A mon avis, pour contourner ce problème, il est indispensable de sortir des fonds en euros, et partiellement des contrats av.
A la fois le rendement est touché, tend vers 0, voire pourrait en net être négatif comme l’envisage Générali en préservant ses frais de gestion et en les sortant de la garantie, et à la fois la liquidité de cette épargne qui pourrait être bloquée 6 mois…** renouvelables** …
Le fonds en euros devient donc un produit à rendement faible, et avec une liquidité aléatoire, fonction de la période, comme nos scpi en gros. Si un assureur se trouve en difficulté, hop, on bloque les retraits, c’est une situation qu’on ne peut que trop facilement envisager hélas.
En gros, le placement sur fonds en euros conserve un unique avantage successoral. En effet la fiscalité avantageuse sur une quasi absence de revenus ne nous sert plus de trop dans ce contexte. Car on peut avoir un capital garanti, de faibles intérêts et une liquidité totale en posant nos tirelires sur un livret B. (ou équivalent).
Dans ces conditions, perso, je sors des fonds euros, car j’en attendais un rendement, pas seulement une garantie. Je reste sur les fonds Suravenir opportunités et Spirit Alt. Je vais alléger mon contrat Générali et basculer une partie de ma ligne netissima vers Spirica/scpi. Idem avec un de mes contrats CNP. Dès que mes contrats ont 4 ans, d’ici à 6 mois. Tant qu’on ne nous les bloque pas.
En revanche le contrat d’assurance vie reste une enveloppe défiscalisée, ce qui nous intéresse pour nos fabuleuses pvs sur les ucs, Bien que la liquidité de ce placement soit aussi atteinte, d’après le texte.
Mais si on imagine d’avoir besoin de ses fonds d’ici quelques années, je pense plus prudent d’en avoir une partie déjà au-dehors.
Bref, la période choux gras des assurances vie est derrière nous. Pour le moment.