordre en Orient deviennent les promoteurs de l’insurrection dans leur pays. Autrement dit : vive la révolution ! Mais pas pour les autres…

Je croyais que tu parlais de réduire les niches fiscales … il y en a sûrement certaines qui servent surtout à faire plaisir à certains pour une efficacité moyenne.

‹ On ne peut pas se plaindre d’un côté d’avoir trop de taxes et d’impôts, et de l’autre vouloir maintenir ou augmenter les dépenses (qui financent des prestations, des services ou des avantages). › => c 'est sûr mais ce qu 'on entend souvent chez les gilets jaunes

Rétablir L’ISF c’est 3 milliards net

En France , c’est culturel . Officiellement c’est au nom de la solidarité , en pratique c’est la haine du riche.

Le roi soleil , problème tabou

On retrouve cela dans quasiment tous tes posts .

Je veux bien que l’on prenne exemple sur le japon (pays su soleil levant , voire doré ) et Corée mais tu ne serais pas en bord de mer comme maintenant car là bas les retraités en bavent pas mal …