Bonjour,
Mon frère voudrais ouvrir une nouvelle assurance vie chez linxéa mais il hésite entre linxéa spirit et linxéa zen. (Il a déja fortunéo vie et Linxéa Vie).
Profil du client
69 ans
- de 150 000€ au total atteint sur d’autre ASV (différencier les fiscalités, versements avant et après le 27 septembre 2017 )
Il cherche bon fond euro sans contrainte et des scpi avec le minimum de frais
Merci de vos avis
cordialement
Merci LINXIE
Ce n’était qu’a titre informatif pour avoir quelques avis sur les 2 AV.
Je vous tiens informé si concrétisation.
cordialement
Position d’Apicil !!! news du jour
INFORMATIONS SUR LES FONDS EN EUROS (1)
Le contexte actuel de forte baisse des taux à long terme dont ceux des obligations d’état
dans lesquels sont investis en grande quantité les véhicules d’investissement obligataires
impactent les fonds en euros. Pour illustration, le taux des obligations d’état françaises
est désormais passé en territoire négatif.
Dans ce contexte de baisse durable des rendements des fonds en euros, notre rôle est
de préserver vos intérêts et de vous apporter les conseils les plus pertinents.
En réponse à cette évolution de marché, nous mettons en place un dispositif pour
vous accompagner dans la diversification de votre épargne.
• Création d’un bonus de Participation aux Bénéfices 2019 sur le fonds APICIL
Euro Garanti
Le Bonus Euro vous permet d’augmenter le taux de rémunération du support en euros
de votre contrat d’assurance vie en fonction de la part de votre épargne investie en
Unités de Compte.
Part de l’épargne investie en
Unités de Compte (2)
Majoration de la Participation aux
Bénéfices servie au titre de l’année
2019 sur le fonds APICIL Euro Garanti
≥ à 30% et ≤ à 40% + 0,20%
à 40% et ≤ à 50% + 0,30%
à 50% + 0,40%
Sous réserve de respecter ces conditions au 31 décembre 2019
• Les investissements sur le fonds APICIL Euro Garanti et le fonds APICIL
Euroflex sont plafonnés à 60% maximum sur toutes les opérations (souscription,
versement, arbitrage – entrée en vigueur le 10 octobre 2019).
(1) Conditions en vigueur au 10 octobre 2019, susceptibles d’évoluer au 01 janvier 2020.
(2) L’investissement sur les supports en unités de compte supporte un risque de perte en capital puisque leur
valeur est sujette à fluctuations à la hausse comme à la baisse dépendant notamment de l’évolution des marchés
financiers. L’assureur s’engage sur le nombre d’unités de compte et non sur leur valeur qu’il ne garantit pas.
Philippe Béchade, rédacteur en chef de la Bourse au quotidien, président des Éconoclastes a eu le plaisir de recevoir Pierre Sabatier, président de PrimeView, pour un entretien autour des assurances-vie:
L’article du Figaro que vos clients vont lire ce week-end…
Publié le 8 Novembre 2019
« Assurance-vie : les épargnants au régime sec ». C’est le titre du Figaro Economique de ce jour.
Assurance-vie : la chute des rendements des fonds en euros va s’accélérer.
Leur rémunération devrait tomber à 1,4% cette année. Les assureurs incitent les épargnants à prendre plus de risques.
Quelques phrases-clés :
C’est désormais une certitude : la rémunération des fonds en euros (c’est-à-dire les fonds investis dans les actifs les plus sûrs, comme les obligations d’État) baissera sensiblement en 2019.
Ce qui représentera une douche froide pour les épargnants, qui en 2018 avaient vu le rendement de leurs fonds rester stable à 1,8% en moyenne. (…)
A l’origine de cette érosion du rendement de l’un des produits d’épargne préférés des Français : le fait que les taux d’intérêts à long terme soient extrêmement bas, voire négatif depuis l’été.
Et fait nouveau, que cette tendance soit durable, la BCE ayant annoncé sa volonté de poursuivre sa politique monétaire expansive.
Cela pénalise les compagnies et préoccupe les pouvoirs publics et le secteur de l’assurance.
De fait, cet environnement fait fondre le rendement des fonds en euros, essentiellement investis en obligations et fait peser une double menace sur le secteur de l’assurance-vie.
Une hausse brutale des taux inciterait les épargnants à retirer leur épargne : mais si les taux d’intérêt restaient durablement bas, cela pourrait être synonyme de mort lente pour les compagnies d’assurance-vie. (…)
« Pour faire face à leurs engagements de long terme de façon sécurisée, les assureurs doivent impérativement répercuter la baisse du rendement de leurs placements sur la rémunération des contrats d’assurance-vie », a ainsi martelé fin octobre François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France. (…)
« Si les taux d’intérêt restent extrêmement bas, ils rapporteront 0,5% en moyenne dans trois ou cinq ans », avance Cyrille Chartier-Kastler. (…)
Certains assureurs viennent d’élever des barrières à l’entrée de ces fonds et imposent aux assurés de souscrire en même temps un minimum d’unités de compte. (…)
Pour les assureurs, le problème est épineux, car ils sont tenus à un devoir de conseil. Comment imposer à un assuré de plus de 70 ans d’acheter des actions ? Ou à un épargnant plus jeune d’investir en bourse alors qu’elle est au plus haut depuis douze ans ?
Dans ce contexte, tous les acteurs réfléchissent à de nouvelles alternatives au fonds en euros. « Le fonds euros à vocation à garder une place importante dans l’épargne des Français, qui ont besoin de stabilité et de prévisibilité » a expliqué fin octobre Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie. (…)
« Je fais appel à votre capacité d’innovation afin de promouvoir (…) une gamme de placements située entre les produits euros et les unités de compte » a indiqué François Villeroy de Galhau devant un parterre d’assureurs fin octobre.
Cinq façons d’améliorer le rendement de son contrat :
L’Euro-croissance : pour diversifier en douceur
La gestion pilotée : faire confiance à des pros
Les actions : une solution de long terme
Le capital-investissement : des start-up dans le moteur
Les SCPI : du rendement sécurisé
Aviva prend des mesures afin de protéger la performance future de leurs fonds €…
Publié le 17 Octobre 2019
Communication envoyée par Aviva à ses partenaires
Chers Partenaires,
Pendant l’été est intervenu un évènement majeur qui impacte l’ensemble des sociétés d’assurances du marché français : une accélération de la baisse des taux d’intérêts dans un environnement où ils étaient déjà historiquement bas. Aujourd’hui, le taux de l’emprunt d’Etat français à dix ans s’établit en territoire négatif à -0,40%.
Le fonds euros est largement constitué d’obligations de l’Etat français et les taux négatifs ont donc un impact direct sur sa performance pour les épargnants.
Nous pensons que cet environnement de taux négatifs peut durer.
Cette situation inédite nous amène à prendre des mesures afin de protéger la performance future de nos fonds €.
A compter du 16/09/2019, Aviva met donc en œuvre les mesures suivantes :
Les affaires nouvelles d’un montant équivalent ou supérieur à 100 000 € et comportant une part UC inférieure à 30% ne seront plus acceptées.
Sur les affaires nouvelles d’un montant inférieur à 100 000 € et comportant une part UC inférieure à 30%, les frais d’entrée seront de 2% minimum, sans dérogation possible.
Bonjour dgrego,
Un conseiller a cherché à vous joindre afin que vous puissiez faire le point ensemble.
N’hésitez pas à nous recontacter au 01 45 67 34 22 ou à nous indiquer vos disponibilités.
LINXIE
Source : Les Echos
Assurance-vie : l’onde de choc des taux négatifs se propage
AG2R La Mondiale a placé une émission de dette de 500 millions d’euros pour renforcer sa marge de solvabilité. Le mois dernier, Suravenir avait dû être recapitalisée par sa maison mère. La chute des taux d’intérêt en territoire négatif force les assureurs à revoir leur modèle.
Par Laurent Thévenin
Publié le 22 oct. 2019 à 19h18
Mis à jour le 22 oct. 2019 à 21h06
Branle-bas de combat chez les assureurs pour contrer les effets des taux d’intérêt négatifs. AG2R La Mondiale a annoncé lundi soir avoir placé une émission de dette subordonnée « RT1 » (« restricted Tier 1) d’un montant de 500 millions d’euros lui permettant de renforcer sa marge de solvabilité.
L’environnement de taux très bas vient directement dégrader la solvabilité des assureurs-vie, contraints de réagir sans tarder.
Les titres émis par AG2R La Mondiale « constituent la meilleure qualité de capital reconnue sous Solvabilité 2 », le cadre prudentiel qui fixe les exigences de fonds propres du secteur, insiste le groupe de protection sociale français.
Réalisée la semaine dernière à un taux d’intérêt de 4,375 %, cette émission lui permet de gagner 8 points de ratio de solvabilité. Entre le 31 décembre 2018 et le 30 juin 2019, cet indicateur avait déjà chuté de 33 points, à 185 %.
Une garantie du capital plus coûteuse
Comme le reste du secteur, AG2R La Mondiale, qui a un gros portefeuille d’assurance-vie et d’épargne retraite, subit de plein fouet la baisse des taux d’intérêt à des niveaux très bas et leur passage, depuis cet été, en territoire négatif. Avant lui, Suravenir, la filiale d’assurance-vie et de prévoyance du groupe bancaire Crédit Mutuel Arkéa, avait déjà dû être recapitalisée à hauteur de 540 millions d’euros par sa maison mère.
Du fait de la baisse des taux, les fonds euros - qui donnent la garantie du capital à tout moment - deviennent de plus en plus coûteux en termes de capitaux réglementaires. De même, les acteurs de l’épargne retraite doivent augmenter les provisions à constituer pour faire face à leurs engagements.
Barrières à l’entrée sur le fonds euros
« Solvabilité II n’a pas été pensé pour intégrer des taux négatifs », rappelle Maxime Letribot, associé chez Eurogroup Consulting. Selon lui, « cela accélère la nécessité pour les assureurs à sortir plus vite des fonds euros ou à trouver tous les leviers possibles pour que les nouveaux flux n’aillent pas vers les fonds euros ».
Certains sont passés à l’acte : Generali France ou Allianz France ont mis des barrières à l’entrée sur le fonds euros . « Nous imposerons entre 35 % et 70 % d’unités de compte aux épargnants souhaitant verser des montants significatifs sur leurs contrats », a indiqué au « Figaro » André Renaudin, le directeur général d’AG2R La Mondiale.
« Il devient de plus en plus compliqué d’offrir à la fois une garantie du capital, la liquidité de l’épargne à tout moment, des frais de gestion très bas et aucun frais d’entrée. Il faut envoyer aux assurés des signaux forts qui marquent des esprits », martèle Jean-Charles Simon, directeur exécutif de la société de conseil Optimind.
Laurent Thévenin
Source : Les Echos
Taux faibles : branle-bas de combat sur l’assurance-vie
La locomotive de l’épargne en France va-t-elle se convertir en boulet ? Avec des taux passés en territoire négatif, rémunérer les fonds en euros et assurer sa garantie en capital est devenu une équation complexe. Les assureurs comme les autorités cherchent une voie de sortie.
Les fonds en euros de l’assurance-vie cumulent 1.400 milliards d’euros d’épargne.
Par Édouard Lederer, Ingrid Feuerstein, Marie-Christine Sonkin, Laurent Thévenin
Publié le 24 oct. 2019 à 19h50
Mis à jour le 24 oct. 2019 à 20h24
Vers la fin d’un monde. Les taux faibles - et faibles pour longtemps - dans la zone euro bousculent les certitudes de l’épargne à la française. Des compagnies d’assurances jusqu’aux couloirs de Bercy, tous cherchent la parade. Leur but ? Parvenir à desserrer l’emprise des fonds en euros de l’assurance-vie.
Très attendu, un discours de Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie et des Finances, pourrait donner quelques indices, vendredi, à l’occasion de la conférence internationale annuelle de la Fédération française de l’assurance (FFA). Mais une petite musique commence à se faire entendre remettant en cause la star de l’épargne. « Le fonds euros n’a pas existé de tout temps », a souligné jeudi Patrick Montagner, premier secrétaire général adjoint de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), le gendarme français du secteur, lors d’une conférence de presse. Apparu dans les années 1970, son succès a surfé dans les années 1980 sur des taux d’intérêt à deux chiffres… et maintenant « au sol ». « Cet effet d’aubaine s’arrête », tranche le superviseur.
Succès populaire absolu
Succès populaire absolu, les fonds en euros cumulent 1.400 milliards d’euros d’épargne . Rien qu’au mois d’août, selon les chiffres publiés jeudi par la FFA, les Français ont encore versé 8 milliards d’euros sur ces supports.
Ces contrats deviennent plus compliqués à rémunérer en raison de la garantie en capital qu’ils offrent. Les gérants doivent investir dans des titres de dette très sûrs - mais dont la rémunération est actuellement nulle, voire négative - ou alors puiser dans leurs réserves pour assurer un minimum de rémunération. Or, cette logique s’épuise, et il faut colmater les brèches.
Sortir de la nasse
Les taux faibles ont conduit certains à renforcer leurs fonds propres, à l’image de Suravenir ou d’AG2R La Mondiale . « Ceux qui étaient trop proches de leur seuil d’alerte ont fait ce qu’il fallait », balaye Patrick Montagner, pour qui le secteur demeure solide.
Plus largement, pour sortir de la nasse, c’est un « choc d’offres » que les assureurs envisagent. Autrement dit, orienter davantage les épargnants vers les fonds en unité de compte (UC) l’autre grande famille de l’assurance-vie. Non garantis, ces fonds sont plus risqués pour les épargnants mais présentent des performances plus variables. Désireux de freiner les flux sur les fonds euros Generali, Allianz ou encore Aviva tentent d’imposer une part d’UC sur les versements.
De nouveaux produits pour convaincre
Mais cette vision est « binaire » aux yeux du superviseur. « La division entre « soit vous mettez en euros, soit vous mettez en UC » a vécu », pointe Patrick Montagner qui demande aux assureurs d’offrir « une palette de produits avec du risque dosé ».
Deux nouveaux produits devraient justement prochainement atterrir sur les étagères des professionnels de l’épargne : la première concerne directement l’assurance-vie.
Il s’agit d’une version 2.0 du fonds « euro-croissance » qui, depuis 2014 n’a pas encore réussi à convaincre. Ce produit, présenté à l’époque par ses promoteurs comme « l’assurance-vie du XXIe siècle », visait déjà à trouver un juste milieu entre sécurité et rendement. Un décret doit venir préciser les contours de ce nouveau produit dans les prochaines semaines, souligne Bercy.
Autre piste : la loi Pacte a instauré des nouveautés en matière d’épargne retraite, avec de nouveaux produits, les PER, commercialisables depuis le 1er octobre dernier. Des possibilités de transfert ont été imaginées pour que l’épargne de l’assurance-vie puisse s’y investir.
La garantie du capital en question ?
Mais il se peut que cela ne suffise pas à détourner les Français du fonds en euros. « On a le temps d’organiser une transition souple. Il n’y a rien à ce stade de drastique à envisager », indique Bercy. Rien n’est a priori sur la table pour réformer directement le produit et son fonctionnement. Mais, à plus long terme, différentes pistes permettraient de réduire la contrainte du fonds en euros pour les assureurs. Certaines tournent autour d’une remise en question de la garantie du capital sur les fonds en euros.
Dans un contexte de taux négatif, cette garantie pose une contrainte excessive sur les fonds propres des assureurs. « Si on relâche le niveau de garantie offert, même de quelques dixièmes de pourcentage, la contrainte sur les fonds propres serait acceptable », indique un bon connaisseur du dossier.
Pour les assureurs, il importe aussi de contrebalancer les effets de la directive de la directive Solvabilité II qui fixe les règles de fonds propres des assureurs. Mercredi, dans une interview sur BFM Business, Florence Lustman, la nouvelle présidente de la FFA, s’était dite « très préoccupée par l’extrême volatilité de cette norme ». Une revue de Solvabilité II doit avoir lieu en 2020.
Bref, tout le monde phosphore pour faire retomber la pression.
Ingrid Feuerstein, Edouard Lederer, Marie-Christine Sonkin et Laurent Thévenin