Bonjour à tous,
**L’impact financier du coronavirus - dont on entend parler depuis quelques mois - s’est concrétisé au cours des dernières semaines. **
La multiplication des foyers d’infection a eu pour effet de créer des incertitudes liées à l’épidémie et pour conséquence, de faire plonger le CAC 40 à son plus bas niveau depuis août 2019. Mais, en début de semaine, le CAC 40 s’est redressé. Face à la volatilité des marchés, il est nécessaire de ne pas surréagir.
Que s’est-il passé ?
Alors que les autorités chinoises commençaient à adopter un discours de plus en plus rassurant après avoir vu le nombre de nouvelles contaminations amorcer un tarissement, les marchés ont plongé à l’annonce de foyers épidémiques sur les autres continents.
Outre le fait que le poids de la Chine dans l’économie mondiale a été multiplié par trois au cours des quinze dernières années, la localisation de la source de diffusion du virus dans une zone urbanisée augmente significativement la probabilité d’une diffusion hors d’Asie. Dans le même temps, la fermeture prolongée des chaînes de production est un facteur de fragilité important pour les sociétés de nombreux secteurs. Les marchés semblent enfin prendre conscience des risques potentiels pour la croissance mondiale comme en témoigne le niveau du VIX (indice de volatilité), supérieur à 40, qui n’a été atteint que 5 fois entre 1990 et 2018.
Le choc d’offre que nous connaissons avec la fermeture d’une partie de « l’usine du monde » s’est matérialisé par la publication d’indicateurs avancés particulièrement faible en Chine (PMI manufacturier de 35,7 et de 29,6 pour les services). La baisse des marchés intègre aujourd’hui un scénario négatif pour le premier trimestre et une partie du premier semestre.
La réaction des Banques centrales en Chine mais aussi de la FED récemment sont rassurantes pour éviter un effet de contagion et le passage d’un choc d’offre à un choc de demande. La banque HSBC très exposée sur la zone indiquait lors de sa publication, il y a quelques semaines, s’attendre à une hausse des taux de défauts.
Si ces actions vont permettre de limiter les risques de contagions, elles ne permettront pas de rassurer sur la propagation du virus. On notera, des chiffres très rassurants sur le nombre de nouveaux cas en Chine et la reprise des usines sur la région.
Dans un contexte d’incertitude, tant sur la propagation du virus que sur la réaction des marchés, la volatilité devrait perdurer sur les premiers trimestres de l’année.
LINXEA vous donne quelques conseils selon votre situation :
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Vous êtes déjà investi : gardez la tête froide. Vous avez peut-être déjà essuyé des pertes de 5 à 7%. Si vous souhaitez arbitrer vos unités de compte c’est possible à tout moment mais n’oubliez pas votre horizon de placement et pensez aux conséquences d’un arbitrage trop rapide.
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Vous êtes prêt à investir maintenant : pensez à investir régulièrement. Investir progressivement et sur le long terme permet de se constituer une épargne en douceur tout en amortissant les variations des marchés financiers.
LINXIE